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Suck my dice critique Sombre HS1
Sur son blog, Marion Amarres dit ce qu'elle pense de mon recueil de nouvelles et ça me fait tout bizarre. Il s'agit de la première vraie longue critique de mon taf littéraire est c'est un petit peu weird, je l'avoue. Dans le bon sens du terme, hein : ça me fait grave plaisir qu'on s'intéresse à ce que j'écris en marge de Sombre. C'est juste que j'ai pas trop l'habitude.
Ça se lit ici et ça spoile pas mal. Vous êtes prévenus.
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Je viens de lire toutes ces nouvelles et shorts.
Je ne me vois pas faire un retour objectif. Je n'ai pas la culture artistico-littéraire pour y prétendre.
L'art étant je pense subjectif de manière exponentielle, une fois le minimum technique maîtrisé voire plus par l'artiste, le reste devient vite une histoire de goût individuel, la marge d'erreur d'un avis se voulant objectif est par conséquent vite énorme.
Sans compter l'inertie de l'artiste. Ici j'ai lu HS1 car je connais Sombre et son auteur. L'effet boule de neige, ou plutôt boule carrée en béton vu la difficulté pour la faire rouler vers le succès, compte aussi pour beaucoup dans l'appréciation d'une oeuvre.
Donc avis 100% subjectif =
C'était le résumé. En détails :
- J'aime bien le style d'écriture. Lisant S. King en anglais, je ne supporte pas les traductions sauf quand j'en ai pas le choix, je retrouve ce style percutant. Ça se lit vite, ça tape, ça claque, c'est comme un 12/6 en Classic.
- Boy Meat Girl, ultra fan. En même temps depuis que j'ai joué à Vampires the Masquerade Coteries of New-York et l'autre jeu-vidéo semblable, je suis fan des vampires. Ce style vampire urbain prédateur sexuel assassin froid, j'adore. On peut mélanger sexe et horreur à fond.
- Patient zéro. Celle la met mal à l'aise. King a raison de dire que rien n'est plus horrible que l'être humain, et là on est en plein dedans. Moi j'ai juste lu l'histoire d'un mec qui débloque. Soit il avait ça en lui, soit il a une tumeur au cerveau. Le meurtre froid de sa famille dans un pur délire, c'est plus effrayant que Satan en personne m'envoyant en vacances à Pandemonium. L'un sert à faire peur, l'autre arrive vraiment !
- Les âmes captives. Génial aussi. Les bouts d'histoires en eux-mêmes et les liens avec le reste du zine.
- BLAM ! Troublant aussi, de l'horreur du quotidien à la King. Le genre de truc qui peut arriver à tout à chacun.
Le mélange érotisme/sexe-horreur/frayeur est un bon duo. Deux sensations fortes primaires, éléments fondamentaux de l'existence, l'un en principe donnant la vie, l'autre la mort, et les deux se mélangeant parfois. Ca me fait penser au travail de H.R. Giger dont je suis ultra-fan. Ce mélange sexe-mort est très percutant.
Effectivement un hors-série un peu loin du jeu de rôle, mais pas mal d'informations réutilisables pour créer des personnages et antagos, donc pas non plus complètement déconnecté.
Dernière modification par Sky Marshall (14 Jul 2023 22:58)
I only have one rule — Everyone fights, no one quits. You don't do your job, I'll shoot you.
Mon blog : La MenuiZerie
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Je ne me vois pas faire un retour objectif. Je n'ai pas la culture artistico-littéraire pour y prétendre.
Même avec toute la culture du monde, aucune critique n'est objective car aucune ne peut l'être. Nous sommes humains, donc par définition subjectifs. Tout ce qu'on demande à un critique, qu'il soit amateur ou pro, c'est d'éclairer sa subjectivité. Nous faire comprendre pourquoi il pense et ressent ce qu'il pense et ressent. En un mot, argumenter.
L'effet boule de neige, ou plutôt boule carrée en béton vu la difficulté pour la faire rouler vers le succès, compte aussi pour beaucoup dans l'appréciation d'une oeuvre.
Tout à fait. Souvent, il faut le temps de se faire le palais. Il peut y avoir un apprentissage.
Donc avis 100% subjectif =
Merci monsieur Sky, tu me fais ma journée.
c'est comme un 12/6 en Classic.
Best compliment ever !
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