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[Odysséa] Des albums en écoute gratuite sur internet :
Drink the New Wine, par AEAEA, de la musique de chambre rituelle avec des chants fĂ©minins Ă©thĂ©rĂ©es pour marĂ©es qui nâen finissent plus de se retirer sur le monde.
Celebration, par Cachalot, un post-hardcore brut, entre post-rock minimaliste, screamo et sludgecore, un braillement de tristesse sincĂšre dans les hauts fonds.
Salvation, par Cult of Luna, un chef-d'oeuvre du post-hardcore, hurlant, introspectif, mélodique, répétitif, infini, révolté, apaisé, marin, souterrain, un rituel de souffrance et d'extase devant la beauté du monde qui meurt.
Nektyr, par Demen, un chef-dâĆuvre de la doom pop oĂč une voix fĂ©minine Ă©thĂ©rĂ©e parcourt des Ă©tendues de ruines Ă la beautĂ© et Ă la solitude sans pareille, servis par une musique aussi caverneuse que majestueuse.
Lifeforms, par Diaphane : electro-ambient mùtiné de drum & bass, marin, aérien et mystérieux.
Une belle journĂ©e, par Nicolas Dick, de l'ambient riches en nappes, en bourdons et en Ă©lĂ©gies, un long assouplissement d'un seul et mĂȘme monde dans son dernier soupir.
Primitive and Deadly, par Earth, americana-psyché-drone, aventure sous mescal dans une nature hallucinée.
Golevka, par The Evpatoria Report, un grand classique du post-rock, de l'Ă©motion Ă l'Ă©tat brut, des guitares, des cordes, des choeurs, des spoken words entremĂȘlĂ©s dans une mĂȘme confession Ă fleur de peau.
Maar, par The Evptoria Report, la face apaisĂ©e du post-rock, une traversĂ©e en douceur de couches et de couches de mĂ©lancolie et de rĂȘves.
Neptune EP, par François 1er : une plongée electro-house dans des profondeurs clarteuses.
Metridium Fields, par Giant Squid, post-hardcore Ă chant clair, la complainte du radeau de la MĂ©duse dans son ampleur Ă©pique et mythique.
Pentagon Black, par Goliath Bird Eater, du psychĂ©-drone ritualiste assez facile d'Ă©coute, une forĂȘt de boucles en l'honneur de dĂ©itĂ©s sourdes, aveugles et arachnoĂŻdes.
Yanqui U.X.O., par Godspeed You ! Black Emperor : la complainte post-rock ultime, musique de tous les rĂȘves et de toutes les tragĂ©dies.
~, par Iamthemorning, voix fĂ©minine, piano-cordes, le calme avant la tempĂȘte, et des noeuds de tempĂȘte au milieu du calme.
Oceanic, par Isis, post-hardcore de référence pour montagnes russes émotionnelles en apnée.
Hyperion, par Krallice, un black metal spatial et instrumental, lumineux, intense et habité.
Mare Decendrii, par Mamiffer, du piano / ambient / post-rock / noise à chant désincarné pour une mise en lumiÚre de la désolation.
Leviathan, par Mastodon, un morceau de bravoure de metalcore progressif pour braver la mĂšre de toutes les tempĂȘtes.
Dioxydes, par Mlada Fronta, entre Ă©lectro minimaliste et post-indus, une excursion hypnotique dans les citĂ©s et contrĂ©es fantĂŽmes dĂ©solĂ©es oĂč toute vie a abdiquĂ©.
Arriving Angels, par Helen Money, du violoncelle amplifiĂ©, sombre, beau et doom Ă la fois, l'orĂ©e de la forĂȘt entre lĂ©gĂšretĂ© et dĂ©sespoir.
Rays of Darkness, par Mono, du post-rock quintessenciel qui migre Ă fleur de peau du climax Ă©mo vers une noirceur screamo et un final noisy, la mĂ©taphore des graines de tĂ©nĂšbres oĂč germent, Ă©closent, vibrent et meurent des ĂȘtres en perdition.
The River EP, par MonumentuM, du coldwave scandĂ© et transi, entre baptĂȘme paĂŻen et noyades rĂ©pĂ©titives.
Origine(s) part 1, par Nors'Klh (ambient orchestral, lyrique et exotique pour la décadence des grandes civilisations)
The silence in our throats will beckon the thaw, par Pelican, un album-monument de post-rock lesté de plomb et pourtant en perpétuelle ascension, un trip sous acide mystique.
Stalker, par Robert Rich et Lustmord, un classique du dark ambient qui nous invite à se faire pourchasser par des créatures indistinctes sur fond de paysage océanique inhabité.
Myrra, Mordvynn, Marayaa, par Rorcal, post-hardcore tellurique et baleiner, vingt mille lieues sous les mers et sous la terre.
Ocean Fire, par Ryuchi Sakamoto & Willits, de l'ambient néo-classique qui se laisse dériver sur la mer à l'infini.
Antarticka, par Scaphandre : ambient glacée, introspective et hallucinée.
Steve Reich : Drumming, par So Percussion, une piĂšce de percussions sur une partition minimaliste, un parcours dans des villages, des maisons et des labyrinthes de bois circulaire, hypnotique, interminable.
Eight Bells, par Subarachnoid Space, instrumental psyché / post-rock / metal dans les bras innombrables du grand Tout.
More Constant than the Gods, par Subrosa, un doom metal aux accents stoner et à la production claire, emmené par un chant féminin hypnotique, pour les soirs de tristesse et de batailles incantatoires, lourdes, narcotiques et triomphantes.
Weighing souls with sand, par The Angelic Process, du black metal / shoegaze Ă chant clair, violent, beau et triste Ă la fois.
Through Darkness and Light, par The Hourglass, du metal symphonique et électronique avec un chant féminin soprano irréprochable, pour climax épiques et montées en puissance héroïques.
Vessels, par Thisquietarmy. Le meilleur du drone mĂ©lodique pour une plongĂ©e en apnĂ©e dans des abysses dâĂ©motions.
Terry Riley - In C, par Trabant Echo Orchestra : une interprétation d'une grande piÚce de la musique classique minimaliste, un véritable ruban de Möbius.
Ausserwelt, par Year of No Light, départ pour l'ßle des morts à bord d'un post-hardcore sans parole.
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