illustration Greg Guilhaumond
Sombre est un jeu de rôle pour se faire peur comme au cinéma. Chaque partie est un film d'horreur imaginaire dans lequel on joue des victimes.
Fascicule A5 de 72 pages, Sombre 8 est consacré au slasher. Il contient un setting, un compte rendu de partie et deux scénarios pour Zéro.
Pour le commander, c'est lĂ .
Blurb
Sombre 8 est mon concept album, un numéro construit autour d'un décor unique, un camp de vacances américain, et d'un sous-genre du cinéma d'horreur, le slasher. Au sommaire, le setting en question, un compte rendu de partie et deux scénarios. L'un d'eux présente la particularité d'être le premier scénario officiel de Sombre jouable en configuration 1 meneur + 1 joueur.
Camp Indian Lake est un camp de vacances qui rappelle beaucoup celui de Vendredi 13 : un lac, la forêt, des chalets. Le biotope idéal des boogeymen à machette. Ce décor prêt à jouer est livré avec son plan format A5, sa description détaillée, une douzaine d'accroches de scénarios et quatre antagonistes.
The Y girl from the deep est le récit d'une partie improvisée à ma table dans le setting Indian Lake. Il s'agit d'un survival horrifique joué avec le story deck, l'aide de jeu drama dark publiée dans Sombre 7.
A man after midnight est un slasher old school inspiré de Vendredi 13. Ce scénario se déroule à la fin des années soixante-dix dans Camp Indian Lake. En ouverture de la haute saison, une soirée d'intégration entre moniteurs. Rien d'extraordinaire, la petite fête a lieu tous les ans à la même date. Mais cette fois-ci, un psycho killer armé d'un kukri rôde dans les bois. Il va y avoir du sang et des morts.
Not another slasher movie est un méta-slasher, dans la veine de Scream. Ce scénario se déroule de nos jours. On y joue de jeunes rôlistes américains qui ont décidé de jouer une partie de Sombre à Camp Indian Lake. Leur scénario, A man after midnight bien sûr, s'inspire de la tragédie sanglante qui a conduit à la fermeture du camp il y a plusieurs dizaines d'années. Mais le Mal rôde encore dans les bois...
Sommaire
+ Setting : Indian Lake
Un camp de vacances américain prêt à l’emploi
+ Feedback : The Y girl from the deep
Une impro Classic dans Indian Lake avec le story deck
+ Scénario : A man after midnight
Un slasher old school pour Sombre zéro
1 à 7 joueurs – 1 à 3 heures
+ Scénario : Not another slasher movie
Un méta-slasher pour Sombre zéro
3 à 5 joueurs – 2 à 3 heures
+ 8 pages d'aides de jeu
Feedback
+ On discute de A man after midnight et Not another slasher movie ici.
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NASM .... , je vais devoir le relire et le bosser plusieurs fois pour bien l'intégrer , c'est chiader et c'est rien de le dire :) grosse surprise !
(J'ai tout lu comme d'hab )
juste une question ^^: Combien on fait le tout dernier scénario en entier sans fuir ta table ( en conv) sans Fuir ? XD
je l'attendais avec hâte , je l'ai ce Sombre , le truc c'est qu'il va falloir que je choisisse mes victimes ( peut être autres que mes habitués , ou un mixe) cause je suis pas sûr que tous iront ou voudront aller au bout de NASM , et ça "embête car je veux le faire , le tester du moins .
J'avoue que celui-ci particulièrement me botte ^^
Merci !
Hors ligne
J'ai lu Sombre 8, ce qui m'a pris un peu de temps malgré le format, densité oblige. Comme d'habitude, Johan Scipion blinde ses recueils jusqu'à la gueule, avec un style millimétré ultra efficace.
Au programme de cet opus dédié à l'horreur en mode slasher movies :
- un décodage du genre et son adaptation au jdr (notamment comme intégrer la mortalité avec régularité sans "tuer" la partie).
- un setting type ultra détaillé et convaincant
- une myriade de pistes pour l'utiliser avec différentes thématiques, sous différentes saisons et même sous différentes époques.
- une brouette de PNJ qui sont les antagonistes d'un feedback de partie (facilement réutilisable, en totalité comme en partie).
- un scénario type ultra efficace et présenté à la perfection
- un second scénario, tout aussi bien présenté, mais plus "expérimental", qui pour une histoire de goûts tout à fait personnels est moins ma tasse de sang. (Mais vraiment super intéressant à lire pour sa logique et sa "construction".
- les aides de jeux nécessaires, plans, fiches de PNJ et de PJ.Bref, comme d'habitude c'est une leçon d'écriture, de playtest et de game design.
Cerise sur le gâteau, l'édito annonce in scoop et la sortie prochaine d'un Sombre Max, dans le prochain numéro.
I N C O N T O U R N A B L E
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Sur son blog, Yanick Porchet critique Sombre 8
Johan parle de cet opus comme son concept album, et encore une fois, ça devient énervant, c’est la description qui convient. Le thème de ce numéro est le camp Indian Lake, un setting dont ceux qui suivent un peu les pérégrinations de l’auteur ont déjà entendu parler. On commence donc par la description du setting, un camp de vacances américain très convaincant, nourri par de multiples PNJs qui donnent vie au lieu et vous rendront impatient d’y lancer vos vict… vos joueurs ! Après ça, un petit feedback sur une partie improvisée dans ce setting particulier, utilisant la création de personnage avec le story deck de Sombre 7. Johan se prête très bien à l’exercice du feedback, c’est clair, c’est parlant, c’est quasiment un scénario supplémentaire pour nous.
On termine ce numéro par deux scénarios pour Sombre Zéro se déroulant dans le setting d’Indian Lake. Le premier se déroule pendant les 70’s et reprend tous les codes du slasher movie, on a là toutes les ficelles pour réussir un scénario dans ce genre d’horreur en permettant aux joueurs d’incarner des personnages successifs, les morts s’enchaînant quand même à grande vitesse dans la pure tradition du slasher. Le deuxième est un peu particulier, et je ne peux pas trop en dire de peur de déflorer l’intrigue et la surprise, sachez cependant que trois niveaux de jeu s’imbriquent. Un peu compliqué à mettre en place, il faut vraiment prendre le temps de le lire à fond et de bien le comprendre, mais il promet une expérience de jeu inoubliable. Bien entendu, les pages centrales du magasine contiennent toutes les aides de jeu qu’il vous faudra.
L'article complet ici.
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En ce qui concerne les scĂ©narios, mes prĂ©fĂ©rences vont Ă
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Not Another Slasher Movie
Les scénarios de Johan Scipion pour Sombre sont toujours de très haut niveau, et celui qui se trouve dans le numéro 8 de la revue est encore plus mieux que mieux. Il éclate littéralement le plafond.
Je ne veux pas spoiler, donc c'est difficile d'expliquer pourquoi ce slasher est si génial. Disons que parmi ma bibliothèque relativement exhaustive, c'est le seul scénario que j'ai lu qui ne semble être capable de susciter l'horreur panique chez les joueurs. Je trouve qu'atteindre ce sentiment est pratiquement impossible en JDR. On peut s'en approcher, mais généralement les scénarios proposent plutôt du fantastique (au sens de cinéma fantastique), du gore, ou reposent sur des artifices de mise en scène comme le jump scare. Et si finalement on peut être choqué, mal a l'aise ou craindre pour l’état de son personnage, cela ne déteint généralement pas sur le joueur. Il me semble que NASM est capable de rapprocher ces sentiments des participants.
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Sombre 8
Déjà , la meilleure couverture de Sombre à mon goût. Et puis un thème qui me parle : le Slasher. Cet opus démarre par un setting très à propos : un camp de vacances à l’américaine. Typique, mais savamment décrit, avec ce qu’il faut de lieux propices : un radeau (le truc qui m’a vraiment emballé), l’île au milieu du lac (parce qu’il y a un lac, of course), le totem, les baraquements … De quoi y passer du temps de jeu !
Et donc, deux scénarios de prévu. Le premier est un gros slasher 70s. Ambiance « Vendredi 13 » revendiquée, il propose surtout une façon vraiment cool de faire couler le sang : un cast fourni. Les joueurs jouent des victimes, et meurent facilement. Et prennent une autre victime. Et une autre. Malin ! Et bien dans le ton. Le psycho-killer est bien foutu aussi. Énigmatique, bad-ass et ultra-violent. Tout ce que j’aime.
Le second est plus spécial, et propose une sacrée mise en abîme. Je n’en dirai pas plus. Et si je le fais jouer un jour, ce sera avec des gens « de confiance ». Parce que c’est un scénario tendu, complexe et qui me semble périlleux à mener. C’est bourré de conseils, mais je sens qu’il faudra booster l’expérience avant.
L'article complet ici : http://www.gulix.fr/blog/2019/04/01/tou … us-sombre/
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