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Oui, je me suis fait la même remarque. Ce serait l'occasion, je n'ai pas encore essayé.
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Ca faisait longtemps que je n'avais pas fait Sombre (enfin si, j'aime bien faire découvrir à ceux qui ne l'ont pas encore joué House of the rising dead), où en tout cas que je n'avais pas essayé un nouveau scénario.
Je me suis fortement inspiré d'un scénario trouvé sur Internet, que j'ai enrichi à ma façon pour Sombre, mais tout le mérite revient au départ à l'auteur de ce scénario, donc merci à lui (http://scriiipt.com/2010/08/la-derniere … n-ardeche/) ;)
Voici le scénario en question :
La dernière nuit, huis-clos mortel en Ardèche
Résumé : France, 6 Octobre 1934.
Les Investigateurs, en vacances dans la campagne française ont un accident, une voiture a percuté la leur. Dans l’autre véhicule accidenté, un homme, blessé, il dit appartenir aux services secrets français et ordonne aux Personnages Joueurs de l’aider. L’homme est poursuivi par des tueurs. Le groupe est obligé de se réfugier dans un curieux manoir où vit une femme et son mari, paralytique.
Cette maison sera leur dernier retranchement, la nuit risque d’être longue, car les ennemis sont peut-être déjà à l’intérieur.
Les personnages principaux :
• Le groupe d’investigateurs : des Personnages Joueurs français ou européens.
• L’homme blessé : Gustave Buron.
• Les tueurs :
• Alojz Kustec,
• Gregor Jevnikar,
• Stiepan Brakovic,
• Zagor Polensak.
• Les habitants du Manoir : Ferdinand et Charlotte Roquevert.
Le décor :
Le manoir et ses alentours.
Les Faits, vus par Gustave Buron :
Gustave est un vrai policier français, il était chargé avec deux collègues de surveiller les agissements de certains résidents étrangers. Des croates, soupçonnés d’êtres de dangereux terroristes Oustachis.
La surveillance a été efficace puisque les agents français ont découvert qu’un attentat était entrain d’être préparé, pour tuer le Roi Alexandre Ier de Yougoslavie, en visite à Marseille le 9 Octobre 1934. Seul petit problème : les policiers ont été repérés…
Et c’est ainsi, que Gustave BURON s’est retrouvé roulant à tombeau ouvert en pleine nuit sur une route départementale dans le brouillard en direction de la gendarmerie la plus proche… Avec à ses trousses quatre tueurs fanatiques.
Les faits, vus Ferdinand Roquevert :
Ferdinand est un médecin psychiatre. Jeanne est son épouse.
Mais auparavant elle Ă©tait une des patientes de Ferdinand. Il est tombĂ© amoureux, et il s’est mariĂ© avec elle, espĂ©rant que l’amour, et un foyer affectif stable la guĂ©rirai. HĂ©las, Jeanne est une dangereuse psychopathe, et elle n’en est pas Ă son premier mari psychiatre… Ferdinand pense avoir dĂ©couvert la nature de Charlotte. Il sait qu'il a dans ses ouvrages, le volume LVI (56) des archives ArdĂ©choises, l'histoire de Jeanne.Â
Les faits, vus par Charlotte Roquevert :
Charlotte, alias Jeannette Vergeade, sorcière censée avoir été brûlée vive le 6 août 1390. Elle retient Ferdinand prisonnier et drogué, aspirant sa vitalité. Il traîne lamentablement réduit à l’impuissance sur une chaise roulante, attendant que sa tendre épouse achève son calvaire ; priant pour que quelqu’un lui vienne en aide. Jeanne cherche à ressusciter Johanet, pour cela elle avale un morceau du cerveau ou cœur (conservés dans une solution) où devrait se trouver son âme, lorsqu'elle est en période d'ovulation puis tente de la transférer dans le futur fœtus. Cela donne souvent naissance à un enfant mal formé. Elle conserve les corps pour les étudier. Son dernier essai est toujours vivant, c était avec Ferdinand, il a 14 ans. En cette nuit de pleine lune, avec l'arrivée des joueurs, elle va décider de tenter à nouveau l'expérience.
Les faits, vus par les tueurs :
Il ne faut pas de témoins. Leur devise : « la liberté ou la mort ».
Cadre pour créer les persos
Groupe de vétérans de la 1ère GM. Ils ont participé à la prise du fort de Dueaumont durant la bataille de Verdun : Le 23 octobre 1916, le fort fut pilonné avec les énormes obus tirés d'un obusier de 400 mmfrançais, qui perforèrent les couches de béton, de terre et de maçonnerie, faisant s'effondrer les voûtes, coupant l'éclairage et remplissant la caserne de gaz toxique, forçant la garnison allemande à évacuer. Le 24 octobre, le fort fut repris, par le régiment d'infanterie coloniale du Maroc (RICM) renforcé de tirailleurs sénégalais et somalis, le 4e régiment mixte de zouaves et tirailleurs (4e RMZT) et le 321e régiment d'infanterie (321e RI), unités de la 38e division d'infanterie. La compagnie du génie 19/2 était intégrée depuis 1914 à la 38e DI. Il convient de remarquer que deux sapeurs de cette compagnie, Jean Ygon et Paul Dumont, se sont particulièrement distingués le 24 octobre 1916 : alors qu'Ygon, aidé d'un autre sapeur, parvient à capturer vingt soldats allemands, deux mitrailleuses et trois canons, Dumont, qui a pris le commandement de quatre soldats coloniaux, est le premier soldat français à pénétrer dans le fort. À son tour, il y capture quatre officiers et vingt-quatre soldats allemands.
Après la guerre, régulièrement, les PJ's se sont réunis avec d'autres anciens combattants. Puis les visites ont été irrégulières. Cette année, les anciens de la 321eme RI ont décidé de se retrouver pour commémorer le 23 octobre la prise du fort de Dueaumont. Pourquoi ce soudain besoin ? Probablement les agissements d Hitler qui ne laissent rien présager de bon. Le groupe des joueurs est originaire de la région d'Annonay, où ils ont décidé de passer voir Ygon, aussi originaire de l Ardèche, mais qui ne pourra venir car il souffre d'une pneumonie. Ils ont prévu de séjournerer une semaine chez lui, du 6 au 13 octobre, avant de faire route vers Verdun et d'y rester jusqu'au 23.
Entrée en matière
En cette nuit du Samedi 6 octobre 1934, les PJ's partent donc chez Ygon par les petites routes en lacets de la campagne ardéchoise, à 20 km à l Ouest d’Annonay. La nuit est fraîche mais belle, les fenêtres éclairées des rares habitations viennent briser les reflets argentés laissés par l astre lunaire, entièrement plein.
Au détour d’un virage, la voiture qui transporte les PJ's est percutée par un autre véhicule lancé à toute vitesse (et sans lumière) et qui arrive par derrière. Jet d esprit pour maîtriser véhicule. Ravin au bord, les joueurs frôlent, l autre klaxonne, quasi hystérique. Cherche à passer. Les deux voitures sortent de la route, et ce serait un miracle d’en sortir sans une égratignure, une foulure ou une côte cassée…
Le conducteur de la voiture folle git sur le sol, toujours vivant mais avec pas mal de casse, et certainement un traumatisme crânien. Ses premiers mots : « Buron, Police Française, je réquisitionne votre véhicule ! ». Peine perdue, rien ne roulera. Pourtant les blessés ont un besoin urgent de soins.
Puis la phrase suivante que l’inconnu reprend systématiquement : « il me faut un téléphone ». Ce sera tout ce qu’il dira dorénavant, dans un délire quasi permanent avant de finir par s'évanouir.
Le Refuge
Par un heureux hasard, l’accident a eu lieu non loin d’une habitation, les seules lumières à des kilomètres à la ronde viennent de là . Le ciel clair s'est obscurci, et la neige est très avance cette année. Au bout d »un petit chemin bordé de haies, un parc et une charmante petite maison en pierre. En fait vu de près la maison n’est pas charmante du tout, c’est lugubre, mal entretenu, les murs se lézardent, et le lierre a presque tout envahit. Une odeur de détritus entoure la demeure… Alors ? toujours envie de visiter ?
C’est la maîtresse de maison qui accueille le groupe d’estropiés malgré l’heure tardive, et les « dangers de la vie à la campagne loin de toute civilisation », l’Ardèche quoi.
L’hôtesse est charmante, (Charlotte Roquevert) et proposera des chambres d’amis à ces visiteurs inattendus. Cependant elle est désolée, car elle n’a pas le téléphone.
Mme Roquevert suggère d’attendre le matin pour aller à la gendarmerie, à pied, ou à vélo si quelqu’un arrive à réparer le sien (tout rouillé qui traine dans le débarras). Si quelqu’un pose des questions sur l’état du manoir, elle répond qu’elle a des problèmes de domesticité.
Le Piège intérieur
Comme dit plus haut, Charlotte Roquevert est une sorcière. De plus elle a peur que les visiteurs qui arrivent ainsi sans prévenir soient des policiers venus enquêter sur elle. Ses soupçons seront fondés si Buron montre sa carte de police en demandant à tout prix un téléphone.
Charlotte tout sourire, mais Charlotte inquiète quand même donc.
Et elle se fera une joie de concocter un poison radical pour ces gêneurs. Administré au cours du souper, ou à l’occasion d’un café ou d’une autre boisson réconfortante. Le poison ne fera pas un effet immédiat, mais si au petit déjeuner ils sont toujours en vie, Mme Roquevert augmente la dose. Fatale.
Elle donnera aussi un élixir d'envie à un joueur si besoin, pour tenter la réincarnation de Johanet. Elle devra s'absenter pour aller absorber une partie du cœur de Johanet selon un rituel précis.
Le Piège extérieur
Suivant de près la voiture de l’inspecteur Buron, les quatre terroristes Oustachis découvrent une heure après les deux véhicules. Une rapide analyse de la situation leur fait comprendre qu’ils ont là une chance de terminer leur travail. Et ce n’est pas grave s’il y a des victimes supplémentaires.
Ajouter Ă cela la neige qui devient de plus en plus importante, elle ne tient pas car finalement le temps vire Ă l'orage et ce sont des trombes d'eau qui s'abattent.
La gestion du climax
Comme toujours, ce n’est que climat et ambiance. Le dĂ©cor est simple, mais c’est le Meneur de Jeu qui doit l’habiller Ă sa manière. Le manoir peut avoir autant de pièces qu’il jugera nĂ©cessaire, autant de portes secrètes. La curiositĂ© est plus forte que la prudence, et donc les joueurs mettrons leurs nez partout sans qu’on le leur demande.Â
Les PJ's peuvent tomber sur le mari, Ferdinand Roquevert, dans son fauteuil roulant, essayant de faire passer un message, un appel à l’aide. Il fait sentir sa détresse par son regard, car il ne peut plus parler (paralysie cordes vocales dixit Charlotte). Ses bras sont faibles et il a du mal à les soulever des accoudoirs de son fauteuil. Il tentera de désigner un stylo et écrira un LVI tremblotant ressemblant à LUI tout en montrant la bibliothèque. Il s'y reprendra à un autre moment en ajoutant "p.24" (à condition que Charlotte n'ait rien remarqué). Quand les PJ's découvrent, filer l'annexe.
Le comportement Ă©trange de Charlotte devrait mettre les investigateur sur une piste : elle est tantĂ´t souriante et gentille, tantĂ´t sur la dĂ©fensive et cassante.Â
Elle choisit un joueur, celui qu'elle pense pouvoir charme, joue la femme seule et éplorée qui a des besoins, éventuellement drogue le joueur.
Elle prévoit d'empoisonner un joueur trop suspicieux.
Elle s'absente dans la cave, très vaste, prenant un passage dĂ©robĂ©.Â
Un hululement à glacer le sang s'entend dans la cave (c'est le vent, ce serait relié à une caverne naturelle d'après Charlotte). En réalité c'est le fils difforme de Charlotte et Ferdinand, une réincarnation ratée de Johanet. Complètement fou de douleur. Il est attaché et si besoin Charlotte le lâchera (il reste dans l'âme de Johanet une trace d'amour pour Jeannette).
Buron : un traumatisme crânien le fait s'évanouir. Charlotte l'installe dans une chambre et lui prépare une décoction, recette de grand-mère. Il ne reprendra ses esprits, éventuellement, que tard dans la nuit (il sert de joker, se réveillant plus vite si besoin).
Les quatre tueurs ?Â
Un premier s'infiltrera dans la maison pour repérer les lieux. Les joueurs pourront apercevoir une ombre, renforçant l'ambiance étrange des lieux.
Puis deux autres sonneront à la porte et demanderont à être reçus, disant qu’ils sont des policiers. Là  c’est le vrai cauchemar. Qui est qui ? Ils tentent de récupérer Burton.
Enfin, ils passeront à l'action, explosif et rafales de tirs par les fenêtres avant une entrée en force.
Les Faits Historiques :
• Les Oustachis…
• L’assassinat d’Alexandre de Yougoslavie à Marseille le 9 octobre 1934.Voir Article de journal.
• La prise du fort de DueaumontÂ
• Le procès de Jeannette Vergeade
L'annexe : La sorcière du Mézenc - Extrait de l'ouvrage de René CROZET, volume LVI des Archives ardéchoises : La sorcellerie en Auvergne.
Jeannette Vergeade, originaire de Farges, près de Siaugues-Saint-Romain en Brivadois, courait le pays, tirant le plus clair de ses revenus de sa coupable industrie.
La sorcière, qui vivait lors en concubinage, finit par échouer l'an 1389 à Chadron-en- Velay.
Elle tombait mal.
La justice du lieu appartenait à Messire Dragon de Saint-Vidal, abbé du Monastère de Saint-Chaffre.
Par la toujours bonne rumeur publique, les délictueuses activités de la femme ne tardèrent point à venir aux oreilles du religieux qui mit aussitôt en branle la redoutable procédure inquisitoriale.
Le 28 décembre, maître Guillaume Francisee, bailly du Monastier, ouvre une information qui va se prolonger six moins durant.
Enfin, le 27 juillet 1390, la sorcière comparaît devant le tribunal. Elle a, disent ses juges, à répondre de neuf chefs d'accusation:
1.Jeannette Vergeade a couru le pays et par le moyen de son art de sorcellerie, usant de charmes, sortilèges et breuvages, elle a soustrait de l'argent à de pauvres femmes ses dupes.
2.PĂ©nĂ©trĂ©e de l'esprit malin et enflammĂ©e de sa science diabolique - laquelle est honnie de Dieu et des hommes - elle a ainsi trouvĂ© le moyen de sortir de la gĂŞne. ArrivĂ©e au lieu de Chadron avant la fĂŞte de Saint-Michel, et après avoir sĂ©journĂ© au village de Valette, elle s'est placĂ©e en la maison de Jean Terme qu'elle soumis Ă son emprise.Â
3.Non contente de cela, ladite Jeannette Vergeade, accumulant ses malicieuses pratiques, en plusieurs lieux du mandement du Monastier, par potions, enchantements et autres maléfices, a soigné des gens dei chat esbadat, de la lueta tombada, de douleurs de ventre et de tête, et ce moyennant le versement préalable de deniers ou de dons en nature.
4.De plus, pirement mauvaise à poursuivre son vice, elle s'est entretenue, dans le lieu même de Chadron, avec des personnes atteintes de diverses infirmités et des femmes en couches.
5.Ladite Jeannette Vergeade avait avec elle comme associé et consort, un nommé Johannet, de Folhans, lui aussi sorcier.
6.Tout ce qui est énoncé ci-dessus est vrai, manifeste, notoire, publiquement reconnu à Chadron, dans toute la juridiction et lieux circonvoisins.
Les juges furent impitoyables. Convaincue d'avoir usé de breuvages pernicieux et mortels, de sortilèges et enchantements sacrilèges, d'homicide, Jeannette Vergeade fut condamnée à être brûlée vive.
Le 6 août au matin, elle fut conduite en la salle d'audience du tribunal, proche du château de Freycenet-le-Tour, où le juge Jean Laurens lui fit notifier la sentence par son délégué Jean Bertrand. En charrette, elle fut alors emmenée à deux lieues de là , au couderc du Monteil- Haut, où le bûcher avait été préparé, dans la paroisse de Saint-Front, près de la demeure du chevalier Bernard de Monteil.
La majeure partie des hommes du mandement du Monastier Ă©taient prĂ©sents pour assister Ă l'exĂ©cution. Le bourreau, Jacob Nègre, fut requis pour exercer son office, Ă savoir ligoter la patiente, la lier au poteau et entretenir le bĂ»cher jusqu'Ă ce que son corps soit consumĂ© et rĂ©duit en cendres.Â
Cependant le temps tourna Ă l'orage et les membres prĂ©sents se rĂ©fugièrent rapidement en la demeure de Bernard de Monteil, tandis que Jacob devait veiller Jeannette Vergeade. Lorsque les hommes revinrent après les intempĂ©ries, ils constatèrent que le bourreau avait rĂ©ussi Ă entretenir le feu, suffisamment pour que la sorcière brĂ»le, mais aucune trace de l'officiant. On pense qu'une fois la flambĂ©e capable de rĂ©sister aux assauts de la pluie, le bourreau tenta de se protĂ©ger et chuta dans l'une des nombreuses ravines et trous qui parsèment la rĂ©gion.Â
Dernière modification par Ceir (26 Dec 2017 12:24)
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Je l'ai testé une fois, avec quatre joueurs.
On a fait une création avec deux secrets (comme proposé dans le dernier supplément de Sombre). Cela a beaucoup plu à mes joueurs, ils s'en sont servis au tout début dans la voiture (révélations partielles, j'ai décoché la premier carré d'adrénaline) mais après, je pensais qu'ils l'utiliseraient plus que ça dans la maison, avant que les faits dérapent, mais non.
Mes joueurs ont bien aimé, ils se sont bien amusés, bien que quelque part, malgré des joueurs très roleplay il y avait une volonté de ne pas rester dans la baraque et de vite aller chercher de l'aide quitte à marcher trois heures de nuit. Ca m'embêtait de mettre une contrainte extérieure (la neige étant insuffisante à dissuader, j'ai transformé en orage) mais à Sombre, tout comme lorsqu'on regarde un film d'horreur, il y a ce côté méta "mais non, ils sont cons, faut surtout pas aller dans cette baraque". Donc oui, y a un côté métajeu qui fait se dire "oula la fille est louche, c'est une sorcière".
Après, le contexte historique (au départ du scénar), ajouté au référence que j'ai trouvé sur la sorcière et la création de vétérans 1ère GM, a vraiment été apprécié des joueurs.
La double menace est vraiment fun. Les joueurs sont à fond sur la sorcière, et là y a des tueurs. Ca a créé un moment de doute sur le fait que Charlotte soit vraiment une sorcière ou non.
Dans les scènes très sympa, un joueur a accepté les avances de Charlotte et il s'est retrouvé en duel face à face à la fin avec elle dans la cave alors qu'il était à 2 en corps et que je ratais tous mes jets (excellente scène de roleplay où je voulais lui absorber son âme pour rajeunir mais n'y arrivait pas, et lui qui me balançait des pots en me criant "Charlotte ça suffit !").
Pour le fils difforme dans la cave, finalement il a plutôt menacé les tueurs que les joueurs (faut dire qu'un de mes joueurs a fait un 10 et 5 sous adré en lui lançant une grenade, et comme j'avais déjà abîmé le monstre, et ben il a été one-shot).
Le flic a été réutilisé car un des joueurs est mort face aux tueurs. Pas mal pour révéler des choses (dans son sommeil, Buron parlait par moments, disant le mot "roi", Alexandre",... ce qui laissait perplexe les PJ's).
Au final deux joueurs s'en sortent vivants, vont au village chez les flics, mais un peu à la manière de Dracula, je fais un épilogue où les villageois sont au service de Charlotte et les lui ramènent.
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Idée qui traînait depuis un moment, quand je vois la date où j'ai posté ça, mais au final jamais testé. Je l'ai fait avant mon scénario de La Dernière Nuit, en Sombre Zéro comme conseillé par Johan.
Pour le terrain, à la manière de Thomas j'avais préparé 6 carrés (disposés en 2 x 3). Dessus était indiquée une thématique : décharge, rues et ruines, etc. Pour passer d'un carré à un autre ça prend un tour et ne pas être en corps à corps au début du tour (ce qui oblige à fuir un combat).
J'avais prévu des BG pour les riches et les criminels. Faudrait que je trouve un moyen de les poster. Ca permettait de poser un peu de roleplay (par exemple un des riches est un juge qui a fait condamner à mort un des criminels, ce qui permet à celui-ci de tenter de se venger ; ou encore un criminel est un alcoolique qui a tué une femme et deux enfants en conduisant ivre, et le mari fou de chagrin est lâché en PNJ dans l'arène).
A 4 joueurs, j'ai réduit à 4 riches et 4 criminels. C'était fun, aucun doute ; les joueurs ont bien résisté, se sont alliés, tout en réfléchissant à l'issue possible sur laquelle ils avaient misé. Pour le climax horrifique, c'est pas le top, c'était quand même plus de l'action/gore.
Bref, une bonne mise en ambiance pour la soirée avant un Sombre classic.
Dernière modification par Ceir (26 Dec 2017 12:50)
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