Pages : 1
Playlist associée Musiques Sombres pour Jeux de Rôles Sombres : Des albums en écoute gratuite sur internet
1 DÉSERTS
crédits images : coda & bernhofen, licence cc-by-nc
Inade, par Aldebaran, dans ce dark ambient spatial, personne ne vous entend crier.
Feedbacker, par Boris, l’album de drone le plus larsenisé, le plus mélancolique et mélodique de tous les temps, pour une apocalypse blanche.
By the throat, par Ben Frost, dark ambient, néo-classique, musique concrète, dans la neige, encerclé par les loups, ou enfermé dans un abri avec son ennemi intime.
Screech Owl, par Wold, du black metal presque instrumental, drone et bruitiste, pour s'enfoncer dans un brouillard de plus en plus déchiré. Attention, la première piste est plus harsch que la suite.
The Bees Made Honey In The Lion's Skull, par Earth, du drone-americana, traverser la Vallée de la Mort, une fois la gourde vide, quand le mental part est parti trop loin au devant, écrasé par la bénédiction du soleil.
A Sun that never sets, par Neurosis, fournaise post-hardcore, mal-être total et illumination bestiale.
Eye-tree-Pi, par Obiat, du stoner metal à chant clair épique, mazouté et hallucinogène, guerrier et contemplatif à la fois, désertique et labyrinthiquement touffu.
An Evil Heat, par Oxbow, entre noise-blues et post-hardcore, le chant d'Eugene Robinson une masse noire en suspension dans l'air brûlé : l'album de la chaleur et de la sueur.
Time and Space, par Kaosmos, piano au fur et à mesure augmenté de réverb pour la traversée de la désolation.
S/t par Chains made of chalk, du space dark ambient mélodique pour un trip à la Solaris où les lumières s’éteignent les unes après les autres dans le vaisseau.
Transits, par Slomo, de l’ambient drone à travers les couloirs vides et infinis des vaisseaux spatiaux.
Doomsdayer's Holiday, par Grails, du post-rock oriental, psyché et dronisant, tantôt mélodique, tantôt sombre, tantras d'anciens temples profanés par les racines.
Aeon, par Terra Sancta. Le dark ambient de la désolation et de l’hiver nucléaire.
Daymare, par Doron. Un road-trip crépusculaire dans le brouillard pour ce dark ambient tout en nappes, digne des polars contemporains les plus glauques, où la totalité de l’environnement vous menace.
Stalker, par Robert Rich et Lustmord, un classique du dark ambient qui nous invite à se faire pourchasser par des créatures indistinctes sur fond de paysage océanique inhabité.
2 DÉTRESSES
crédits images : Nr 7375 & thomas hawk & Pulpolux!!!, licence cc-by-nc
Silent Shout, par The Knife, de la musique électro-dance vénéneuse et noire sur le parcours urbain des filles perdues.
Rising Of Yog-Sothoth : Tribute To Thergothon, une cohorte funeral doom en procession lente, baveuse et caverneuses vers les cryptes de la mort décérébrée et chtonienne.
SORROW - a reimagining of Gorecki's 3rd Symphony, par Colin Stetson, une réorchestration moderne du chef d'oeuvre de mélancolie de Gorecki, qui trouve ici une expression sincère mais plus ample et expérimentale.
Null & Void, par 0, du black metal dépressif cristallin et mélodique pour la plainte éternelle d'un corbeau dans la tempête.
III, par Crystal Castles, un post-punk dancoïde, féminin, mélange de fausse innocence et de fausse impudeur, lumineux et crépusculaire.
Courtesy and Good Will Towards Men, par Harvey Milk : un rock lourd et écorché pour une virée urbaine jusqu'à l'extrême bout de la nuit.
Subliminal Genocide, par Xasthur, black metal dépressif et shoegaze, une peinture des limbes entre ciel et enfer qui se complait dans la souffrance, y trouve son lit et sa catharsis.
Dead Men Tell No Tales, par Monarch, entre drone, extreme doom et sludgecore, une sorcière en proie à la possession, d'une lenteur à vous démembrer. Ne s'arrêtant que le temps d'un murmure de folie.
Springtime Depression, par Forgotten Tomb, la perle noire du black métal dépressif et mélodique pour une excursion cauchemardesque en forêt vers cette maison abandonnée où l’on pourra tranquillement se livrer au suicide.
Wildflowers, par Nhor, un piano solitaire pour égrainer la tristesse qui ne se tarit jamais malgré le passage des saisons.
A blessed unrest, par The Parlour Trick, la musique de chambre parfaite pour l’horreur victorienne aliénée et fantomatique.
Renonce, par Vomir, de la harsch noise pour un mur continu de bruit blanc, au coeur des ténèbres les plus épineuses qu’on ait jamais osé concevoir.
The Electric State, par Simon Stalenhag. Le dessinateur du jeu de rôle Tales from the Loop joue aussi du synthé, et ça donne la bande-son d’années 80 uchroniques, désincarnées et diablement mélancoliques.
The Singer, par Diamanda Galas : quand la plus grande sorcière gothique des années 90 se met à chanter du blues, ça vous écorche jusqu'à la moelle. Même Tom Waits peut aller se rhabiller.
So Numb, par Sannhet, du post-rock gothique et minéral pour lendemains qui pleurent et champs de ruines en mouvement.
Holy Ghost Father, par Eccodroid, une vaporwave japonaise dépressive et spectrale, un cocon hypnotisant pour des petits-déjeuners cloîtrés qui n’en finissent pas et des religions ouatées.
Husk, par Un-Luck, une vaporwave fantômatique qui illustre la solitude et la beauté des mégalopoles.
Deep Nausea, par Ada Rook, une indus-pop à fleur de peau, entre le feu à la glace, avec un son résolument révolutionnaire, sur le thème de la transidentité et de la dépression.
Every Breath our Last, par Nomadic War Machine, de la dance queer d’une profondeur et d’une intensité émotionnelle à vous perdre.
The Last Resort, par Beyond the Ghost, du dark ambient jazzy pour ambiances de villes glauques et de film noir.
3 DÉDALES
crédits images : kpauli & maximewojtczak & Mark Grealish, licence cc-by-nc
Dolmen Music, par Meredith Monk, chant soprano, chœurs masculins et orchestre de chambre pour une ode destructurée aux frontières de l'apaisement, de la folie et du paganisme.
Un p'tit coin de ciel gris, par Klimperei : Musique mécanique pour tristesse enfantine.
Spirit Animal, par Zombi : Quand John Carpenter sera mort, ses synthés vivront encore à travers ce tribute band.
Ventre, par G-Nox, entre dark ambient, noise et musique concrète, le son humide des profondeurs intestines et sans âge.
Born Again, par Overmars, du post-hardcore / sludgecore / dark-ambient, la chute hurlante, puis les souterrains, royaume des ténèbres, de la souffrance et des bourreaux.
All The Dread Magnificence Of Perversity, par Gnaw Their Tongues, post-black metal, dark ambient sadien ou torture porn, cris de souffrance, d'imploration, satanisme sans compromis, machines qui broient.
Transcontinental Collaboration, par Sterile Garden & Les Horribles Travailleurs, du dark ambient post-industriel pour usines fantômes et ateliers clandestins.
Vunkal Voarlnam, par La Morte Amoureuse, un album au croisement entre le dark ambient et le dungeon synth, musique sobre de château hanté expressionniste et vampirique, une captation sonore d’un autre temps.
The Horizontal Gates, par Black Mara, du drone ésotérique dédié au parcours des alchimistes. Hypnotique et labyrinthique.
Transilvanian Hunger, par Darkthrone, un grand classique black metal de tous les temps, pour suppliques de vampires et châteaux maudits dans d’infinies montagnes brumeuses.
s/t par Kallista Kult, une forêt de bruitages où plane une voix féminine fantômatique.
Extremum, par Die Form, de la dark ambient sensuelle mâtinée de musique électronique et symphonique, un cauchemar dont on ne veut pas sortir.
Leviathan, par Alt236, de l’ambient-synth plein de vapeurs et de mystères, pour s’enfoncer dans les dimensions.
4 DÉMENCES
crédits images : peregrine blue & gabriela camerotti & cleanzor & artifex textures, licence cc-by-nc
Chance Meeting on a Dissecting Table of a Sewing Machine and an Umbrella, par Nurse With Wound, entre krautrock dadaïste, musique concrète, dark ambient et free jazz : dans cet asile on plaisante toujours, mais ça fait longtemps que plus personne ne rit.
This Heat, par This Heat, petite boîte à bruits déglinguée pour micro-jeux de rôles qui font peur.
In Glorious Times, par Sleepy Time Gorilla Museum, entre opéra-rock, metal et cabaret, Dr Jekyll et Mr Hyde dans votre propre théâtre muet intérieur, dans une démence personnelle, mégalomane et totalitaire.
Ar mizioù du, par Chapi Chapo et les petites musiques de pluie, toy music aigrelette et envolées post-rock qui tapissent la chambre aux petites peurs.
But If What He'll What Ant, par Especially Likely Sloth, entre toy music et techno déjantée, la bande-son totale de l’inconscient d’un enfant psychopathe.
Capture & Release, par Khanate, un drone sludgecore lent, criard, ensorcelé, misanthrope et désespéré. Nous ne sommes que du sang, c'est tout.
Death, Pierce Me, par Silencer, du black metal dépressif avec un chant hurlé sorcier et dément, un voyage au bout de la nuit depuis le fond du gouffre.
La Violette Epineuse, un mélange de dark synth et de post-punk avec un chant féminin en français hanté, pour des cauchemars intimes au coeur d’une forêt qui nous renvoie dos à dos avec nos obsessions.
Virtutes Occultae, par Taylor Brook, du piano microtonal d’une étrangeté totale.
Zola Jesus, New Amsterdam. La grande prêtresse du shoegaze underground livre un album fumeux de pop lysergique avec en final une reprise hypnotique du fameux « Lady in the Radiator » figurant dans le film Eraserhead.
Everywhere at the end of time, par The Caretaker, une épopée sonore sur l’oubli, à base de vinyles de la Belle Epoque, de plus en plus scratchés et déformés, une œuvre belle de bout en bout, mais de plus en plus éprouvante au fur et à mesure que les souvenirs, la raison et le sentiment de sécurité s’effacent. Un parcours poignant à la fois apaisé et angoissé par des intermèdes de nostalgie heureuse.
Practice, par Lucy Liyou. Un collage de piano, de murmures, de text-to-speech et de compositions glitchées pour une déconstruction intimiste de l’humanité.
5 DÉCOMBRES
crédits images : incognita nom de plume & kotomicreations, licence cc-by-nc, & Schlacht am moorgarten, domaine public
Morals and Dogma, par Deathprod, un monument du dark ambient au souffle jazzy, interminable et belle errance dans un monde terminal où ne respire plus âme qui vive.
Metavoid, par Lustmord, du dark ambient archétypal, un théâtre glacé et brumeux où raisonnent cloches et bruits de pas de tueurs esthètes.
Tenaille, par Brame, entre post-americana et field recordings, un western rural fait de friches industrielles, de trains qui passent et d'oiseaux humains qui aboient dans le silence.
Black One, par SunnO))), du drone / post-black metal à écouter le corps dans l'humus, le visage contre l'écorce, le cœur dans la peur.
Weiland, par Empyrium, du dark folk en noir et blanc, une sorte de moyen-âge fantasmé par les romantiques allemands, à la recherche d'une lumière dans la forêt.
MoRT, par Blut Aus Nord, entre post-black metal, indus et drone, noir, charbonneux, longue et lente messe opaque dont les accents se soustraient à la mémoire, un gueulement putride de cave et de haine.
Ausserwelt, par Year of No Light, départ pour l'île des morts à bord d'un post-hardcore sans parole.
Tourmente I, par Westwind, le dark ambient de la ruine. Riche, varié, toujours mélodique et à fleur de peau. Un monde de choses détruites dans un désert d'hommes.
Nuclearization, par Emitremmus, du dark ambient de désolation post-atomique, quand la peur, l'espoir et l'abandon sont les seules choses qui arpentent encore nos villes.
Dioxydes, par Mlada Fronta, entre électro minimaliste et post-indus, une excursion hypnotique dans les cités et contrées fantômes désolées où toute vie a abdiqué.
Deconstruction of the World, par Sophia, du dark ambient orchestral pour le jour de sortie de l’abri antiatomique.
Ravedeath, 1972 & Dropped Pianos, par Tim Hecker. Tim Hecker au piano, Ben Frost au mixage, une face ambient à nappes, une face acoustique à corridors, une même émotion tragique. Le piano au service d'un dark ambient urbain beau et désolé.
Thunder Perfect Mind, par Current 93 : Des chants de Maldoror aux visages des chats, Current 93 invente la musique folk d'un monde désolé.
Planetary Confinement, par Antimatter. Jamais album acoustique au chant clair n'aura sonné si grave et si beau à la fois. Notre âme solitaire dans un monde laissé à l'abandon.
All Towers Must Fall, par Phragments. Dark ambient pour monde en friche où sourd une menace industrielle.
Rust, par Swarm Intelligence, de l’électro-drone-noise mélodique à mi-chemin entre la décrépitude et l’extase.
Tungunska, par The Wonders of Atomic Mutation, une pièce entre ambient drone, americana et dungeon synth qui vous transportera dans un hiver nucléaire de toute beauté.
Divine Weight, par Alex Zhang Hungtai, de l’ambient toute en bourdons, qui évoque tour à tour la liturgie, Lynch et Tarkovsky. La musique de la fascinante et inquiétante étrangeté.
The Untold, par Atrium Carceri, du dark ambient mélodique pour une exploration de ruines mystiques qui cachent de lourds secrets.
Les Souterrains, par L’Idiot du Village. Un bunker de dark ambient fait de de béton, de rouille, de ténèbres et d’humanité enfouie.
Perfection & Permanence, par Trepaningsritualen, musique indus badante martelée par des basses et une lointaine voix gutturale omniprésent : le son d’un Berlin apocalyptique.
Venom, par Sister Iodine, de l’indus-noise à l’ambiance glaçante pour des friches hantées et des horreurs métalliques.
Nektyr, par Demen, un chef-d’œuvre de la doom pop où une voix féminine éthérée parcourt des étendues de ruines à la beauté et à la solitude sans pareille, servis par une musique aussi caverneuse que majestueuse.
6 DÉITÉS
crédits images : incognita nom de plume & miss loisy & artifex textures, licence cc-by-nc, & la bête de la mer, domaine public
Tribute to Krzysztof Penderecki: Passio et mors Domini nostri Jesu Christi secundum Lucam, par Of Darkness, la collision de la musique classique sacrée, du doom et du black metal pour un tableau infernal et hanté.
Refuse; Start Fires, par Scorn, dubstep sombre aux catalepsies jazzy, amas de tourbe noire de plus en plus englouti dans les marécages.
A Bureaucratic Desire For Extra Capsular Extraction, par Earth, les touts premiers élans du drone, massif, répétitif, lysergique, chtonien.
2 : Special low frequency version, par Earth, le plus puissant album de drone de tous les temps, une masse colossale de présence cyclopéenne sur votre nuque et dans votre tête.
Radiance of Shadows, par Nadja, entre drone et shoegaze, la lumière du Jugement Dernier qui progresse jusqu'à la catharsis finale.
Nag Bdud Ceremony, par Phurpa, des chants bouddhistes tibétains, d'une voix inhumaine et monocorde, de profonds chants de basse qui résonnent à travers la moelle, une muraille sonique transcendante, psychotrope.
Stormcrowfleet, par Skepticism, doom metal chtonien pour Entités Mythologiques.
Myrra, Mordvynn, Marayaa, par Rorcal, post-hardcore tellurique et baleiner, vingt mille lieues sous les mers et sous la terre.
Pyrrhula, par Nordvargr, entre dark ambient, drone et black art, au sein de cavernes vastes et profondes, au-delà du Temps, un environnement démesurément hostile.
S/T par Monoliths, un drone doom sans parole massive et vénéneux pour rituels cosmiques à des majestés chtoniennes.
Welcome to Dunwich - Free OST for tabletop role-playing game, par Julien Van Egroo, de la musique de chambre spécialement composée pour sonoriser des parties de l’Appel de Cthulhu années 20 et autres jeux lovecraftiens pour la même époque.
A visit to Providence in two parts and forty steps, par The Dead Mauriacs, de la musique de chambre alliée à de la musique concrète, pour une excursion dans les décors de la haute société qui se fendille et laisse entrevoir son côté lovecraftien, avec des dialogues étouffés dans les plus inquiétantes des langues du monde.
Metanoia, par Hesychia, un drone mystique et orientalisant, sur l’extinction volontaire de toutes les passions, inquiétant comme le silence de Dieu.
The Monad of Creation, par Mournful Congregation, du funeral doom metal pour le long et sublime enterrement de Dieu.
Dommedagsnatt, par Thorr’s Hammer, l’apocalypse doom metal avec le chant féminin le plus guttural de tous les temps.
Gave in Rest, par Sarah Davachi. De l’ambient-drone inspirée par les musiques liturgiques, pour une messe mélancolique et sans paroles.
Messe I.X-VI.X, par Ulver : quand le sacré se mêle au glauque et au nostalgique dans une œuvre électro-lyrique.
Sacred Horror in Design, par Sote, une fusion entre musique électronique et musique traditionnelle persane qui instille une crainte divine dans les coeurs.
7 DÉSASTRES
crédits images : b & christine zenino & n8wood, licence cc-by-nc, & anonymous & Phoenix detail from Aberdeen Bestiary, domaine public
Times of Grace, par Neurosis, post-hardcore quintessentiel, la musique du cauchemar, de l'apocalypse et de la rédemption.
Grace, par Tribes of Neurot, dark-ambient de samples, de bruitages et de riffs vaporeux, résonnent comme le désert, comme la neige. Conçu pour être écouté en même temps que l'ouragan Times of Grace de Neurosis.
Les Machines Écarlates, par Babylone Chaos, les machines écarlates de cette harsch noise industrielle ne servent qu'à détruire, absolument tout et dans le plus grand fracas.
Grand Declaration of War, par Mayhem, post-black metal militariste, entre chant clair dictatorial, saillies hurlées et vocoders infernaux, sur une batterie implacable, l'album de la guerre totale.
Streetcleaner, par Godflesh, entre indus et crust, la bande-son d'un film post-apocalyptique millénariste sans pitié.
Broken Glass, par Crowbar, le sludgecore à son niveau de lourdeur maximum, pour un prêche punitif contre toute forme de vie.
No Sanctuary, par Amebix, entre post-punk et crust, là où plus aucune lueur d'espoir ne vient donner un sens à la
boucherie ambiante, entre les croix, les cris et les barbelés.
Créon, par Rorcal. Le métal noir de l’Apocalypse.
S/T, par Martyria, du dark folk horrifique médiéval et oriental, une atmosphère de plomb pour une bataille ou un fléau imminent.
Concrete Desert, une collaboration entre The Bug et Earth, deux monuments, l’un du dubstep, l’autre du drone sudiste, pour un morceau de bravoure en matière de lourdeur, d’atmosphère et de musicalité, pourriture noire, décadence urbaine, pression chthonienne et tout le toutim.
8 DÉMONS
crédits images : steve.r, licence cc-by-nc, & casanatense 4182 & The Field Museum Library, domaine public
Summon, par Bloody Panda, messe noire, lyrique et drone, au pinacle de la nuit.
In The Nightside Eclipse, par Emperor, du black metal symphonique de la nuit de 7ème lune, dans un chateau perdu dans les montagnes. Gorgé d'occultisme, de lycanthropie et de médiévisme.
Silencing the Singing & Silence teaches you how to sing, par Ulver, dark ambient bruitiste de cabane au fond des bois, au fond de la nuit.
Seminar III: Zozobra, par Old Man Gloom, du post-hardcore glauque, l'évasion des singes dans l'obscurité d'un laboratoire aux cages ouvertes, expériences, morsures, contamination, haine, vengeance.
Mass V, par Amenra, post-hardcore incantatoire scandé en l'honneur du Dieu-Corbeau.
Hexerei im zwielicht der finsternis, par Aghast, une messe noire dark ambient aux accents de sorcellerie menée par la voix spectrale d'une incantatrice droite venue des forêts limbiques.
The Divine Punishment, par Diamanda Galas, l’incantation sorcière à son pinacle.
De Mysterii Dom Sathanas, par Mayhem, un album séminal du black metal, brut, liturgique, un hymne à la mort à la fois glacial et martelé.
Never Forever, par Monarch, du drone-sludgecore assagi, toujours aussi pesant dans les instrus mais marqué par un chant féminin tour à tour éthéré et désespéré, une incantation de sorcellerie qui éventre la nuit.
Joseph Carrey Merrick, par Alexandre Saint-Onge, un album hommage à Elephant Man, musique concrète lugubre et fascinée par la monstruosité.
The Void, par Junko. Le long supplice d’une voix démoniaque. Insupportable.
9 DÉCOCTIONS
crédits images : ralphrepo & irisb477 & Danil Kazakov, licence cc-by-nc
Circular Time, par Ramleh, du post-rock / noise / americana / psyché-drone / power electronics chamanique et intense et circulaire et lourd et ensorcelé.
Myth of the Love Electrique, par Acid Mother Temple : l'apocalypse psychédélique vous inondera de joie jusqu'à l'overdose. Insoutenable.
Eight Bells, par Subarachnoid Space, instrumental psyché / post-rock / metal dans les bras innombrables du grand Tout.
Pilgrimage, par Om, du doom / folk à chant clair, ritualiste, mystique et cyclique, pour un séjour dans les dédales de la raison et de la foi.
Steve Reich : Drumming, par So Percussion, une pièce de percussions sur une partition minimaliste, un parcours dans des villages, des maisons et des labyrinthes de bois circulaire, hypnotique, interminable.
Cathédrale de Strasbourg, par Charlemagne Palestine. Le bourdon de l’orgue est sculpté pour devenir une cathédrale de son, édifice d’un rêve éveillé, étrange et magnétique.
Yanqui U.X.O., par Godspeed You ! Black Emperor : la complainte post-rock ultime, musique de tous les rêves et de toutes les tragédies.
Abyss, par Chelsea Wolfe, du dark folk gothique embaumé d’electro, avec un chant féminin sorcier qui nous emmène loin dans les ténèbres, la souffrance et la beauté.
Mesmerized, par Seirom, un instant de grâce électronique entre nappes et orgues pour l’enfoncement dans le rêve ou dans le cosmos.
Not listening, par STBL, un drone tout en échos fuyants pour des réalités qui se dérobent infiniment.
Avant le silence, par Orbes, une nappe d’orgues spectrale à n’en plus finir.
10 DÉFIS
crédits images : playing with brushes, licence cc-by-nc, & La Bataille d'Auray & the field museum library, domaine public
When all else fails !, par Der Blutharsch, dark folk / dark ambient / indus martial où quelques résistants, qui
rassemblent les derniers vestiges de leur passé sous le tonnerre des bruits de botte
Seven Samurai, par A Challenge of Honour, du dark ambient martial, quand la mort n'est jamais loin, dernière méditation avant le dernier combat.
Oceanic, par Isis, post-hardcore de référence pour montagnes russes émotionnelles en apnée.
Black Cascade, par Wolves in the Throne Room, black metal américain spatial, ambient, symphonique, pour une plongée épique et nostalgique dans les forêts du nord.
Versus the World, par Amon Amarth, viking-death metal sur la déferlante guerrière triomphante et impitoyable.
ANNEXES
crédits images : jschneid & Theo Junior, licence cc-by-nc
Le Noctambule : Le Grand Sombre, par 5h4r0, de l'ambiant victorienne minimaliste sur laquelle plane la majestueuse silhouette à chapeau haut de forme de Nyarlathotep.
La Haine Primordiale, par Nors'Klh, du dark ambient martial toute de fureur rentrée qui orchestralise la montée en puissance du mal.
Den Hellige Skogs Hemmeligheter, par Im Dunkeln, un black metal païen de plus en plus atmosphérique et instrumental, tout ce qui reste des siècles après, les arbres et les mégalithes comme seuls témoins d'une époque de folie, où empires et hordes se détruisirent mutuellement.
Hierarchy of Fools, par Dédale(s) : dark ambient, musique concrète, noise, Un labyrinthe métallique de sons, empli de brouillard empoisonné.
Ocean Fire, par Ryuchi Sakamoto & Willits, de l'ambient néo-classique qui se laisse dériver sur la mer à l'infini.
Hidden Ascension, par Robedoor, drone vagissant du fond des profondeurs hantées par les anciens dieux.
Lashing the Rye, par Harvestman, americana dépressive, sur la superstition paysanne et la grandeur des espaces confinés.
Pigs of the Roman Empire, par Lustmord et les Melvins, entre dark ambient et sludge rock, une bande-son urbaine et décadente où la terre entière ressemble au New York de 1997.
La Cassette Noire, par Clair-Obscur, l'un des cauchemars les plus dérangeants de ma collection.
Œuvres complètes, par Erik Satie : le coton fait piano, l'humour et la fantaisie faite beauté, la tristesse faite murmure.
Songs over ruins, par Desiderii Marginis, le plaisir d'un classique du dark ambient old school !
Gleaming, par Lake Michigan. Ce Johny Cash sous Xanax nous propose un feu de camp au bord du lac à raconter des histoires. On sait tous comment ça finit.
The Path, par Saenïnvey, contrebasse et electro-ambient de chambre pour enquêtes glauques et lentes à la Maigret.
Sommer im Pfirsicchain, par Brannten Schnüre, l'étrangeté faite musique.
Obsolarium, par Spheruleus, entre drone, ambient et field recordings, le silence d'une cité abandonnée au milieu d'un monde abandonné.
A Sigur Rós tribute, par Project Múkk, un instant de grâce entre folk, electro et post-rock.
Internal Flight 2013 (guitar version), par Estas Tonne, de la guitare sèche en mode ambiant drone, pesante comme l’air en fusion au-dessus du bitume, comme un film d’espionnage où plane une menace omniprésente.
Vae Solis, par Scorn, un pilier de l’indus et du dubstep monstrueux, une descente aux enfers à coup de presse hydraulique en plein visage.
Diminution, par Leila Abdul-Rauf, un jazz de chambre lunaire, profond et unique pour des forêts hantées par des fantômes vides.
Selected Organ Works, par øjeRum, un orgue soliloque pour une ambiance de recueillement, de solitude et de pluie.
Tactile Ground, par Robert Rich, de l’ambiant microtonal pour un monde du silence riche d’une vie aussi apaisante qu’angoissante.
Hypnos / Flame, par Chelsea Wolfe. Une mélopée lynchienne aussi suave que fantomatique, aussi belle que flippante, entre pop, folk et gothique qui se seraient mélangés jusqu’à l’ivresse.
Lettre Morte, par VII, du rap français jusqu’au-boutiste, entre Tony Montana et Michael Myers, une chape de plomb, une douche froide, une punition maniaque.
The Turn of the Tides, par Empyrium, un album gothique, hanté, frissonnant et marin.
Music for DOS, de Simon Stalenhag (l’illustrateur du jeu Tales From the Loop) : le petit synthé 80’s des grands frissons.
Hérésie, par Univers Zéro, un album de musique zeuhl à glacer le sang.
Le Mal des Ardents, par La Breiche, un dark folk qui sonne comme un western médiéval et obscurantiste.
S/t, par Les Chants du Hasard, du black metal baroque entièrement joué avec un orchestre de chambre et qui alterne chant choral et hurlements maléfique pour un carnaval morbide de haute noblesse !
Psychopathia Sexualis- Original Motion Picture Soundtrack, par Paul Mercer, de la musique de chambre pour perfides bals masqués.
The Undivided Light par Chaostar, une élégie lyrique pour les ballets de la cour et pour contempler la fin du monde.
Affliction, Endoctrine, Vertigo, par Overmars, du post-hardcore à la fois onirique et désespéré pour nous entraîner dans les méandres de la conscience et du sang.
Lost Themes, par John Carpenter. Des bandes-son de films d’horreur imaginaires des années 80 avec au synthé le maître du genre, John Carpenter himself. Retrouvez aussi ses bandes originales de ses vrais films sur son bandcamp.
Aika, par Mikko Tarmia, un album d’ambient symphonique qui sonne comme une VOST, cinématique, urbain, SF et dramatique.
Vessels, par Thisquietarmy. Le meilleur du drone mélodique pour une plongée en apnée dans des abysses d’émotions.
Hors ligne
Pages : 1