Je viens de découvrir le message...réponds depuis mon téléphone dans le ter.
pour ma part j'avais sonorisé avec le dernier album de Yom : picnic tchernobyl...un truc dans cd genre...c'est parfait pour tout le scénar !
"Il n'y a pas de lumière sans ombre" (Aragon)
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L’heure du jeu – Soirée initiation JDR
Le Cadre
Un nouveau bar à jeu venant d’ouvrir à Rennes, et appréciant ce genre de lieu, j’ai proposé de mener du Sombre dans le cadre d’une soirée « Initiation JDR ».
Les gens doivent s’inscrire avant, et je demande entre 4 et 6 joueurs, 5 étant l’idéal.
Banco : j’ai a priori 5 joueurs.
J’arrive donc une heure en avance, le temps de me poser, boire un coup, mettre en place la table … Et de rencontrer mes quelques futurs cobayes qui seraient, comme moi, arrivés en avance.
Ca ne loupe pas puisque je rencontre Fannie, qui arrive juste en mĂŞme temps que moi.
C’est une pure initiation pour elle, et je pitch rapidement sur le JDR et ce que j’espère réussir à faire ce soir : initier au RP.
Les gens arrivent au fur et à mesure, l’ambiance est guillerette, et très vite, je me dis que les conditions de partie, « en bar », ne sont pas les mêmes qu’à la maison : la chaîne Hi-Fi branchée, et la pièce pour aparté tout pas loin, toute calme et toute sombre…
Les Règles – Le Setting – La Création de Persos
J’annonce ma façon de fonctionner : j’explique les règles, le setting, on créé le groupe et ensuite pause de 10 minutes, clope, pipi, commandes de boissons ou de bouffe et ensuite c’est du non-stop jusqu’à la fin.
Tout le monde est ok, j’y vais !
Les règles sont vite expliqué : Sombre c’est facile.
Le setting étant déjà annoncé avec l’écran de Z-Corps posé sur la table , on passe très vite à la création de persos.
Le groupe se monte …
HS total : mon chat est un PNJ 19 quand il s’agit de massacrer des PJ souris … Le carnage qu’il me tape dans la baraque est hallucinant
Et c’est du très classique pour House
Le Groupe
Walker – Brutal – Fort & Somnambule – Jeu de Cartes
Gwendal joue Walker un Monsieur Pipi du Centre commercial, a priori ancien voyou, il connaît John, un médecin bossant à côté du Centre Commercial, qui vient régulièrement pisser là … Ce BG me paraît dingue en l’écrivant …
Le combo Brutal / Fort ne me surprend guère, ça arrive souvent, il me semble moi-même avoir déjà jouer ça et j’en gardais un bon souvenir.
John – Excentrique – Pilote & Dévoué (à Akasha) – Sac à Dos
Fannie joue John, il est déjà rare que j’ai des femmes à mes tables de Sombre, et celle-ci décide de jouer un homme … Je ne sais pas ce que j’ai mais les femmes me fuient faut croire ! Son PJ travaillait à côté du Centre Commercial et Akasha l’a sauvé lors de sa fuite pour se réfugier dans le CC. Dette de vie oblige, John lui est dévoué. Il est également fan de mécanique à ses heures perdus (excentrique … ) d’où le « Pilote »
Akasha - Distant - Tir & Amnésique - Pistolet
Sabrina joue Akasha, une vraie fille ! C’est Oswald qui va être content !
Du classique pour House, Militaire « Tireuse d’Elite » qui va défourailler avec son petit revolver et ses 10 balles. Bien que le distant puisse être génial avec Oswald, il n’a pas eu trop d’impact pendant la partie.
Randal – Méthodique – Vétéran et Invalide – Rien (Infecté)
Randal est joué par Erwann, et Akasha et lui ont été dans le même régiment. Il lui manque sa main droite depuis peu, et il est donc beaucoup moins habile avec sa main gauche. Ce que j’aurai, je pense, dû gérer par une perte de corps avant même la partie, mais que je n’ai pas fait … En me disant que je le gèrerai en RP, ce qui a eu effectivement parfois, sa petite importance.
Un groupe sympa, qui comme d’hab sur House à mes tables, reste dans le cliché du genre, et ça me va très bien.
Amorce
Je démarre tambours battants, je sais à quel point le départ de House est important pour mettre mes joueurs dedans. Je suis claqué, et je donne tout, j’arrive du coup à rentrer dedans et à bien me lâcher.
Les joueurs ont pas mal de bol et ne sont pas tant que ça entamé lorsqu’Oswald ouvre la porte. Juste 2 balles en moins me semble-t-il.
Huis clos
La discussion avec Oswald commence, il capte tout de suite qu’il va falloir le tuer, et créé déjà des embrouilles en insinuant un côté homosexuel à Oswald qui réagit assez violemment. Je ne le lâche pas tout de suite, sachant à quel point le scénar peut être meurtrier, le PJ ( Randal ) s’en tire juste avec un petit avertissement et des points de corps en moins.
Très vite, les PJs décident de dormir dans la Pièce Peinte et de faire des tours de garde… Tout le monde fait donc dodo sagement et je gère mon infecté de manière classique.
Deuxième Jour
Je vais aussi tenter d’utiliser le Désavantage Somnambule, que je n’ai pas du tout bien géré … En gros les PJs se réveillent avec un des 3 crânes de la cave à leur côté et s’en foutent royalement, j’aurai pensé que, peut être, ça aurait pu créer une ambiance pesante … Fail !
Très vite la visite du haut est faite par Randal et Walker, pendant que John et Akasha font un petit Strip Poker avec Oswald, plus qu’heureux de pouvoir « zieuté la p’tite militaire en soutif’ ! »
En redescendant, la baston commence d’un coup avec une jolie tentative de « J’te fais signe, tu dégaines, on le tue » … Qui rate lamentablement : Randal fais un gros clin d’œil, grillé par Oswal et Akasha, répugné par l’attitude d’Oswald ne voit pas le petit manège. Oswald demande juste ce qu’il y a, et l’assaut est donné sans sommation.
S’en suit une suite d’Epic Fail de ma part qui rendront ce combat presque comique : Oswald ne touche jamais et prend 3 balles, qui le tuent. Le combat aura quand même eu le mérite de voir Walker entre la tireuse et Oswald, qui le gênait, mais ne prenait rien ! Randal quant à lui foire son « assaut » et se vautre lamentablement. Il peinera à se relever, faute de son moignon, mais peu importe, Oswald y passe sans avoir fait perdre un seul point de corps au groupe sur cet assaut.
Les PJs trouvent la photo dans son treillis, puis ils vont exploré la cave (sans John, qui a pété totalement un câble : Désaxé, il est persuadé qu’il va trouver un passage secret dans la maison, permettant d’aller jusqu’à la grange … Un superbe moment de Role play qui m’a beaucoup fait rire).
Après la visite de la cave, les PJs sont tous atteints : Désaxés. Le Role play commence à prendre …
Tout s’accélère et John insiste pour que tout le monde le suive : « J’ai trouvé un passage, suivez-moi ». Ni une ni deux, Walker en mode Sadique, lui assène un coup de couteau, et ça, ça pique méchamment. Me voilà avec un PJ quasi à l’agonie : je lâche la horde !
Là , le même Walker attrape John et le traîne vers l’étage. Tout les PJs sautent par la fenêtre, Randal prenant soin de balancer le bidon d’essence avant de se jeter… Reste John, qui ne sautera pas et descendra dans « sa trappe qui mène à la grange » … Merci Fannie !
Décidant d’activer son Désavantage Dévoué, elle se souvient qu’Akasha est en danger et fonce à l’étage, saute par la fenêtre, tombe par la même occasion à un ou deux de corps, et file à la suite des autres.
Climax
Les PJs filent vers la grange et prennent super cher, je crois ne jamais avoir mis autant de dégâts sur cette phase du jeu, mais tout leurs jets étaient foireux.
C’est à ce moment précis, que le scénar, qui jusqu’à présent se présente plutôt bien pour les PJs, va basculer … Souvenez-vous :
Randal prenant soin de balancer le bidon d’essence avant de se jeter
Si vous ne vous en rappeliez plus, sachez que mes joueurs non plus, jusqu’au moment où ils ouvrent la porte de la grange … « Oh mince ! Le bidon ! » … Je l’avais personnellement remarqué, mais la réaction de mes joueurs nous a tous fait explosé de rire, même s’il savait pertinemment que c’était fini pour eux.
S’en suit une scène où Randal va rentrer dans le pick-up, le refermer à clé, et se barrer en laissant en plan les autres … Enorme !
Akasha ouvre le feu et rate avec la M16. Walker saute et s’accroche à l’aile du Pick up, tandis que John réussi le saut parfait à l’adrénaline bien sentie.
15 mètres plus loin, le pick up s’arrête et la boucherie va commencer … C’est là que mes joueurs deviennent tous fous … Trop cool ! Merci !
Akasha rush comme une dingue en vidant son chargeur pour se frayer un chemin jusqu’au pick up, y grimper, se poster en position de tir, pour entendre se son désagréable de « Clic Clic ». Je lui précise alors qu’elle à un gros Blackout, et ne se souvient de rien de ce qui s’est passé jusqu’alors et ne se sent pas en sécurité …(Amnésique, que j’ai un chouilla adapté pour le coup),
Elle se sert de Randal comme bouclier humain, Walker essayant de se frayer un chemin au couteau pendant que Walker sort de son sac … Une batterie de voiture ! « C’est le démarreur vous inquiétez pas ! » … S’en suit une petite scène de mécanique durant laquelle les Zombies vont gentiment embrasser notre bon vieux John qui est décidemment taré !
Je laisse aux joueurs le plaisir de s’offrir une belle mort, et termine en générique juste après que Randal ait pu jouer son perso en Zombie.
Bilan
Une très chouette partie, avec quelques mauvaises utilisations des traits pour ma part : Somnambule pas top et Invalide aurait pu être mieux utilisé. J’ai bien aimé la petite modif’ sur Amnésique qui est venu d’un coup … Le Dévoué reste quand même super génial … J’adôre.
Les joueurs ont beaucoup aimé et tous ont dit vouloir refaire du JDR, avec pourquoi pas d’autres parties de Sombre.
Pour ma part, c’était la troisième fois que je maitrisais ce scénar … Et y a pas à dire, c’est du béton armé. Le MJ est sur des rails, et il n’en sort jamais … Je surkiffe. Vivement la prochaine fois que j’ai de nouvelles victimes…
En gros plus sur cette partie : l’oubli du bidon, magistralement cinématographique et les pétages de plomb de l’ami John … Du bonheur en barre … Un moment nutella
PS : Désolé si la lecture n'est pas très agréable ... Je suis naze et je ne sais même pas comment j'ai eu la force ni l'envie de me faire ce CR juste après la partie !
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Décidant d’activer son Désavantage Dévoué, elle se souvient qu’Akasha est en danger et fonce à l’étage, saute par la fenêtre, tombe par la même occasion à un ou deux de corps, et file à la suite des autres.
Rhooo tu sauves un PJ en utilisant son DĂ©savantage : quel gentil MJ !
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Rhooo tu sauves un PJ en utilisant son DĂ©savantage : quel gentil MJ !
Ça m'arrive souvent ce genre de truc ! C'est très cinématographique au final !
sort de son sac … Une batterie de voiture ! « C’est le démarreur vous inquiétez pas ! »
enorme...
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Décidant d’activer son Désavantage Dévoué, elle se souvient qu’Akasha est en danger et fonce à l’étage, saute par la fenêtre, tombe par la même occasion à un ou deux de corps, et file à la suite des autres.
Rhooo tu sauves un PJ en utilisant son DĂ©savantage : quel gentil MJ !
Pour lui offrir une plus belle mort
Je savais pertinemment qu'elle mourrait après, elle était à 2 ou 3 de corps ... C'était juste pour garder ma joueuse jusqu'au bout du scénar, et profiter d'encore quelques bons moments de folie !
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La mienne est plus classique ^^
Cadre :
Chez Wam, hier soir, pour inaugurer ma salle de jeu (ouais!)
4 joueurs :
D'un côté Jean-Philippe (Pij), Alain (Haazeven) et Lionel (Yo-yo), rôlistes depuis 15 ans. De l'autre, Pierre-André (PAF), un de mes collègues, qui n'a pas encore essayé le JdR ("Il faut se déguiser ?"), mais joueur de plateaux et amateur de cinéma, y compris de genre, donc je ne me fais pas de souci.
Les règles sont vite présentées et comprises (il faut voir leur gueule quand je leur explique comment les jauges baissent et que oui, ils récupèrent des points de corps... pour le scénario suivant s'ils jouent en campagne) et la création de personnage se fait assez facilement. J'autorise l'échange sac/revolver pour cause d'envies de persos qui s'arrangeraient mieux dans ce sens.
Personnages :
Pij joue Emilio, gamin des rues nerveux, lascar/chétif, le quota latino (cartes).
PAF joue Mr Bush, redneck retraité distant, tir/cauchemar (revolver).
Alain joue Joe, déménageur irritable, fort/panique, le quota black (rien).
Lionel joue Juliet, cheerleader passionnée, irrésistible/écervelée, le quota femme (sac).
Problème : ils ont tendance à vouloir faire des gens qui ne se font pas confiance du tout - je sens venir les emmerdes et j'insiste pour qu'ils trouvent des raisons de s'apprécier/entraider au moins un peu, pour éviter une division qui ne leur laisserait vraiment aucune chance.
Après ça, la petite pause qui va bien (miam, pipi, etc.) et on s'y met.
L'amorce
Très efficace pour les mettre dans l'ambiance, comme déjà constaté... mais là , c'est un massacre. 1/4/5/6 pour les distances. Les zombies touchent quasiment à chaque tentative, et Oswald ouvre donc la porte après seulement 4 rounds (un mort là , c'est un poil prématuré quand même). Les premiers étaient en train d'essayer d'enfoncer la porte, et ils s'effondrent à l'intérieur avec leur hôte. Celui-ci, au sol, tire sans se relever sur le gros blanc qui s’apprêtait à mordre Joe et hurle "LA PORTE !" Le déménageur réussit à la repousser et les autres mettent la barre en place. Sauvés, ils tombent à genoux sous le poids de la fatigue.
Là , le vétéran, après avoir descendu par la fenêtre les 3/4 zombies qui s'acharnaient sur la porte, tourne sa M16 sur eux, les fait enlever leur pantalons et remonter les manches de leurs chemises pour vérifier l'absence de morsure. Rà S, heureusement. Il leur dit que ça lui fait bien plaisir de les voir et les félicite d'avoir réussi à rejoindre la base sains et saufs (premiers regards interloqués). Les personnages, exténués, vont se coucher dans le salon et au premier, évitant la pièce fermée où Oswald leur dit de ne pas déranger sa femme.
La nuit
Mr Bush rêve qu'il accompagne sa petite fille Cindy au parc, il la pousse sur la balançoire. Elle rit, c'est chou-mignon, et il réalise qu'elle a disparu. Il la cherche partout, puis, tournant le coin d'un immeuble, il l'aperçoit de dos dans une ruelle sale. Il s'approche, la prend dans ses bras, elle tourne son visage putréfié vers lui et plante ses mâchoires dans sa carotide. Il se réveille en sursaut et coche du corps et de l'esprit (Cauchemards + attrition, manque de sommeil).
Joe quant à lui découvre la signification de "rien" ainsi que le fait qu'Oswald a vraiment une femme dans la chambre du premier étage.
Le matin
Seul à avoir dormi au premier, Emilio regarde par la fenêtre puis descend rejoindre les autres. Ils ont faim, trouvent la viande et la mangent avec appétit. Pas d'eau, argh.
Emilio (en premier avec la lampe) et Juliet (derrière) en cherchent à la cave. Le latino voit dans le rayon de sa lampe un jerrycan. Il se dirige vers lui, quand quelque chose l'attrape par l'épaule. Il retourne la lampe et constate que des cadavres pendent au plafond, séquelles, vomissement, toussa. Derrière, Juliet qui arrivait au bas de l'escalier fait de même en voyant ça.
Emilio remonte, trop nerveux mais Juliet insiste (passionnée). Elle trouve le jerrycan, le Ka-Bar, les têtes désoreillées, les entrailles pourrissantes, les vêtements découpés (qu'elle ne fouille pas), et les trous dans les cadavres. Re-séquelles. Elle explique en bref d'où vient leur repas du matin (séq... ouais bon vous avez compris, j'arrête là ).
Fin de matinée
Emilio va au premier, à la recherche de la radio avec laquelle Oswald communique avec le Colonel (ben ouais, il leur a dit lui parler régulièrement, il arrive "bientôt") et/ou de l'équipement. Il ouvre discrètement la porte de la chambre, constate qu'elle est vide en-dehors du lit, et ressort sans aller plus près d’icelui. Joe, par contre, y va. Il sait ce qu'Oswald fait la nuit, et il comprend enfin ce que "ramassée dans un bar de Saigon" voulait dire. Ben ouais, c'est une viet', comme ceux sur lesquels il tire. Séquelles.
En bas, pendant ce temps, ça se traîne un peu. Les deux personnages armés sont dans la pièce, ils ont compris qu'il faudrait tuer Oswald pour partir, mais ils n'en parlent pas ensemble. C'est mou.
Juliet commence à s'énerver, et pour faire bouger les choses (je sais qu'au pire il reste Jimmy), j'active "écervelée" combiné à (2e niveau de passionné) : elle attaque Oswald au Ka-Bar, sans préparation ni concertation. Elle rate 3x, se fait descendre, plus de Juliet.
Mr Bush, lui, insensible, s'en bat les rouflaquettes. "Quelle conne." Oswald tourne son M16 vers lui, et lui demande s'il y a d'autres infiltrés dans sa compagnie. Dénégations, rappel de son statut de vétéran WW2, la tension baisse.
Oswald balance le sac et le Ka-Bar de deux coups de pied, et jette le cadavre Ă la cave avec l'aide de Mr Bush.
Après-midi
Jimmy (Lionel) attire l'attention de Joe et Emilio. Ils parlent à travers la trappe entrouverte. Oswald entend du bruit, va voir si les soldats dérangent sa femme, Jimmy se re-planque, Oswald est rassuré et retourne à son fauteuil. Jimmy finit par sortir.
Emilio a pris le Ka-Bar et le sac. Il s'approche d'Oswald, lui demande s'il peut avoir un des magazines. Le GI se baisse pour attraper "le meilleur, celui avec miss July", et Emilio le frappe par surprise. Raté. Les deux s'entretuent (Ka-Bar dans la gorge, balle dans la tête), mais cette fois Mr Bush est venu participer (raté, mais au moins il a essayé, et il aurait pu finir Oswald si Emilio n'avait pas pu).
Joe et Jimmy sont dans le couloir du premier étage. Jimmy révèle que son père avait un pickup dont les clefs devaient être dans ses poches. Mr Bush monte, et réalise que la femme d'Oswald est une zombie. Il accuse le déménageur d'être infecté par elle, le ton monte, Joe veut détourner le révolver, le vieux redneck tire et le tue. "De toute façon, j'ai jamais pu encadrer les n* dans ton genre."
Incapable de remonter au grenier, Jimmy qui a assisté à ça, se réfugie dans un coin de la chambre d'enfant, prostré. Mr Bush descend chercher les clefs, et perd dans la cave son dernier point d'esprit. (Là , erreur de ma part : j'ai pas décrit en détail le personnage sombrant dans la folie vu qu'il devenait PNJ, mais filmographiquement, j'aurais dû, y'a plein d'images qui me viennent en tête après-coup.)
Epilogue
Le petit Jimmy entend des pas qui remontent lentement l'escalier, le vieillard a un large sourire et un regard complètement allumé, son revolver à la main et sa M16 dans le dos. Il s'approche. "T'inquiète pas petit, tout va bien se passer." Générique.
Au final
Joueurs super contents, Alain a déjà prévu d'acheter Sombre pour faire jouer dans son club, il m'ont demandé de les faire jouer d'autres scénarios (ça tombe bien, il y en a d'autres qui arrivent). "Great success", comme dirait Borat. Système très apprécié, ils sont effectivement convaincus qu'il remplit le cahier des charges (film d'horreur), tout va pour le mieux. Un seul nouveau trait testé, je crois : écervelé. J'y suis allé un peu fort vu les circonstances, mais c'est clairement un bon moyen de relancer une situation qui s'enlise.
Dernière modification par Gap (16 Sep 2012 08:57)
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L'amorce
Très efficace pour les mettre dans l'ambiance, comme déjà constaté... mais là , c'est un massacre. 1/4/5/6 pour les distances. Les zombies touchent quasiment à chaque tentative, et Oswald ouvre donc la porte après seulement 4 rounds (un mort là , c'est un poil prématuré quand même).
Justement ... Le cas ne m'est jamais arrivé, mais un mort là ... Ca pourrait peut être montrer que, vraiment, ils ne sont pas du tout en sécurité et la peur sur le scénar peut sûrement venir d'un mort dans les 10 première minutes.
D'autant qu'il reste Billy/Jimmy ...
Ca t'est déjà arrivé Johan ?
Là , le vétéran, après avoir descendu par la fenêtre les 3/4 zombies qui s'acharnaient sur la porte, tourne sa M16 sur eux, les fait enlever leur pantalons et remonter les manches de leurs chemises pour vérifier l'absence de morsure. Rà S, heureusement.
Juste parce que j'ai toujours du mal avec ce moment du scénar : comment as-tu "caché" la morsure de Joe à Oswald ?
Mr Bush rêve qu'il accompagne sa petite fille Cindy au parc, il la pousse sur la balançoire. Elle rit, c'est chou-mignon, et il réalise qu'elle a disparu. Il la cherche partout, puis, tournant le coin d'un immeuble, il l'aperçoit de dos dans une ruelle sale. Il s'approche, la prend dans ses bras, elle tourne son visage putréfié vers lui et plante ses mâchoires dans sa carotide. Il se réveille en sursaut et coche du corps et de l'esprit (Cauchemards + attrition, manque de sommeil).
Cool ! Ça a du être une super chouette scène !
Juliet commence à s'énerver, et pour faire bouger les choses (je sais qu'au pire il reste Jimmy), j'active "écervelée" combiné à (2e niveau de passionné) : elle attaque Oswald au Ka-Bar, sans préparation ni concertation. Elle rate 3x, se fait descendre, plus de Juliet.
Je ne sais pas ce à quoi correspond ce nouveau trait mais en tout cas rien qu'au titre "écervelé" il me semble que tu en as fait une très bonne utilisation !
Mr Bush, lui, insensible, s'en bat les rouflaquettes. "Quelle conne." Oswald tourne son M16 vers lui, et lui demande s'il y a d'autres infiltrés dans sa compagnie. Dénégations, rappel de son statut de vétéran WW2, la tension baisse.
Oswald balance le sac et le Ka-Bar de deux coups de pied, et jette le cadavre Ă la cave avec l'aide de Mr Bush.
What the fuck ! Enormissime !
Joe et Jimmy sont dans le couloir du premier étage. Jimmy révèle que son père avait un pickup dont les clefs devaient être dans ses poches. Mr Bush monte, et réalise que la femme d'Oswald est une zombie. Il accuse le déménageur d'être infecté par elle, le ton monte, Joe veut détourner le révolver, le vieux redneck tire et le tue. "De toute façon, j'ai jamais pu encadrer les n* dans ton genre."
Du coup tu n'as pas utilisé ton "rien" ?!
Epilogue
Le petit Jimmy entend des pas qui remontent lentement l'escalier, le vieillard a un large sourire et un regard complètement allumé, son revolver à la main et sa M16 dans le dos. Il s'approche. "T'inquiète pas petit, tout va bien se passer." Générique.
Tien, ça me fait penser à une autre fois où j'ai joué le scénar et il s'est passé la même chose, sauf que le Mr Bush n'était pas à 0 en esprit, juste à 2 ou 3 ... "Pervers" ... Comme quoi ce pauvre petit inspire de biens tristes faits ...
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Juste parce que j'ai toujours du mal avec ce moment du scénar : comment as-tu "caché" la morsure de Joe à Oswald ?
Tout simplement parce qu'il étudie les membres et pas le torse. La morsure est bien placée, et cette vérif ratée par Oswald sert à rassurer les PJ et éviter qu'eux fasse une meilleure vérification.
Gap a écrit :Joe et Jimmy sont dans le couloir du premier étage. Jimmy révèle que son père avait un pickup dont les clefs devaient être dans ses poches. Mr Bush monte, et réalise que la femme d'Oswald est une zombie. Il accuse le déménageur d'être infecté par elle, le ton monte, Joe veut détourner le révolver, le vieux redneck tire et le tue. "De toute façon, j'ai jamais pu encadrer les n* dans ton genre."
Du coup tu n'as pas utilisé ton "rien" ?!
PUTAIN, J'AI OUBLIE CA !
Il aurait dû se relever et lui sauter dessus pendant qu'il redescendait l'escalier... Bon, la dernière image aurait été moins bien, je préfère avoir un type fou qu'un mort-vivant pour celle-ci.
Ou alors attendre qu'il soit remonté fou et après sa dernière ligne, le gamin voit le zombie l'attaquer dans le dos. Mais pas super comme conclusion - après on fait quoi ? Le gosse sort par la fenêtre pour se faire bouffer ou il reste pour se faire bouffer ?
En fait j'aime mieux la version jouée
Dernière modification par Gap (16 Sep 2012 10:38)
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Gap a écrit :L'amorce (un mort là , c'est un poil prématuré quand même).
Justement ... Le cas ne m'est jamais arrivé, mais un mort là ... Ca pourrait peut être montrer que, vraiment, ils ne sont pas du tout en sécurité et la peur sur le scénar peut sûrement venir d'un mort dans les 10 première minutes.
D'autant qu'il reste Billy/Jimmy ...
J'ai envie de dire que c'est pas top quand même, parce que le gosse n'est pas très Oswald-compatible, donc pour la partie nuit+matin il faut faire sans lui. Donc un joueur mort pendant l'amorce, c'est plutôt fâcheux.
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sangohan357 a écrit :Gap a écrit :L'amorce (un mort là , c'est un poil prématuré quand même).
Justement ... Le cas ne m'est jamais arrivé, mais un mort là ... Ca pourrait peut être montrer que, vraiment, ils ne sont pas du tout en sécurité et la peur sur le scénar peut sûrement venir d'un mort dans les 10 première minutes.
D'autant qu'il reste Billy/Jimmy ...J'ai envie de dire que c'est pas top quand même, parce que le gosse n'est pas très Oswald-compatible, donc pour la partie nuit+matin il faut faire sans lui. Donc un joueur mort pendant l'amorce, c'est plutôt fâcheux.
Bien vu !
Plus globalement, excellent et très intéressant feedback. C'est très instructif de découvrir un autre déroulement de partie, en dehors du final habituel avec la grange, le pick up...
What the fuck !
Ah non ! C'est un autre jeu ça !!!
Dernière modification par Badury (16 Sep 2012 15:07)
"Il n'y a pas de lumière sans ombre" (Aragon)
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