[S8] AMAM et NASM

Johan Scipion · 07 Jun 2014 12:54

Pour parler de A man after midnight (AMAM) et Not another slasher movie (NASM), slashers publiés dans Sombre 8.

Parties avec Johan

+ Crash test AMAM

+ NASM à Eclipse 2015

AMAM sans Johan

+ Aellle

+ DeathAmbre

+ Anak InChains

+ Lucas-C

Johan Scipion · 16 Jul 2014 02:16

Crash test AMAM

Ce soir à l'IRL Opale, du playtest comme je n'en avais pas fait depuis longtemps dans un bar : 1h40 de jeu non-stop. Sportif mais ultra jouissif. Rhaaa bon sang, ce scénario fonctionne ! Et du premier coup encore, ça fait plaize de chez plaize.

Ça s'appelle A man after midnight (AMAM donc) et c'est, sous un vernis doucement parodique (putain, on s'est bien marrés !), un slasher pur et dur. In ze règles de l'art, parfaitement. Je suis super content car ça fait des éons que je me creusais la tête pour en écrire un. Et bin ouala, je l'ai mon slasher pur jus !

Trooop cool. bcwub

Bon, je suis encore loin de pouvoir le mener pour 22 joueurs. De toute façon, je n'ai pas toutes les aides de jeu adéquates. Mais à 5 déjà, ça l'a bien fait, alors qu'à la base, je craignais un peu de dépasser 4. Une chose à la fois, hein. On rode en petit comité, on verra le massivement multijoueur plus tard.

En fin de soirée, un Dracula à l'arrache avec une table de gars sympas mais gentiment bourrés. Ultra chaotique, forcément. Grosse satisfaction cependant car le scénar commence à vraiment bien tourner.

Bilan : une bonne séance de playtest. Content, Johan.

Groumphillator · 17 Feb 2019 17:35

Salut Johan.

Comme tu le sais j'ai -enfin- en ma possession ton concept album que j'adore (c'était gagné d'avance ceci dit, étant un inconditionnel de slasher).

J'ai cependant une question que je vais essayé d'évoquer sans trop en dire sur le scénario NASM (et notamment son segment OPO). Bon il va sans dire que si j'ai été absolument convaincu par AMAM je kiffe et surkiffe l'idée de NASM (que j'avais déja mis en oeuvre avec d'autre type de jeu d'ailleurs).

Bon, bref.

Ma question est simple : comment met-tu en oeuvre OPO, en tout cas dans son introduction ? Tu utilise des déguisement ? Des effets spéciaux type maquillage.... ? Autre chose.... ?

D'ailleurs.... Personne ne l'a joué ? Toi même, tu n'a aucun retour a faire dessus ?

Légère censure anti spoil. - J.

Johan Scipion · 17 Feb 2019 22:06

Groumphillator a écrit :

ton concept album que j'adore (c'était gagné d'avance ceci dit, étant un inconditionnel de slasher).

Oulala non, rien n'est *jamais* gagné d'avance, et c'est une bonne part de la difficulté de mon boulot (et de son intérêt aussi). Ce n'est pas parce qu'on aime un (sous-)genre en général qu'on va aimer tel ou tel traitement en particulier. Sinon, le rôliste lambda ne serait jamais déçu par un jeu med-fan.

Du coup, ravi que S8 te plaise. bierre

je kiffe et surkiffe l'idée de NASM

Merci, ça aussi ça fait plaisir.

(que j'avais déja mis en oeuvre avec d'autre type de jeu d'ailleurs)

M'étonne pas. L'idée en question est vieille comme le hobby. Comme souvent dans Sombre, l'enjeu n'est pas du tout l'originalité (l'horreur cinématographique est super balisée), mais la pertinence du traitement.

Tu utilise des déguisement ? Des effets spéciaux type maquillage.... ? Autre chose.... ?

Aucun accessoire d'aucune sorte. Tout à la parole. Old school style.

Toi même, tu n'a aucun retour a faire dessus ?

J'ai mis tout ce que j'avais à dire dans S8.

Ah, il y a aussi le CR d'Eclipse 2015. J'y avais mené un NASM en nocturne (la photo correspond à cette démo). Ma meilleure partie avec ce scénar, qui était alors arrivé à maturité.

Groumphillator · 18 Feb 2019 09:32

Johan Scipion a écrit :

Tu utilise des déguisement ? Des effets spéciaux type maquillage.... ? Autre chose.... ?
Aucun accessoire d'aucune sorte. Tout à la parole. Old school style.

Alors j'avoue que je ne comprend pas l'intro (enfin le second acte) de OPO. Tu les attend dans la pièce où tu cries et leur explique ce qu'ils voient ?

Toi même, tu n'a aucun retour a faire dessus ?
J'ai mis tout ce que j'avais à dire dans S8.
Ah, il y a aussi le CR d'Eclipse 2015. J'y avais mené un NASM en nocturne (la photo correspond à cette démo). Ma meilleure partie avec ce scénar, qui était alors arrivé à maturité.

Interessant. Le mettre en oeuvre en conv doit etre compliqué... D'ailleurs on voit sur ta photo le gars a l'arrière qui assiste a la partie et qui a l'air passionné par ce qu'il entend... :p

Dernière modification par Groumphillator (18 Feb 2019 09:32)

Johan Scipion · 18 Feb 2019 09:48

Groumphillator a écrit :

Alors j'avoue que je ne comprend pas l'intro (enfin le second acte) de OPO. Tu les attend dans la pièce où tu cries et leur explique ce qu'ils voient ?

Tu veux dire le premier paragraphe de la p. 58 ? Je le roleplaye.

Relis attentivement le paragraphe précédent, Twist and shout p. 57. J'y explique qu'on reste à table et qu'on continue à jouer.

Aellle · 12 Oct 2019 08:39

Une question sur AMAM. Le briefing est vachement explicite, mais j'ai mal compris une chose, qui me laisse dans le vague.
Le climax arrive avec la mise en jeu du joker visible, et le fait qu'on passe donc en play to win. Est-on explicite à ce sujet dès le briefing, ou cela est-il implicitement et fortement suggéré puisque les joueurs le comprennent facilement de façon extra et intradiégétique, car il n'y a plus beaucoup de jokers, que l'orage éclate, que la fête s'arrête etc.?
Merci.

Une autre question, j'imagine que ce scénario passe bien avec des inconnus, débutants et tout le reste?

Johan Scipion · 12 Oct 2019 12:29

Aellle a écrit :

Le climax arrive avec la mise en jeu du joker visible, et le fait qu'on passe donc en play to win. Est-on explicite à ce sujet dès le briefing

Oui.

Le paragraphe qui en parle (On me voit plus, on me voit - S8 p.35) est une sous-section, l'avant-dernière, de la section Briefing (commencée en S8 p.32).

Mais comme tu es déjà le deuxième qui me pose la question, j'en déduis qu'il faut que j'améliore mon texte. Je vais le retravailler pour la prochaine édition de S8. L'enfonçage de portes ouvertes a parfois (souvent) du bon. ^^

Merci de ton retour. yes

Une autre question, j'imagine que ce scénario passe bien avec des inconnus, débutants et tout le reste?

Oui, je l'ai mené dans des bars avec des inconnus. Et même en animation avec des timides. Comme je l'explique dans l'édito, le slasher est le langage universel de l'horreur cinématographique.

Aellle · 12 Oct 2019 12:54

Johan Scipion a écrit :

Le paragraphe qui en parle

Je m'en doutais bcroll .

Johan Scipion a écrit :

L'enfonçage de portes ouvertes a parfois (souvent) du bon.

Oui, ce briefing est long et c'était pas clair pour moi, si c'est ou non ce qu'on disait à la table. Répétez, répétez, répétez, et les gens comprennent.

Johan Scipion a écrit :

dans des bars avec des inconnus. Et même en animation avec des timides.

Wunderbar.

Merci.

Aellle · 21 Oct 2019 19:53

CR A Man after Midnight

Nous étions quatre dont une joueuse que je connaissais plus deux inconnus, pas de débutant mais premier Sombre pour eux. Jamais joué d'horreur, ni vu/lu d'horreur, encore moins de slasher.

Après-midi : salle du club de jdr. Pas mal, graaaande salle vide (il n'y avait que nous), avec la tramontane qui claquait les portes de temps à autre.

Overlord, puis Fastfood Massacre (à leur demande), puis AMAM.

Durée : 1h30-2h15 en gros, briefing compris.

Matos : un joueur avec son smartphone, chargé de gérer la BO (la chanson d'ABBA exclusivement).

Résumé partiel :

La descente de Bobby

En haut de la tour des pompiers, pépouze, Bobby fume pétard sur pétard, et, malgré la pluie, il contemple la nature. Putain, man, c'est trop beau quoi pense-t-il. Comme l'orage s'intensifie, il décide de descendre et de rejoindre la soirée. Plus possible d'allumer son oinj avec ce vent de toutes manières. Une fois en bas, dans le petit bois, il croise Gary, le maître-nageur, en slip de bain, les genoux écorchés, la tête en plein badtrip. Il ne comprend pas trop ce qu'il lui raconte, mais ça a l'air marrant. Seulement, entre deux arbres, aux lueurs de la teuf, la silhouette du boogeyman apparaît, un kukri sanglant dans une main, le corps sans tête de son dealer préféré dans l'autre. Alors, ça fait « tilt » dans la tête de Bobby. Les pièces du puzzle s'assemblent : oui, on va courir jusqu'au parking et monter dans la voiture de sport de Gary. Arrivés en vue du totem, Gary réalise avec amertume qu'il est en slip de bain : ses clefs sont restées dans la réserve nautique, dans son futal, poche de droite. Là où il a croisé Cyclope pour la première fois. Le psychokiller sur les talons, ils entrent dans la réserve mais freinent des quatre fers : au bout de la réserve, Cyclope s'acharne sur le cadavre de Priscilla, la dernière conquête de Gary. Le pantalon est entre eux. On se rejoint à la caisse mec, prie pour moi, alors Bobby court, mais Cyclope est aussi sur sa route, et il tente le tout pour le tout : fermer les yeux, et courir vite. Le dieu des rastas veille sur Bobby, car il se prend une large estafilade, et semble à présent courir seul dans la nuit, dépassant le totem et le réfectoire, il s'enfonce dans les bois. Avec bonheur, il entend la voix de Gary, qui court de l'autre côté du bois : il s'en est sorti, il doit avoir les clefs !

Bobby, les bronches en feu, arrive au croisement. Sur sa gauche, il devrait voir Gary. En face : le parking. Il y a un type louche devant la voiture de sport, qui semble s'embrouiller avec le dirlo et son sous-fifre, le jardinier. Le dirlo tremble et a carrément sorti le fusil de chasse. Mais Bobby pense à Gary. Merde. À bien y regarder, il le voit, allongé dans le chemin. Merde. Il bouge encore ! Bobby s'élance vers son pote. Il s'accroupit, ramasse les clefs d'une main et tente de se rappeler sa formation Premiers Secours Civiques niveau 1 de l'autre. Merde. Une grosse main gantée de noir dépasse des fourrées, elle tient un bras de Gary et agite son cadavre. Un éclair claque. La lumière se reflète, l'espace d'un instant, sur l'oeil blanc, et le kukri, en contre-plongée. Bobby court vers le parking, quelques dreds en moins. Merde. Cyclope est là, entre lui et la voiture bleue. Bobby ferme les yeux et court très fort. Il entre dans la caisse, enfin. Merde. Un coup de feu. Merde. Les clefs sont tombées entre le levier de vitesse et le frein à main. Derrière lui, la tête du directeur vole, et le jardinier court. Bobby met le contact et démarre. Dans le rétro : le vieux fou qui vit dans les bois, court lui aussi vers la voiture. Frein à main, marche arrière, la manœuvre va être tendue. Le jardinier court, se préparant à se faire faucher, mais d'un bras vigoureux, Cyclope balance son arme droit vers Bobby. Merde. Le kukri se plante dans le volant. Les deux autres sautent dans la caisse, et Cyclope est presque sur eux. Bobby parvient à extraire l'arme, et démarre en trombe. Il négocie mal le deuxième virage, et la voiture se prend la maison du gardien de plein fouet. « Vous avez mis vos ceintures au fait ? » Merde. Bobby se prend le volant en pleine poire, et reste affalé sur le klaxon. Il faut toujours mettre sa ceinture les enfants, c'est la morale de mon CR, moi j'la trouve chouette.

Remarques :

Retours

Très simple à maîtriser. Avec quelques difficultés (mineures) néanmoins, sur lesquelles je reviens plus bas. Les joueurs ont adoré, la pression était là, ils étaient dedans. Côté meneur, je n'avais pas eu vraiment l'impression qu'ils étaient sans cesse sous pression, du moins à ce point, mais ils m'ont assuré du contraire. On n'a pas une minute. On essaie de survivre mais on sait qu'on va mourir. Etc. On s'est éclaté dès le briefing et tout du long. Que du bon.

Le problème d'Ursula

En préparant le scénario, les tuiles plus exactement, une remarque m'est venue : un peu compliqué, le passage sur la mise en place de la pioche. J'ai mis une quinzaine de tuiles dans la pioche, deux jokers sous Bobby (le PJ-R), Ursula en sixième ou septième position (donc en troisième ou quatrième joker, vu que, à trois joueurs, trois tuiles étaient piochées en début de partie). Ça l'a fait nickel. Le passage le moins clair pour moi est le suivant. Il est écrit qu'Ursula doit être en N+1, donc elle est piochée en premier Joker. Sauf qu'il est également écrit qu'elle arrive ainsi à un moment où « la partie est déjà bien lancée ». Je me suis fié à cette phrase-ci et l'ai mise en troisième/quatrième piochée.

Le climax

Là j'étais en difficulté, je raconte. Après la mort de Bobby, la caisse redémarre. Ils sont deux, avec une serpette, une machette et un kukri. Eddie au volant. Je visais bien sûr la FG, donc il me fallait jouer à mi-chemin : ni trop impitoyable, ni trop cool. Jet de chance pour la barrière relevée. Elle est relevée. Cyclope sur la route, l'air pas content sans son arme, il fait craquer ses poings et son cou. Jet de conduite en attaque : un trois. Cyclope est dégommé, la voiture roule à toute berzingue vers Lakewood. Générique. On se détend. Le générique s'interrompt. On se retend. Cyclope est assis, côté passager avant, son kukri en main (tant pis pour l'ubiquité). Eddie, qui conduit, accélère et saute du véhicule en marche (espérant que la voiture s'encastre dans un arbre). Ike, à l'arrière (c'est le seul à avoir mis sa ceinture), tire d'un coup sec sur le frein à main. Eddie roule dans le fossé, mutilé mais en vie. Cyclope traverse le parre-brise. Pendant qu'il se relève. Ike passe au volant et se fait la malle. La voiture disparaît dans la nuit, Eddie se relève face à Cyclope, deux kukris en main. Fin.
Je m'en suis plutôt bien tiré, mais ça aurait pu être autrement. Mon conseil : se préparer à ce moment avec un catalogue de ressources (Cyclope dans la voiture, accident, panne de Gary, barrière etc.) Ce satané Bobby ne faisait faire à Cyclope que des des 6 et un malheureux 2.
Là où j'ai merdé c'est pour l'épilogue. D'un côté Ike, l'ermite des bois, recherché dans tout le pays à cause du massacre. J'aurai dû en rester là mais j'ai ajouté la fin suggérée avec Eddie, tremblant et errant dans le charnier du camp, serpette sanglante serrée contre lui. Arrêté et fini à l'asile. Dommage, car redondant et 2 survivants au lieu d'un, mais pas trop grave.

Joueurs

Ce qui est appréciable, c'est que les joueurs font tout le jeu. Mais ça pose des difficultés auxquelles il faut être préparé. Même si on le leur dit au briefing, il faut qu'ils comprennent que c'est eux qui font vivre le film, et c'est pas toujours évident. Par exemple, le joueur de Bobby savait que Gary était mort, qui plus est pas à l'endroit du cadavre. Mutilé, il avait une chance sur 6 de survivre. De plus, ce joueur savait aussi que le jardinier avait sa voiture garée sur le parking et les clefs dans la poche. Enfin, comme c'était le climax, on est tenté et en droit de jouer la gagne. Mais c'était cool et cinéma, alors il est allé sauvé Gary. Pas certain qu'en début de partie il aurait joué de même.
Ce que j'ai fait : valoriser toute décision qui rajoute au jeu. Les joueurs l'ont vite compris, mais j'étais un peu inquiet au début. Cela ne fait que confirmer ce qui est dit dans S8, mais j'insiste. Une fois quelques décisions bien valorisées, tout le monde comprend ce qui est fun. Mon conseil : tendez des perches clichées et enthousiaste, et sautez à pieds joints dans les bonnes idées.

Mais je veux aller à la teuf moi !

Une joueuse tentait de rejoindre la fête systématiquement, avec tous ses persos. J'ai fini par la laisser entrer, pour éviter un effet capilotracté et parce que, bon, c'est du jdr après tout. Kim, prof de macramé ivre, rejoint la soirée et s'écrie « Alcooooool ! », tout le monde renchérit et repart de plus belle. Je me dis : « Ouf, elle pioche un autre perso et on repart ». Sauf que Kim a Faveur, et demande au mec le plus populaire de faire en sorte qu'on barricade la maison. La joueuse commence a carburer et à trouver plein d'idées avec un Happy End en ligne de mire. J'ai réagi en décrivant la soirée, avec ,entre autres, les malles de costumes ouvertes et les gens déguisés, l'air de rien. Puis les counselors se mettent à bouger les meubles. Kim remarque un grand type en noir, un verre de bière à la main, poussant sans souci une commode de l'autre. Kim demande qu'on se méfie de ce type, qui a disparu, mais on lui répond qu'une des malles contenait plein de cagoules comme ça. Kim décide alors de faire une évacuation immédiate de tous les convives, mais le mouvement est un peu lent, il sort seul avec le type qui lui doit une faveur, et tombe sur Ursula, qui me sort un beau 3 tout frais. Merci l'amie.

Quelques moments sympas
Qui peuvent vous donner des idées.

La prof de Yoga nue qui barricade l'infirmerie, regarde par la fenêtre, jumpscare avec la tête de Cyclope face à elle. Elle tombe, se relève, et là Zoe se pointe par la porte, fermée, et tente de l'ouvrir de force. La prof panique et saute par la fenêtre, ceuillie par Cyclope. Quand Zoe parvient à entrer, la fenêtre baille, les rideaux poussés à l'intérieur par le vent. Elle regarde par la fenêtre, et voit les deux cadavres. Elle sort et prend le kukri, mais la main de Cyclope se referme sur son bras. Elle parvient à s'échapper et va dans la cuisine, où elle avait apperçu la cuisinière : « Qui es-tu ? Je suis Ursula, et je suis possédée par Cyclope ». « Où es-tu ? Dans la cuisine. » « Que fais-tu ? J'attaque Zoe avec mon hachoir à viande ! »
Le chien qui se fait gratouiller la tête par un inconnu, qui s'avère être Cyclope.
Les bruits derrière les toilettes ? Juste un raton-laveur. Merde : il déterre un bras.
La comptable réfugiée dans le bureau. On toque à la porte arrière. Judas. Personne. On toque à la porte avant. Hésitation. Judas. Kukri qui traverse la porte. « P****n, j'aurais jamais dû y aller, je le savais ! »
Le meilleur moment selon moi : quand, en plein climax, Bobby démarre enfin la voiture, qu'Eddie décide de fuir, sachant pertinament que Cyclope a droit à son attaque, qu'il a une chance sur deux de le sécher, et que Cyclope lance son kukri sur Bobby. Il ne l'avait jamais fait de la partie, et tout le monde fut surpris. Le temps s'est arrêté pendant que le dé roulait. Ils ont vraiment dû prier très très fort pour un 6, parce que moi, j'étais certain de l'avoir, ce satané rasta.
Durant cette partie, Ursula est vraiment tombée sur le bon joueur. J'avais presque l'impression de mener à deux durant un petit laps de temps. Je lui ai accordé de la faire apparaître où il voulait, un peu comme Cyclope, ce qui a payé plusieurs fois, entre autres quand Kim a essayé de sauver tout le monde (c'était plus cinéma de tomber sur elle, car moins attendu).

Conclusion
Hâte d'y rejouer. N'hésitez pas : il est beaucoup plus simple qu'il n'y paraît. Mais... avec un joueur, c'est bien ?

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#1 07 Jun 2014 12:54

[S8] AMAM et NASM

#2 16 Jul 2014 02:16

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