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#11 11 May 2017 08:54

Saint Epondyle
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Re : [Classic] Mad World

Merci ! je en suis qu'un humble tortionnaire de PJ débutant. :)
Le pro, c'est toi non ?


Gare au shoggoth !
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Cultiste freelance @ Cosmo † Orbüs

Hors ligne

#12 11 May 2017 08:57

Saint Epondyle
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Re : [Classic] Mad World

EDIT : Diego le casseur bio est en réalité niveau 3. J'ai modifié le post original, qui était basé sur une version antérieure.


Gare au shoggoth !
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Cultiste freelance @ Cosmo † Orbüs

Hors ligne

#13 08 Jul 2019 09:47

Saint Epondyle
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Re : [Classic] Mad World

Cinema Paradisio

Mis à part la bannière ci-dessus (qui est de moi), les magnifiques affiches des films de ce scénario sont de Willy Cabourdin qui à souhaité proposer son talent pour enrichir Cinema Paradiso suite à notre  première collaboration sur Ragnarök. Encore un immense merci à toi, Willy, pour le temps passé à travailler sur ces très belles affiches ! Vraiment, merci ! Le résultat est génial. Allez donc découvrir son travail sur Facebook, Instagram ou son site.

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CINÉMA PARADISO
Scénario pour Sombre Zéro
.v1.

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PITCH
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Cinéma Paradiso est un hommage vibrant aux films d'horreur de série B et Z, aux direct-to-VHS et autres nanars bancals à petits budgets. C'est un scénario semi-dirigé qui demande d'improviser dans un cadre précis et méta : une bande de jeunes allés au cinéma pour se faire peur.

Une bande de jeunes profite de sa fraîche liberté pour faire le mur et, en l'absence de leurs parents, se faire une petite soirée ciné-pizza. Pour beaucoup c'est une première.

Durée : 1h30 briefing compris pour jouer en conditions optimales. Les scènes peuvent toutefois être rallongées si le roleplay prend.

Références : Le clip de Thriller, Michael Jackson. La Rose Pourpre du Caire pour le film contaminant la réalité. Nanarland pour les films en question.

De quoi avez-vous besoin pour jouer ? Des livrets de Sombre Zéro et quelques tuiles de personnages. Le matériel nécessaire pour jouer à Zéro : papier, crayons, d6. Le numéro de Sombre HS2 qui présente le mini-deck (bobine manquante) utilisé dans ce kit.

UNE SERIE B EN KIT (à monter soi-même)

Cinema Paradiso s'inspire du Village d'Axel Tentacle : c'est un kit à monter soi même pour jouer une série B avec ses joueurs. Il est très adapté à des débutants en ceci qu'il cadre la création des personnages autour d'un grand classique (le groupe de teenagers américains) et leur permet de choisir le style d'horreur qui les inspire (le film). Le meneur doit improviser à partir du film sélectionné par les joueurs et des outils fournis. Cinema Paradiso n'est donc pas un quickshot, mais un scénario en kit.

LE PRINCIPE

Ce scénario fait une mise en abyme. Les personnages vont voir un film d'horreur, et se retrouvent à en vivre un selon le principe de la-fiction-qui-contamine-la-réalité. Ce n'est pas un vrai secret car tout le monde s'en doute dès le départ.

Les personnages sont des adolescents partis s’encanailler devant un film d'horreur au cinéma du coin. Après la création des personnages et le briefing, ils se retrouvent devant le mur du cinéma qui présente les films à l'affiche. Je sors alors mon deck d'affiches de films (ci-après) et pitche chacun à son tour ceux qui sont diffusés ce soir. Selon mes envies du moment, je peux pré-sélectionner les cartes, ou pas.

Le choix du film est fait dans le jeu, par une discussion argumentée entre les personnages. Lors de toute soirée-ciné, la négociation du film qu'on va voir est une étape en soi, qui demande des talents d'orateurs et des trésors d'arguments à intégrer dans la partie. Ce que les joueurs ne savent pas c'est que ce choix aura des incidences immédiates sur la partie puisque c'est ce film qui contaminera la réalité : antagonistes, modifications du décor et du rôle des PNJ... et ils ignorent encore plus que ce choix déterminera la présélection des cartes du mini-deck (bobine manquante) et donc les événements qui les impacteront par surprise pendant la partie.

STRUCTURE DU SCENARIO

Pour bien clarifier le déroulement de l'action, le scénario se déroule de manière guidée autour de la structure suivante :

  1. Scène d'exposition - choix du film - roleplay - Les personnages s'enfuient de chez leurs parents avec la voiture de l'un d'eux (en général le plus vieux) et décident du film qu'ils veulent aller voir. C'est l'occasion de faire connaissance avec les uns et les autres. Lors d'une partie courte, cette séquence est présentée en cinématique.

  2. Début du film - début des emmerdes - horreur / combat - Le film commence et avec lui la contamination de la réalité. C'est l'occasion de placer une ou plusieurs scènes intermédiaires (voir plus loin).

  3. Ellipse narrative brutale - minideck - La bobine du film (celui qu'on joue, celui qu'on voit), visiblement de mauvaise qualité, saute et s'interrompt. Avec elle, la partie. On distribue les cartes du mini-deck et la partie reprend, 45 minutes de film plus loin... après la projection. La coupure de bobine coïncide avec la coupure de la partie. Si possible au milieu d'une scène de combat intense qui, sans cette coupure providentielle, aurait provoqué la fin des événements.

  4. Reprise à la pizzeria - roleplay - On ignore ce qui s'est passé entre temps, mais nos teenagers sont allés décompresser autour d'une bonne pizza hawaïenne et d'un grand litre de soda. La pression est retombée et l'on essaie de composer avec la situation.

  5. Climax - horreur / combat - L'horreur rattrape les personnages, et alors que le décor et les antagonistes du film environnent la pizzeria et le cinéma, il faut lutter pour sa vie.

Affiches 1

Illustrations originales par Willy Cabourdin.

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CASTING
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PJ

Les personnages sont créés collectivement, suivant les règles habituelles de Sombre. Seules contraintes : les PJ doivent être jeunes (entre 11 et 16 ans, +/-  2 ans pour le plus jeune et le plus vieux), se connaître et former un groupe d'amis. En tous cas suffisamment pour être venus ensemble voir un film d'horreur. On à généralement droit aux clichés : couple cheerleader / quarterback, gothic lolita, nerd asocial, petit-frère ou petite-sœur insupportable etc. Ces stéréotypes sont totalement fonctionnels et dans le ton, je les encourage.

Attention toutefois : le fait d'aller voir un film tous ensemble au cinéma ne doit pas empêcher chacun(e) d'avoir un objectif personnel pour cette soirée (conclure avec l'élu(e) de son cœur est un grand classique).

PNJ

Les PNJ n'ont aucun rôle attribué dans l'histoire, si ce n'est leur tagline. Ils sont polyvalents et peuvent servir d'antagonistes de première main (avant l'ellipse), de redshirts, d'alliés et / ou de PJ de remplacement en cas de mort impromptue. Je les utilise de sorte à maintenir le rythme de la partie en leur attribuant un rôle selon la situation.

Lors de la création des personnages, je suggère souvent des liens avec les PNJ (frère, sœur, crush etc.) de façon à les intégrer en périphérie du casting. Cette intégration aura d'autant plus d'impact narratif lorsque je les utiliserai en remplacement, en antagonistes ou autre. (On se préoccupe de la mort ou trahison d'un personnage particulier, pas d'un inconnu.)

Les PNJ sont :

+ Barbara, la caissière et proprio du cinéma. Blonde plantureuse à mini-jupe crocodile, elle vend les tickets depuis la guérite de l'entrée et vérifie (très) vaguement que les spectateurs ont l'âge requis (ils entrent tous sans problème). Elle tient également la boutique de friandises dont les strates de pop-corn sédimentées semblent fossilisées.

+ Bobby, le projectionniste. Employé de Barbara, il fait le ménage (non), colle les affiche et projette les films. Visière vissée sur le crâne, cigarette au bec, son haleine le précède partout où il va et il souffre d'un léger strabisme divergent à l’œil gauche qui met tout de suite à l'aise.

+ Trevor, le clochard cinéphile. Unique client du cinéma ce samedi soir, Trevor est un homme d'âge indéfinissable qui dort sur le parking et alterne entre la pizzeria et le cinéma. Véritable connaisseur du cinéma porno des années 60 à 80, il aime aussi voir un "bon" film d'horreur de temps en temps. Trevor est de ces cinéphiles pour lesquels un bon film se discute pendant la projection, et il viendra donc immanquablement taper la discussion aux PJ, seuls autres clients du cinéma ce soir. Il a abandonné son caddie plein de ses affaires devant la porte de sortie de secours du cinéma, la bloquant malencontreusement.

+ Mario, le pizzaïlo. Boris de son vrai nom, Mario est un immigré russe reconverti à la restauration. Certain d'être l'inventeur de la pizza, il surjoue un fort accent espagnol tout en affichant une bonhomie bien réelle. Je suggère souvent un lien avec Mario aux PJ. Beau-père, grand-frère, mentor, maître de stage ou tout ça à la fois, Mario n'apparaîtra qu'en deuxième partie de séance (après la bobine manquante) et sera alors un excellent moyen de relancer la partie.

Affiches 1

Illustrations originales par Willy Cabourdin.

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SETTING
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Chacun des lieux de l'action est défini selon son état de départ. Selon le film choisi par les protagonistes, et le niveau de contamination de la réalité, de nouveaux éléments de décor et d'ambiance improvisés viendront modifier ces décors initiaux. Pour un film de SF on ajoutera des champignons géants fluo et des soucoupes volantes ; pour un film gothique des vitraux et des tombes pleines de fumée blanche sous une pleine lune blafarde etc.

LE CINÉMA PARADISO
Poussière / affiches de films rétro / pénombre / pop-corn incrustés dans la moquette qui crissent sous les pieds.

Ancien cinéma pornographique des années 60, le Paradiso a gravement souffert de la construction d'une nouvelle bretelle autoroutière à la sortie de la ville, déviant l'essentiel du trafic des camions. Privé de sa clientèle principale, il fut reconverti en 72 aux films d'exploitation sans envergure.

Le Paradiso est situé le long de la voie rapide qui relie la ville à sa banlieue industrielle, coincé entre une station service et une pizzeria. Il se compose d'une guérite centrale, siège de Barbara, entourée des affiches du moment. Ses deux salles sont accessibles de part et d'autre, séparés par les locaux techniques et les sanitaires. Une forte odeur de poussière se dégage de ce lieu chargé d'histoire où les fauteuils défoncés, les tâches suspectes et la moquette arrachée témoignent d'un passé fastueux.

LE PIZZA GALAXIE
Graillon / tour de Pise peinte aux murs / photos de corrida / distributeurs de boissons.

Véritable institution de la Saturday Night Fever locale, le Galaxie a beaucoup souffert de la fermeture du Loco Loco ; boîte de nuit aujourd'hui en ruine et située à quelques dizaines de mètres de là. C'est à présent devenu le haut lieu des cinq à sept fauchés et des dates estudiantins.

La salle de restaurant donne directement sur le parking grâce à ses larges vitres. Un comptoir en verre la sépare de la cuisine où ronronne un véritable feu de bois au gaz dans le four en parpaings. Les congélateurs occupent l'essentiel de la place non occupée par les cartons de préparation pour pizza et de bocaux d'ananas en rondelles.

LE PARKING
Caddie de Trevor / cadillac rouge de Barbara / caravane de Mario (il vit là depuis que sa femme l'a jeté, mais c'est temporaire).

Le parking est un no man's land qui sépare le Paradiso du Galaxie. La voie rapide permettant de venir ou de retourner en ville tranche le parking en plein centre, il vaut mieux faire attention pour traverser. Au delà, c'est le désert.

Affiches 1

Illustrations originales par Willy Cabourdin.

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BRIEFING
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Le groupe de personnage arrive dans la voiture de l'un d'eux (emprunté aux parents ?) et se gare à proximité du cinéma, sur le parking d'en face, à côté de la pizzeria. Ils ont choisi cet endroit un peu excentré pour éviter d'être surpris par une connaissance à proximité du centre-ville. Les Voisins Vigilants, cette plaie de l'encanaillement adolescent.

"QUEL FILM ON VA VOIR ?"

J'introduis l'arrivée devant le cinéma en cinématique, ne laissant aux PJ que la possibilité de dialoguer brièvement dans la voiture, et ne les laisse libres de leurs mouvements que devant le mur des affiches. Je tire alors mon deck d'affiches de films, et sors une par une les affiches disponibles ce soir au Paradiso.

Techniquement, le cinéma dispose de deux salles. On devrait donc se limiter à deux films. A des fins de playtest il m'arrive d'en sortir jusqu'à dix - et de manière générale j'aime en proposer plus que de salles pour ouvrir un large choix et donner un effet de "faux raccord" nanardisant. Quel que soit le film que choisissent les PJ, il est évidemment diffusé ce soir.

Je dispose chaque affiche les une à côté des autres, et pitche le film en même temps.

Le deck des affiches de films illustrés par Willy Cabourdin, est prêt à imprimer et disponible ici.

La liste des films est la suivante. Alors que je tire les affiches de mon deck, je ne présente que le titre, l'image et le pitch. L'identité de l'antagoniste principal (entre parenthèse) est gardée pour plus tard.

> Téléchargez toutes les affiches de films par Willy Cabourdin. <

Horreur oldschool

Zombicide 2001 : Des soldats américains luttent contre l'Apocalypse zombie. Avec Steven Seagal. (Steven Seagal en rambo-zombie.)

Les momies des carpathes : Des scientifiques partent en Roumanie explorer une pyramide et n'en ressortent pas vivants. (La momie de Dracula-pharaon en décomposition.)

Lupus 2, la chasse : La suite de Lupus 1. Des loups-garous donnent la battue à des villageois de Nouvelle-Angleterre au dix-huitième siècle. (Le Grand Mâle, sorte de loup géant en papier mâché.)

X Trepanator : Un savant fou créé des monstres à partir de croisement entre des poulpes et des cadavres. (Le docteur Birkenstein, demi poulpe glougloutant au fort accent slave.)

Dracurella (et ses filles) : La femme vampire la plus sanglante de tous les temps revient avec ses filles de l'enfer pour sucer le sang des mortels. Film érotisant interdit aux moins de 18 ans. (Dracurella, femme vampire à crinière rousse et tenue SM barbare.)

Les enfants de la moisson : Des enfants possédés sèment le chaos et la folie dans une petite ville de province. (Les enfants possédés de Salem Village, en pyjama rayés et bonnets de nuit.)

Réaliste

L'île des cannibales assassins : Des marins réchappent à un naufrage et accostent une île apparemment abandonnée. (La prêtresse cannibale en tenue légère de cérémonie inca.)

Serge, le maniaque à la disqueuse : Des adolescents vont camper en forêt. (Serge, le maniaque à la disqueuse.)

Psychomeurtre : Dans une prison de haute sécurité sévit un serial killer particulièrement sanglant. (The Shaving Man, prisonnier en tenue orange et ancien barbier obsédé par le rasage intégral.)

Fantasy / préhistorique

Les barbares de l'apocalypse : Pendant le ragnarök, les dieux anciens anéantissent le monde viking. (Wütan, dieu des dieux, sa lance, ses deux loups et ses deux corbeaux Pensée et Mémoire (Hugin et Mugin))

Viking frénésy : La reine des vikings pratique des rituels de magie noire et des sacrifices sur ses esclaves gallos romains. (La reine viking, seins nus et diadème de bronze, ses esclaves sexuels en laisse.)

Tyrannosaure assassin : La guerre millénaire entre les barbares et les dinosaures. (Blöki Terrør, barbare maladif et Brutosorus-garou à chaque pleine lune.)

SF

Alienoïde résurrection : Un plagiat d'Alien sans le budget. Dans une station spatiale abandonnée, une équipe de sauvetage tombe nez à nez avec une race aliénoïde très méchante. (L'Aliénoïde, sorte de shoggoth : chaos de tentacules et d'yeux révulsés blasphémant toutes les lois de la nature, de la morale et de la physique.)

JFK Cyborg factor : Contre l'invasion des robots tueurs venus d'URSS, le président Kennedy n'a d'autre choix que d'intervenir lui-même. (Le président JF Kennedy, ne voulant pas prendre le risque d'une contamination cyborg, en Harley-Davidson, lunettes Aviator et M16 en bandoulière.)

Apocalypse world : Dans un monde post-apocalyptique à la Mad Max, les gangs de motards s’entre-tuent. (Angel Inferno, roi des motards de l'apocalypse, son fouet barbelé et sa moto en forme de cheval d'acier fumant par les naseaux.)

URSS Potemkine Starkiller : Les russes, installés sur la planète rouge, font des expériences malsaines sur des prisonniers américains. (Général Vladimir Ouroumov, képi kaki, étoile rouge, masque à gaz spatial, ses deux avant bras perdus à Stalingrad ont été remplacés par un marteau et une faucille greffés à la place des mains.)

Vietnam Texas Extraterrestrians ?? : Au cœur de la guerre du Vietnam, les extra-terrestres géants kaïju prêtent main forte aux rouges contre les forces de la liberté et de la démocratie. (Le Viet-Jü, commando d'élite de l'armée viet-minh montés sur des raptors mutants.)

La Chose du Fond des Etoiles : Sorte de remake de The Thing adapté à une fac américaine. (Pas de monstre, mais un phénomène de mutation immonde des êtres, humains et animaux, à base de pattes d'araignées et de bouches dentées.)

Animaux

Crocodile fury : Une bande de jeunes pique-nique en Louisiane. (Le mégacrocodilus affamé.)

Texas mosquito massacre : Une bande de jeunes installe son camping-car à proximité d'un lac réputé pour ses moustiques tigres. (Les nuées de moustiques tigres et le virus-Z qu'ils inoculent.)

Tentacule overdose : Sur une plage de sable blanc où bronzent les touristes et s'égaient les bateaux luxueux, rôde un calamar géant. (Le calamar géant et ses milliers de tentacules pleines de petites bouches, et ses bruits de succion immondes.)

> Téléchargez toutes les affiches de films par Willy Cabourdin. <

Affiches 1

Illustrations originales par Willy Cabourdin.

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SCÈNES INTERMÉDIAIRES
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Alors que les teens sont installés dans les fauteuils défoncés du Paradiso, le film va contaminer la réalité petit à petit. L'idée est de graduer plus ou moins subtilement cette contamination.

DÉBUT DU FILM
Contamination de la réalité : 20%. Des personnages ou créatures fuitent du film et s'immiscent dans le cinéma.

Une fois le groupe calé dans ses fauteuils, peu de choses pourront les déloger. Pour maximiser l'effet horrifique, il est de bon ton de les séparer avec l'un des prétextes suivants. Si les PJ ont déjà mentionné des diversions possibles pendant la scène de choix du film ("Oh là là tout ce soda va me donner envie de pisser !") j'appuie lourdement dessus pour en maximiser l'effet et éviter de parachuter un événement extérieur qui aurait forcément moins d'impact. Sinon, j'utilise les miens :

+ Ticket gagnant. "Un maxi pop-corn gratuit !" Votre ticket de cinéma est gagnant ! Vite, allez trouver Barbara pour lui demander votre dû.

+ Vessie pleine. "Billy, j'aurais dû boire moins de Pepsi !" Un PJ a très très envie d'aller aux toilettes et doit s’éclipser. Les toilettes sont de l'autre côté d'un couloir à la moquette jaunâtre et aux néons fatigués.

+ Pas de son. "Quelqu'un va voir le projectionniste pour lui dire de relancer le film ?" Un film sans le son, c'est moins bien. Il faut trouver Bobby le projectionniste pour lui dire de rembobiner. Mais où est-il ?

Les premières manifestations horrifiques dues au film surprennent l'un ou l'autre groupe de PJ (ceux qui restent dans la salle, ou ceux qui s'en sont absentés). A ce moment, j'enclenche toujours un combat avec le Grand Méchant du film, ou un second couteau, qui dans tous les cas peut être basé sur le "changement" d'un des PNJ. (Exemple : Barbara ou Bobby sont transformés / infectés / des traîtres à la solde des rouges etc.)

Alors qu'il se soulage la vessie, l'un des PJ entend quelqu'un ou quelque-chose entrer dans les toilettes à sa suite... et bloquer la sortie. Fight !

ELLIPSE NARRATIVE
Contamination de la réalité : 30%. Des éléments de décor où d'ambiance semblent être apparus dans le cinéma et à l'extérieur de celui-ci.

La première scène d'horreur fout une sacré pagaille, et disperse le groupe grâce aux scènes intermédiaires. Le pronostic vital de certains PJ est peut-être engagé, et pour les joueurs c'est un coup dur : j'ai annoncé 1h30 de jeu et je lance un combat très violent (Sombre Zéro oblige) au bout de 30 minutes à peine. Alors que la panique commence à les gagner, c'est le moment idéal pour faire un parallèle entre le film projeté et la partie en cours, en signifiant qu'une bobine est manquante, que le film saute, et qu'on ignore ce qui s'est passé pendant les 45 minutes d'intervalle.

Je dégaine mon mini-deck (celui de Sombre HS2) que j'ai pris le soin de trier préalablement en fonction du choix du film. Je retire les catégories de cartes inappropriées selon que le film est gothique, SF, réaliste etc. et utilise le mini-deck by the book.

REPRISE A LA PIZZERIA
Contamination de la réalité : 70%. Le cinéma entier, le parking et les abords de la pizzeria ont sombré dans la dimension parallèle du film. 

Tous le cast se retrouve réuni à la pizzeria pour débriefer de la projection-frisson. Vus les événements, il est probable que la discussion s'oriente assez vite sur les événements terrifiants, ou le résultat de la coupure du film (selon les cartes du mini-deck tirées). Certains ont peut-être été défigurés, pissent le sang, ont affronté des horreurs ou traînent des révélations encombrantes... Toujours est-il que le temps est à l'apaisement, que les antagonistes ont disparu (où sont-ils passés ?) et qu'on à enfin le temps de parler. Une bonne occasion pour un peu de roleplay théâtral.

Si des PJ ont été tués, où s'ils changent de camp via leur carte de mini-deck (s'ils ont pioché Traître par exemple), ils sont alors remplacés par un des PNJ disponibles. En général Mario le pizzaïolo. (C'est pourquoi j'encourage toujours la création de liens forts avec Mario lors de la création de personnages, plutôt qu'avec les autres PNJ.) Si une carte de mini-deck met un personnage dans l'embarras sans le faire explicitement passer à l'ennemi, le PJ reste présent et doit s'expliquer.

Fouiller la pizzeria à la recherches d'armes est toujours une bonne idée. On peut y trouver pèle-mêle : un couteau circulaire à pizza (en possession de Mario), un cutter à cartons, un chalumeau à crèmes brûlées, un fusil à canon scié sous le comptoir (qui a Tir ?) et toute autre idée que les PJ pourraient avoir.

En jetant un œil par les fenêtres de la pizzeria, on constate sans peine que le parking et le cinéma qui lui font face sont passés dans la dimension du film. La voiture avec laquelle les PJ sont arrivés est toujours là, mais garée au milieu d'un(e) cimetière gothique / planète étrange / champ de maïs du mid-west / forêt vierge tropicale / en fonction du film, vous avez l'idée.

En général, cette voiture devient l'objectif des PJ, mais pas toujours. Quoiqu'il en soit, le calme ne dure pas. Dès que ça dégénère en PvP, que la tension retombe par manque d'idées sur les actions à entreprendre (débutants) ou que les PJ tentent une sortie, je balance le...

Affiches 1

Illustrations originales par Willy Cabourdin.

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CLIMAX
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Contamination de la réalité : 90%. A part les PJ, l'intérieur de la salle à manger de la pizzeria, la voiture et quelques indices (enseignes lumineuses, distributeurs de boissons etc.) toute la réalité à basculé dans le film.

Les méchants reviennent, et ils ne sont pas contents.

Le retour dans antagonistes est renforcé par le fait qu'ils ont, en général, déjà été croisés avant l'ellipse. S'ils ont été blessés (peu courant car les PJ n'ont pas d'arme lorsqu'ils sont dans le cinéma), ils apportent avec leurs blessures une grosse envie de vengeance. Si des PNJ ou des PJ sont devenus antagonistes, ils reviennent en masse et passent à l'attaque. Je choisis toujours de remettre en jeu des PNJ / PJ / Grands Méchants déjà rencontrés plutôt que d'en parachuter de nouveaux à ce stade. (Seule exception : le président Kennedy de JFK Cyborg Factor qui, au contraire, arrive toujours à ce moment sur sa moto pour "nettoyer" les cyborgs et clients de la pizzeria.)

C'est l'heure de régler ses comptes et d'envoyer les dés en même temps que des punchlines cinglantes. L'heure aussi de tenter le tout pour le tout car, quelque-soit la cohésion du groupe il n'y a qu'une seule voiture. Qui à les clefs ?

La plupart du temps la partie se clôt sur la mort de tous les PJ alors que l'un(e) d'entre eux cherche à démarrer la voiture ou à partir avec, et parfois y parvient. Fondu au noir, musique pop, crédits.

Affiches 1

Illustrations originales par Willy Cabourdin.

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FEEDBACK
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+ Décrire le film qui passe sur l'écran n'a aucun intérêt. Nous ne sommes pas vraiment au cinéma, mais en train de jouer des personnages. C'est à eux que doivent arriver des péripéties, et les scènes intermédiaires sont là pour ça : séparer le groupe et rompre avec la suite logique des événement (le groupe s'assied dans la salle et regarde le film). En général, je me contente de mettre en scène la projection comme si l'on filmait les personnages depuis l'écran du cinéma, c'est à dire en tournant le dos à celui-ci. Je ne décris que les couleurs éclairant leurs visages horrifiés (finalement, certains se disent qu'ils sont effectivement un peu jeunes pour être là) et je mime les bruitages en poussant des cris horribles. Je laisse les joueurs s'imaginer ce qu'ils veulent du contenu du film, l'affiche et le pitch sont là pour ça, et de toute façon ça ne durera pas longtemps. Non seulement cela met en condition le cast qui a, généralement, trop tendance à rigoler en amont, mais ceci me permet également quelques possibilités de jump scares faciles et tentants.

+ Je n'hésite pas à utiliser les PNJ, car le temps est compté. Trevor est généralement un bon moyen de diversion : il est louche et n'hésite pas à venir parler "cinéphilie" aux PJ pendant la projection. Cet élément perturbateur les force à être actifs (changer de place, lui répondre ou pas etc.) plutôt que de jouer des spectateurs passifs. Lorsque je le joue, Trevor est presque toujours innocent et le danger ne viendra pas de lui, trop attendu. Barbara est à l'entrée du cinoche et finira donc souvent en redshirt ou en traîtresse ("Ce cinéma est une base secrète des Rouges !"), et Mario sort immanquablement dans la deuxième partie de la séance. Bobby est plus rare, il me sert de joker en cas de mort prématurée de mes antagonistes à la première phase de combat.

+ Ce scénario est un parallèle assumé entre les niveaux de réalité : le film vu par les personnages se confond avec le film joué par les joueurs. A ce titre, il se prête parfaitement à un discours méta et à l'usage de toutes les ficelles de Sombre dédiées à les émuler : reboot, remake, saute de bobine, clichés hollywoodiens etc. N'hésitez donc pas à en user à gogo en assumant le côté décalé. Personnellement je fais souvent des commentaires sur la piètre qualité des trucages et l'aspect carton-pâte des décors et des monstres, renforçant la nanardise mais ne diminuant en rien leur létalité.

+ Cinéma Paradiso fut au départ conçu pour assister des joueurs débutants et/ou totalement sans inspiration pour jouer un quickshot. En réalité, la tentation d'écrire des pitchs et des titres de films d'horreur de série B a été trop forte, et ce sont ces films qui font aujourd'hui la colonne vertébrale du scénario, et son originalité d'un reboot à l'autre. Chacun peut ajouter autant d'idées de films qu'il le souhaite, y compris en utilisant des films réels pourquoi pas, pour orienter la partie.

Affiches 1

Illustrations originales par Willy Cabourdin.

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REBOOT EN SOMBRE MAX
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J'adore rebooter les scénarios qui fonctionnent et Cinema Paradiso ne fait pas exception à la règle. Même groupe de PJ issus de la création collective, même film choisi par les joueurs en début de partie, toute nouvelle sauce.

Il m'est arrivé de rebooter Paradisio en Sombre Max, pour donner aux PJ les moyens de revenir dans la réalité parallèle du film - avec de gros flingues. Après 1h30 de massacre en Zéro, j'explique aux joueurs que le films qu'ils ont vu a connu un reboot au début des années 90 pour surfer sur le succès relatif du premier opus. Tout le casting a été repris avec de nouveaux acteurs plus ou moins ressemblants, mais la production a décidé de changer radicalement le genre du film pour conquérir un public adolescent. Cinema Paradiso Origins, donc, est un "actioner horrifique" qui se joue sous Sombre Max comme il se doit, et avec des budgets sensiblement revus à la hausse.

MODIFICATION DU CASTING

Les joueurs qu'ils incarnent les personnages de ce reboot. En conséquence, ils jouent les mêmes personnages, avec la même relation-map. Les acteurs ayant changé, je leur propose de s'échanger leurs personnages s'ils le souhaitent mais ils ne peuvent pas en créer de nouveaux.

Même s'ils jouent des enfants, les PJ sont maintenant des agents d'un commando anti-monstres à mi-chemin entre les Ghostbusters et les Goonies, avec des méthodes résolument plus bourrines. Ils chassent les monstres entre deux intrigues amoureuses au collège.

+ Je demande à chacun de me décrire son personnage en mode badass. Son allure, sa personnalité de surface et son équipement sont à sa discrétion mais le reste du concept reste inchangé.

+ Contrairement à la partie précédente, les PJ sont maintenant des membres d'un commando formé et entraîné. Ils doivent me décrire leur arme fétiche avec force détails.

MODIFICATION DU SETTING

Parce qu'on joue un reboot, le twist narratif et la montée en puissance de l'horreur ne peuvent plus tenir. Le public comme les PJ connaissent déjà le premier opus. En conséquence, je modifie le setting en le plaçant d'emblée dans un registre horrifique :

+ Le cinéma est délabré et sujet à d'inquiétantes disparitions. Le(s) monstre(s) (dépend du film choisi) y a (ont) élu domicile et modifié une partie de son décor. Si le film implique des vampires nous serons dans un cinéma gothique en ruines, plein d'affiches sanglantes et de pierres tombales. Si le film est un film de psychopathe le cinéma sera squatté par l'occupation prolongée de serial killers en goguette, etc. Les PJ sont envoyés sur place pour "enquêter".

+ Le parking est toujours un parking, sur lequel les PJ arrivent maintenant en camionnette blindée banalisée.

+ La pizzeria, décor devenu mythique pour les amateurs du premier film, sera reprise telle quelle (le décor a été reconstitué entièrement avec force budget). Après la coupure abrupte de la bobine manquante (mini-deck), c'est là que l'enquête des PJ les aura mené. Là aussi où aura lieu le climax.

MODIFICATION DE LA STRUCTURE NARRATIVE

Acte 1. On ne choisit pas un nouveau film : nous sommes dans un reboot de la partie précédente, pas du scénario dans son état initial. Les PJ arrivent au cinéma et se retrouvent face à une bande d'ennemis mortels, qu'ils nettoient. Déploiement / Action. J'essaie de les entamer suffisamment équitablement pour ne tuer personne, grâce à quelques groupes d'ennemis intermédiaires, et/ou des PNJ transformés.

Acte 2. "Enquête" dans le cinéma. Les PJ sont à la recherche du Grand Méchant et jouent leur roleplay théâtral (relevé d'empreintes, journaux intimes de psychopathes etc.). Je largue plusieurs indices et personnages secondaires (PNJ) s'il m'en reste, mais l'enquête n'en est pas une, ça n'est qu'un prétexte à roleplay. La coupure de la bobine manquante (attendue cette fois) précipite sa conclusion.

Acte 3. Reprise à la pizzeria avant climax. L'enquête à mené nos PJ sur place, et la bobine manquante révèle que des conséquences sont désormais à prendre en compte. Le Grand Méchant ne tardera plus à intervenir, surtout en cas de PvP. Ça tourne, action !

*****

A propos des illustrations : Les magnifiques affiches des films de ce scénario sont de Willy Cabourdin qui à souhaité proposer son talent évocateur et apocalyptique pour enrichir Cinema Paradiso suite à notre  première collaboration sur Ragnarök. Encore un immense merci à toi, Willy, pour le temps passé à travailler sur ces très belles affiches ! Vraiment, merci ! Le résultat est génial. Allez donc découvrir son travail sur Facebook, Instagram ou son site.


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mad world
"It's a very very mad world."

Dernière modification par Saint Epondyle (11 Jul 2019 14:55)


Gare au shoggoth !
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#14 08 Jul 2019 13:34

DeathAmbre
invité

Re : [Classic] Mad World

j'aime bien l'incorporation du mini-deck dans la structure de l'histoire
je suis en revanche moins branché par l'ambiance ado, je vais plutôt essayer celui du MacDo (déjà mis dans ma boîte à flingues)

et +99 pour les nanars proposés \o/

#15 09 Jul 2019 05:06

Johan Scipion
auteur de Sombre
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Re : [Classic] Mad World

C'est super ! Merci Antoine. yes

Et moi aussi, je kiffe la liste des films. Hâte de voir les affiches.


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#16 09 Jul 2019 05:28

jolypunk
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Re : [Classic] Mad World

Top ! Merci Antoine.

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#17 11 Jul 2019 14:30

Saint Epondyle
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Re : [Classic] Mad World

EDIT : Les illustrations sont maintenant intégrées au corps du texte et téléchargeables ici en aide de jeu à imprimer.

J'en profite pour remercier encore et toujours Willy Cabourdin "jolypunk" pour cette collaboration incroyable de plusieurs mois ! Le résultat est à la hauteur du travail accompli ! Merci pour tout !


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#18 11 Jul 2019 14:37

Johan Scipion
auteur de Sombre
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Inscription : 15 May 2006

Re : [Classic] Mad World

Ouah, c'est trop la clâââsse ! bcwub


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#19 11 Jul 2019 14:39

Saint Epondyle
membre
Inscription : 25 May 2016
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Re : [Classic] Mad World

Johan Scipion a écrit :

Ouah, c'est trop la clâââsse ! bcwub

N'est ce pas qu'on fait ça sérieusement ? bcbig_smile


Gare au shoggoth !
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#20 11 Jul 2019 17:32

Johan Scipion
auteur de Sombre
Lieu : IdF
Inscription : 15 May 2006

Re : [Classic] Mad World

Mais grave ! yes


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