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#11 13 Nov 2015 16:01

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Re : [Inflorenza] Hack "Le Monde des brumes"

Les combats étaient décrits par les joueurs une fois le lancé de dés effectué - chacun y allant de ses idées pour trouver une issue en rapport avec les souffrances et sacrifices obtenus. Je ne les décrits pas là car je ne me souvient plus exactement des détails. J'ai encore les feuilles de personnages et chaque ligne me rappel le cours du scenario. Voila-voila ^^
OUI, le système permet de créer des combats détaillés et cinématographiques mais avec des joueurs adultes aux commandes. Les jeunots ont tendances à lancer les dés et soupirer s'ils perdent et ne pas aller plus loin. Là c'était des joueurs matures et tout était décrit. Le rôle des dés de puissances, souffrances & sacrifices permet amplement de déterminer les détails spécifiques au combat, oui, c'est aussi ce que je recherchais.

Dernière modification par Scribe (13 Nov 2015 16:14)

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#12 18 Nov 2015 16:06

Thomas Munier
un jeu par mois, tranquille
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Re : [Inflorenza] Hack "Le Monde des brumes"

A. Quand on faisait des combats chorégraphiés (essentiellement du cape et d'épées, mais en terme de genre narratif, c'est assez proche) avec Inflorenza, on a essentiellement commencé, comme tu dis, par décrire une fois le lancer de dés effectués. Une fois qu'on a pris un peu d'assurance, on peut aussi décrire quelque chose avant de lancer les dés, décrire une action à chaque phrase que tu utilises. Ce qui fonctionne bien également, pour chorégraphier cette phase, c'est alterner les poses de dés de chaque personnage (c'est je crois un des conseils de base du jeu, mais il est vraiment crucial pour des scènes de combat chorégraphie). Si on joue en Carte Blanche, on alterne pose de par un personnage (avec description de son action), description de l'action d'un figurant par le Confident, pose de dé par un personnage (avec description de son action, etc...). Ce qu'il faut garder à l'esprit, c'est que les descriptions avant de lancer les dés ne sont que le début de la passe d'armes, mais elles peuvent aller assez loin, comme de dire qu'on tue un figurant ou qu'on élimine de la scène un figurant, du moment que son sort ne faisait pas partie de l'enjeu du conflit.

Avec des joueurs débutants, c'est plus difficile en effet, c'est le rôle du Confident de leur demander comment ils font telle ou telle chose, quitte à retraduire ce qu'ils disent par une description, ou leur proposer quelques descriptions possibles, à eux de choisir.

B. Ce qui est intéressant à souligner, et on le constate à la lecture de ton compte-rendu, c'est que le jeu ne produit pas que des scènes de combat, il vous permet de produire toute une intrigue, qui va au-delà d'être un prétexte à du combat.

C. Sinon, j'ai fait une petite image pour illustrer ton compte-rendu, serais-tu d'accord pour que je la remette dans le corps de ton message initial ?

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crédits ChrisGoldNY, Robert S. Donovan, licence cc-by-nc, galeries sur flickr


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#13 24 Nov 2015 17:51

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Re : [Inflorenza] Hack "Le Monde des brumes"

Bonjour Thomas,

Bien sur tu peux ^^
(J'aime bien l'idée du maitre de bo ken qui combat au bambou dans la bambouserai)

Merci pour les précisions pour le combat : Je pense que je vais suggérer dans ma prochaine partie de placer le début de la description à la validation de la phrase qui donne 1 dé PUIS une fois les jets faits de terminer la description, c'est pas mal !

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#14 24 Nov 2015 18:40

Thomas Munier
un jeu par mois, tranquille
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Re : [Inflorenza] Hack "Le Monde des brumes"

Ah tiens c'est marrant, je ne me doutais pas que l'arme était en bambou. Je déplace l'image dans ton CR.

Tu me diras ce que ça donne de faire une description avant de lancer le dé puis de faire une nouvelle description une fois le dé lancé.


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#15 19 Mar 2018 10:18

Thomas Munier
un jeu par mois, tranquille
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Re : [Inflorenza] Hack "Le Monde des brumes"

LE PRINCE DES DEMONS

Je teste enfin le hack d'Inflorenza pour jouer du film de sabre : combats et ambiances Ă©piques Ă  l'horizon !

Jeu : Le Monde des Brumes, par Olivier Semillou, combats ultimes dans les terres volantes.

Joué le 21/04/2017 sur google hangout

Partie enregistrée sur ma chaîne youtube

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crédits : PacificKlaus, licence cc-by-nc, galerie sur flickr.com


L'histoire :

Le jeune et impétueux Wang-Hu, remarqué pour ses exploits martiaux précoces (il a vaincu un dangereux tigre vert corrompu), a été mandaté par l'Empereur Li en personne. Il parcourt le Monde des Brumes, à la recherche du prince démon qui cherche à faire régner la nuit éternelle. En effet, les monstres des brumes n'apparaissent que durant la nuit, et donc le prince des démons compte étendre son emprise en éteignant le soleil. De l'autre côté, on dit que l'Empereur Li cherche à créer une journée éternelle, ce qui réglerait d'une part le problème des monstres des brumes et d'autre part permettrait à ses armées de progresser beaucoup plus vite dans leur conquête du monde. Lors de son combat avec le tigre vert, Wang-Hu a été griffé au visage et depuis il porte les marques de la corruption : son visage porte des rayures sombres comme celles d'un tigre.

Deux personnes accompagnent Wang-Hu dans son périple.

Al, un sage qui a abandonné son humanité pour protéger son jeune disciple. Il a désormais une forme de renard, la plupart du temps, et lorsque Wang-Hu doit combattre, Al devient son arme, un nunchaku redoutable, imprégné par la volonté et l'énergie de Al. Au départ, Wang-Hu était réticent car il préfère se battre à mains nues, mais le bénéfice martial que lui apporte Al sous sa forme d'arme magique est tel qu'il s'est fait à l'idée.

Et aussi Venga, un savant fasciné par les armes magiques. Il suit avant tout Wang-Hu pour l'observer dans sa relation avec Al, mais il a aussi entendu une prophétie qui prétend que Wang-Hu aurait un grand rôle à jouer dans ce monde. De surcroît, il a aperçu le prince des démons lors d'une vision et souhaite participer à le contrer.

Les trois braves marchent sur une île aux confins de l'empire, qui flotte haut au-dessus de l'océan embrumé. L'endroit a été récemment dévasté par les monstres des brumes. La piste se précise. Au détour d'un chemin de montagne escarpé qui serpente raidement au bord du vide, ils atteignent un pilier de prière garni de fanions qui claquent au vent. Un vieillard est en train de s'occuper de blessés. Ils lui demandent s'il sait où est le prince des démons, il leur dit d'aller voir son émissaire, la redoutable Sirène de la Nuit, qui tient quartier dans un monastère pris aux humains. Alors qu'ils s'apprêtent à lui donner congé, le vieillard leur dit : "Que le tao vous bénisse."

Religieusement, cette phrase n'a aucun science. Les trois héros se retournent et demandent au vieillard ce qu'il leur cache. Les blessés se redressent péniblement. Ils ont les yeux exorbités et des crocs et des griffes leurs sont poussées. Le vieillard prend une expression narquoise avant d'ajouter : "Je comptais sur la Sirène de la Nuit pour en finir avec vous. Mais je vais devoir faire le travail tout seul." Il fait des grands moulinets avec son bâton pour repousser les héros. Puis deux lames empoisonnées sortent de chaque extrémité du bâton. Le renard Al se transforme en nunchaku dans les bras de Wang-Hu. Wang-Hu assène un coup de nunchaku en direction du veillard mais celui-ci saute de deux mètres de haut avec la légéreté d'une feuille et se repose au sommet du pilier de prières juste quand le nunchaku de Wang-Hu défonce ce dernier. Le vieillard et deux monstres des brumes s'en prennent à Venga. Wang-Hu frappe le sol du pied avec toute la force que lui confrère la bénédiction de la Terre-Mère. Tout le pan de la roche qui supportait le pilier de prières s'effondre et tombe dans le vide, emportant avec elle le vieillard et deux monstres. Venga saute sur l'arpent rocheux qui s'est dégagé pour venir en aide au vieillard : il veut lui faire avouer où se cache son maître le prince des démons. Wang-Hu est resté sur le sommet pour tuer les derniers monstres des brumes. Mais le vieillard l'assomme avec son bâton. Il attrappe Venga par le col et avec l'aisance d'un bouquetin, il remonte la paroi rocheuse en portant Venga sur son dos. De retour sur la terre ferme, il assomme ensuite Wang-Hu et les laisse tous les deux pour morts au milieu des cadavres des monstres des brumes qui une fois morts... sont redevenus humains.

Quand Wang-Hu et Venga reprennent leurs esprits, ils sont enchaînés sur le pont d'une jonque impériale qui vole au-dessus de l'océan brumeux. En face d'eux, la belle et redoutable Cixi, une émissaire impériale, qui les accuse d'avoir tué des pélerins près du pilier à prières. Venga prend leur défense, il explique qu'ils ont eux-mêmes un mandat de l'empereur et ce qui s'est passé en vérité. Cixi lui demande de rédiger son témoignage par calligraphie. Venga s'applique du mieux qu'il peut, mais à moment, son trait marque une minuscule hésitation, et Cixi y voit une preuve de leur duplicité.

L'histoire de nos héros prend alors un tournant critique. Les voilà au milieu d'une arène sur une île peuplées par une nation humaine indépendante. La tête de Wang-Hu est posée sur un billot de bois et déjà la hache du bourreau est en train de s'abattre sur sa nuque !

L'île est proche de celle que les Zhuls - les monstres des brumes - ont saccagée et Cixi leur a désigné Wang-Hu et Venga comme des boucs émissaires. En procédant à leur exécution publique, elle entend démontrer aux indépendants que l'empire est le seul à même de régler la question zhul, et que cette nation a tout intérêt à se mettre sous sa protection.

Wang-Hu fait éclater ses chaînes au dernier moment et la hache du bourreau vient se planter dans le billot. Venga clame leur innocence auprès des indépendants massés sur les gradins de l'arène. Cixi, excédée, saute elle-même dans l'arène, sabre au point, pour en finir avec ces deux importuns. Wang-Hu est pris d'une fureur incontrôlée. Privé de son arme magique, personne n'a assez d'ascendant sur lui pour lui conseiller la tempérence. Il engage le combat avec Cixi, et malgré les complaintes de Venga, il tue l'émissaire impériale. Ce faisant, nos deux héros ont gagné le respect des indépendants, persuadés que Cixi cherchait avant tout à les annexer. Wang-Hu et Venga se proclament comme étant les seuls qui veulent vraiment contrer le prince démon. Mais Wang-Hu a perdu la bénédiction de la Terre-Mère parce qu'il a fait couler le sang. Les indépendants leur confient un régiment et ils retournent dans la première île.

L'île est percée en son centre, et au milieu de ce vide omphalique flotte une montagne de roche surmontée d'un monastère garni de fanions comme le pilier à prières. Seul un fragile pont de pierre mangé par la brume le relie à la terre ferme. Sans attendre le pusillanime Venga, Wang-Hu a déjà traversé le pont. Las, Venga lui emboîte le pas.

A l'intérieur, des corps de moines, massacrés. Et sur un trône orné de deux lances, la Sirène de la Nuit. Vêtue d'une longue robe qui cache ses jambes, elle porte des lames sur son chignon. La gauche de son visage est celui d'une fraîche jeune femme, la droite celui d'une vieillarde ridée : le prix à payer pour bénéficier de la bénédiction du prince démon. Alors que les corps se relèvent à la faveur du crépuscule, la Sirène de la Nuit invite les deux héros à rejoindre leurs rangs : l'empereur Li ne cherche-t-il pas avant à conquérir tout ce qu'il y a sous le ciel, au besoin en éradiquant les monstres des brumes ? La Sirène de la Nuit prêche une voix d'équilibre : les monstres des brumes doivent exister tout autant que les humains. Elle leur ordonne d'aller assassiner l'Empereur Li. Mais déjà Wang-Hu commence à bailler. Il a toujours détester les palabres, il se jette au combat. La Sirène de la Nuit décroche une des lances de son trône. Sa lame change de forme constamment : elle est vivante. Wang-Hu et la Sirène de la Nuit échange de violents coups alors que Venga gère les autres monstres du mieux qu'il peut.

Au final, Wang-Hu achève son adversaire. Le cri d'agonie de la Sirène est si vibrant qu'il attire le prince des démons. Une pagode volante, toute noire, émerge de la brume. Wang-Hu et Venga escaladent la pagode jusqu'au dernier étage. Ils y trouvent le prince démon au milieu de sa cour monstrueuse. C'est une créature humanoïde de deux mètres de haut, en armure, avec un masque démoniaque hideux et de longs cheveux verts. Il s'entraîne au combat avec un sabre gigantesque en frappant des gongs tout aussi imposants.

Le prince démon leur offre à son tour de rejoindre leurs rangs, mais Wang-Hu dit qu'il en a assez de ces palabres ! Fu fu fu, ricane le prince démon. C'est l'heure du combat final. Le prince démon brise en deux un énorme gong d'un seul coup de sabre. Wang-Hu se rue sur lui avec son nunchaku, mais le prince démon l'envoie voler à l'autre bout de la pièce. Sans la bénédiction de la Terre-Mère, il ne fait pas le poids. Alors, il laisse la blessure que lui avait infligée le tigre vert répandre sa corruption dans tout son corps, pour gagner de la force. Wang-Hu se transforme en tigre et retourne au combat. Le prince démo se rue sur lui pour le transpercer de sa lame mais Venga s'interpose et prend le coup à sa place. Wang-Hu arrache la tête du prince-démon. Une brume s'échappe de son armure et des cris démoniaques en émanent alors qu'elle s'effondre sur le sol.

Wang-Hu décide de prendre la place du prince démon à la cour des monstres. Venga, tout autant touché par la corruption que lui, devient son éminence grise, une fois soigné de sa blessure. Ensemble, ils préservent un équilibre à leur façon puisqu'ils gardent les frontières des territoires que les monstres ont déjà conquis.

Un jour, les monstres leurs apportent une humaine qui tentait de passer clandestinement leurs murailles. Wang-Hu et Venga reconnaissent la propre fille de l'Empereur. C'est une jeune femme de quatorze ans. Elle prétend être venu rejoindre leurs rangs.

La détermination se lit dans son regard.

Et elle dégage une énergie colossale.


Feuilles de personnage :

Venga

Origine:
Bénédiction du Bodhisattva
Je veux mieux comprendre les armes magiques.
J’ai eu une vision d’une arme magique maniée par un ado qui allait changer le monde
J'ai eu une vision du prince des démons

je regrette d'avoir laissé passé une bonne piste
notre défaite est un signe religieux que nous ne nous y prenons pas de la bonne manière
(barré) Blessé dans mon orgueil
Grandit en moi l'attrait de l'ombre
Grièvement blessé
Je suis le nouveau conseiller du nouvel empereur noir

Wang-Hu, 13 ans, "sauvage".

- Bénédiction de la Terre-Mère (Bénédiction, rayé)
- Je veux hériter des pouvoirs de Sifu Al et graver mon nom dans l'histoire (Je Veux)
- J'ai tué et ai été corrompu par un tigre sacré du culte des monstres des brumes (Exploit, rayures sombres de tigre sur le corps)
- L'enseignement dans la défaite, le Vieux Démon m'a appris qu'il faut se montrer décisif (Souffrance)
- Mi-Tigre, mi-homme, les ténèbres m'ont pris (Souffrance)
- Je suis le nouvel Empereur Noir (Puissance)

Al, l'esprit-protecteur
je veux guider mon protégé
Thème (amour): j'ai décidé de me sacrifier pour suivre sous forme immatérielle l'Enfant prodige.
vieux témoignage pour me transforme
(Nature) J’ai décidé de prendre une forme matérielle animale sous forme de renard.


Commentaires :

Durée :
préparation préalable par écrit + 3/4 h de briefing et création de personnage + 1h3/4 de jeu + 20 mn de debriefing

Profil de l'Ă©quipe :

Expérimentée pour ce qui est du jeu de rôle classique.

+ Joueuse d'Al : a joué deux fois à Inflorenza avec moi (+ une fois à Arbre)

+ Joueur de Wang-Hu : a joué une fois à Marchebranche et Libreté avec moi.

+ Joueur de Venga : a joué une fois à Inflorenza (sans moi)

DĂ©fis :

+ Premier test du Monde des Brumes en ce qui me concerne

+ Réussir à bien utiliser les mécaniques d'Inflorenza (qui motorisent Le Monde des Brumes) pour faire des combats et autres situations dignes d'un film de sabre, en profitant de mes acquis sur les parties Al-Andalus, Mortal Karthage et Duels

Briefing :

+ J'ai demandé à l'équipe de lire à l'avance Le Monde des Brumes pour s'immerger dans le monde et préparer leur création de personnages. On a discuté des concepts de personnages par écrit avant la partie.

+ Le joueur de Wang-Hu a pris la peine de lire aussi les règles d'Inflorenza :)

+ J'ai fait un briefing assez complet sur la gestion des combats d'arts martiaux :
"L'idée est que les combats soient assez cinématographiques. On décrit une passe d'arme à chaque fois qu'on avance un dé, mais sachez aussi qu'on pourra aussi décrire beaucoup du combat en dehors des phases de dés : on peut faire un combat entier en narratif pur, ou raconter quelques passes d'armes avant de se décider si ça vaut la peine de sortir les dés pour trancher l'issue. La règle dans ces passes d'armes narratives, c'est que chacun décrit le coup que fait son personnage et l'autre décrit comment il encaisse le coup, comment le coup le blesse ou comment il l'évite : A décrit l'action, B décrit l'impact. Que ce soit en dehors ou pendant la pause de dé, on marque un temps entre chaque annonce pour laisser le temps aux autres de placer leurs propres passes d’armes : l’intérêt vient de l’alternance, si un joueur pose tous ces dés d’un coup et ensuite un autre, on s’éloigne d’un combat chorégraphié. Considérez aussi que ces principes valent pour les autres types de conflit : joutes oratoires ou amoureuses par exemple."

+ J'ai proposé Carte Blanche (avec MJ) ou Carte Rouge (sans MJ). Le joueur de Venga préférait Carte Blanche, c'était le seul, mais je suis parti sur Carte Blanche pour que tout le monde soit à l'aise. Je me dis qu'il vaut mieux jouer en Carte Rouge seulement si tout le monde est partant.

Mise en jeu :

+ Assez tard avant de commencer à jouer, j'ai eu cette idée de la guerre de la lumière contre les ténèbres qui allait entraîner du jeu. Comme le joueur de Venga avait mentionné cette idée de prince démon, j'ai proposé à l'équipe de se positionner dans cette guerre, et ça a donné un bon fil rouge pour la partie.

+ Quand je clôture la rencontre avec le vieillard par la phrase : "Que le tao vous bénisse.", j'applique une méthode perso de construction de scène tactique : dire une chose évidente (ici, la localisation de la Sirène de la Nuit) et une chose sous-entendue (le vieillard est un imposteur). L'équipe a bien rattrappé la balle au bond puisqu'à la simple mention que la phrase de bénédiction du vieillard était absurde, elle a douté de sa bienveillance, ce qui a entraîné la confrontation.

+ Les passes d'armes étaient plus détaillées que dans le compte-rendu, c'est juste que ma mémoire me fait défaut. Vous retrouverez tout le détail dans l'enregistrement audio.

+ La joueuse de Al a eu des problèmes techniques et a dû se déconnecter après que Al soit rentré dans l'arme :(


Retour du joueur de Wang Hu :

+ A la lecture des règles d’Inflorenza, j’ai accroché au concept des phrases caractéristiques, les sacrifices, les conflits touchent tout de suite au personnage. En plus avec un univers d’arts martiaux que j’apprécie beaucoup, c'est motivant d’avoir du développement de personnage à chaque conflit, que le personnage se transforme à tous les coups.

+ Au niveau de la manière dont ça s’est passé, c'est dommage qu’on ait perdu une personne, si jamais vous voulez le refaire, je candidaterai, je serai ravi de refaire ça dans de bonnes conditions.

+ Bravo pour l’improvisation à la volée, même à mettre des petits twists pour éviter que ça soit trop lisse.

(retour à froid du joueur de Wang Hu) :

C'est bien malheureux que la connexion de la joueuse d’Al ait lâchée. Vaille que vaille, on a fait ce qu'on a pu avec le joueur de Venga et Thomas (MJ) pour bâtir une petite aventure sympathique et pas trop longue.

De mon côté, c'est un petit coup de cœur pour le combo système/environnement. Je réutiliserais volontiers une mécanique de ce genre (les phrases, qui servent de PVs et de moyens d'action), et n'hésiterais pas à proposer à mes joueurs une partie (même s'ils ne sont pas férus de jeux narratifs normalement).

Et j'applaudis le meneur, qui a bien rebondi sur les éléments du récit pour nous improviser une aventure complète et rebondissante (boing-boing. Les combats/dialogues de combat étaient rigolos aussi. Belle persistance du meneur, qui ne se laisse pas démonter et interprète ses méchants alors que les personnages-joueurs leur répondent de se battre et de fermer leurs mouilles (A la Hellboy, qu'il a dit, Thomas).

Du coup, mon pauvre, Wang-Hu, sans son mentor (Al)... aura pris la place du chef des armées du mal. Bon ! Il avait effectivement besoin d'être guidé, le petit.

Volontaire pour une redite de la partie si l'occasion se présente !


Retour du joueur de Venga :

+ C’était la 2ème fois que je jouais avec des règles d’Inflorenza (j'avais participé à un hack Cthulhu DDR / Inflorenza). Les autres jeux narratifs auquel j’ai joué c’est Cortex System (quand tu poses un dé tu dis une phrase en rapport avec la situation et t’accumules des phrases, donc c'est assez proche dans l'esprit). Dans Inflorenza, c’est plus fluide car le résultat des dés fait qu’on est amené à rayer des phrases alors que dans Cortex on perd des phrases que quand on change de scène.

+ Sur le jeu en lui même j’avais construit mon personnage par rapport à Al, donc l’intérêt a été fortement réduit.

+ T'as bien géré le temps, t'as fini à 16h30 comme prévu.


Retour personnel :

+ L'équipe a bien joué le jeu en respectant les consignes que j'avais donnée pour le combat chorégraphié et donc l'objectif de jouer dans l'ambiance film de sabre a été pleinement atteint ! Le combat est plus axé sur la psychologie que si on avait utilisé la variante de règles de Mortal Karthage, mais ce côté psychologie / alternance de coups et de dialogues, était dans un esprit shonen tout à fait de circonstance.

+ Dans Le Monde des Brumes, une création de personnage, c'est trois à cinq phrases et non une comme dans Inflorenza. J'ai trouvé en revanche qu'on avait passé beaucoup de temps à préparer par rapport au temps de jeu. Pour rentabiliser une création de personnages aussi étoffée, il aurait fallu jouer plus longtemps. Pour 1h45 d'aventure, une création de perso en une phrase aurait pu suffire (même si je concède que les phrases supplémentaires ont été utilisées en jeu, et que ça a certainement contribué au côté badass des personnages, même s'ils ont perdu leurs deux premiers combats).


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#16 21 Mar 2018 17:42

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Re : [Inflorenza] Hack "Le Monde des brumes"

SPLENDIDE ! Merveilleux !!
Je vais lire tout ça et vais en plus pouvoir l'écouter (la grande classe)
Merci Thomas,
Merci aux Joueur(euse)s,

.../...
J'espère que vous avez pardonnés les fautes d'orthographes de mon PDF - fait à l'arrache sur un coup de tête, une inspiration, un rêve ^^.

Merci encore :D

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#17 22 Mar 2018 08:17

Thomas Munier
un jeu par mois, tranquille
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Re : [Inflorenza] Hack "Le Monde des brumes"

Je suis content de voir que tu as vu ce compte-rendu ! J'avais essayé de t'envoyer un mail quand j'ai planifié la partie et quand j'ai rédigé le compte-rendu (il y a un an, donc) mais j'avais échoué à te joindre :)


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