Hier soir on devait jouer à Oltréé avec ma femme, une copine et mon fils ainé... Mais le fiston était claqué après une après midi passée à un tournoi de rugby alors on s'est fait un ptit jeu de plateau avant qu'il aille se coucher. Arrivé à 22h30, j'demande aux filles ce qu'elles veulent faire, on s'refait un jeu de plateau à 3 ? Mais nan me dit ma femme, t'as qu'à nous masteuriser un Sombre ! Comme je fais de la retape pour le jeu, la copine était bien motivée, je lui en avais déjà parlé... Problème, je n'ai pas l'aisance de Johan pour me lancer dans un quickshot sans préparation, faut que j'fasse un truc connu. Deep Space Gore aurait pu le faire mais ma chère et tendre l'a déjà joué entre les mains du maiiiiitre. Alors je n'ai que deux joueuses, mais j'me dis que je peux toujours lancer un Bring me sun, je connais tellement ce scenar et les perso que je peux m'y lancer les yeux fermés !
Le Cast
Jusqu'à présent j'ai fait jouer Bring me sun avec un minimum de 4 joueurs, à 2 ça va être beaucoup plus chaud, et faut pas que ça nous emmène trop trop tard non plus. Je préviens donc les filles qu'elle vont jouer un moyen métrage d'horreur...
D'emblée, je décide de jouer une version raccourcie, je ne propose pas Cyrus mais que Penelope, Connie, John et Trevor. Mes deux joueuses choisissent les deux filles, je sens qu'on va rire...
La partie
Je rappelle les règles rapidement, l'avantage c'est que même si elles n'ont jamais fait de Sombre classique, je leur bourre le mou avec de puis si longtemps que je n'ai pas besoin de beaucoup d'explications...
Comme pour les parties précédentes, je fais jouer en mode narratif jusqu'à l'arrivée au motel, gardant en PNJ Salva, John et Trevor en cas de décès prématuré d'une des deux donzelles.
Les premiers moments sont toujours calmes lorsque les PJs sont dans le dinner, elles font connaissance avec leurs personnages et commencent à se crêper gentiment le chignon pendant que je m'évertue à garder les personnages masculins un peu en retrait. Au bout d'un moment, comme personne ne vient, Connie file vers la réception dans l'espoir de trouver un employé pendant que Penelope se rend dans la cuisine où elle découvre le corps du cuistot, n'oubliant pas de pousser un cri strident au passage. De son côté, Connie découvre un bureau saccagé et n'a pas le temps de s'y attardé, elle revient aussi vite que ses talons aiguilles le lui permettent au cri de Penelope. Zou, une perte de points d'esprits pour tout le monde, faut dire que la scène est glauque et que le mort a une sale gueule. Ils décident d'appeler les flics pour signaler ça, pas de bol on ne capte rien et pas de téléphone fixe ici, et de porter le corps dans la chambre froide. Et là tout s'enchaine ! En ouvrant la chambre froide, elles découvrent une scène dégueulasse et c'est le moment que choisit la goule pour se réveiller, frappant l'air de ses bras ! Tout le monde se replie en désordre dans le dinner, évitant de faire du bruit pour l'attirer (rappelons que la goule est aveugle pour l'instant) et referment la porte. Manque de pot, chez les goules, les yeux se régénère et le cuisinier se rue donc sur eux pour le bouffer. Courageusement, les filles se planque derrière John qui a sorti son flingue et qui vide son chargeur sans succès sur le monstre qui lui saute dessus ! S'en suit une mêlée furieuse qui laisse Penelope gravement blessée, John aux portes de la mort et une Connie hystérique qui leur hurle de le tuer. Finalement, Penelope en viendra temporairement à bout (elle a récupéré un couteau de cuisine). Ils décident de saucissonner la créature au moyen de fils électriques divers (câbles de grilles pain et autres cafetières... ) et réfléchissent à ce qu'il doivent faire. Pendant cette réflexion, Connie a repris ses esprit et se montre compatissante et réconfortante envers son amant, John, qui a salement mangé (comme elles se sont plus ou moins retranchées derrière lui, il a pris le gros de la charge et à ce moment là je n'avais pas encore décidé s'il survivait ou non) et en profite pour lui faire les poches pour lui piquer les clés des menottes qui attachent la mallette à son bras, la ptite garce !
Voyant qu'elles hésitent sur la conduite à tenir (avec deux joueuses, les idées fusent moins qu'à 4 ou 5, c'est mathématique) je prends le parti de réveiller la goule de nouveau qui essaye de mordre tout ce qui passe à portée de dents. de nouveau ils en viennent à bout, définitivement cette fois, aux prix de quelques points d'esprit : elles sont maintenant persuadées qu'il s'agit de zombies, Connie entreprend donc de couper la tête de la goule avec un hachoir à viande, en s'y prenant à de nombreuses et écœurantes reprises... Je note leur idée des zombies et rebondit dessus : John n'est pas mort, mais par contre il a de la fièvre et il délire, est-ce le virus Z ?...
Je fais monter encore la pression d'un cran pour les pousser à s'aventurer dans le reste du motel : la tempête s'intensifie et elles commencent à craindre que les vitres du dinner n'explosent à causes de débris divers... Elles tentent alors une sortie vers les chambres. Mauvaise idée ! Vous vous souvenez bien sûr qu'il s'agit de préfabriqués construits par des clandés mexicains ? Bin elles n'ont pas tenues, je resserre le huis clos (en plus l'heure tourne et nous commençons à sentir tous les premiers signes de fatigue). Ils ne peuvent donc aller que dans la première (et ça leur coûte un point de corps cette sortie dans la tempête), et c'est là que dans un dernier râle John rend l'âme. Ils ne restent donc pas ici, de peur qu'un zombie se relève, et sortent de nouveau pour retourner dans le bâtiment principal, non sans que Connie pense à prendre avec elle la mallette de son ex...
Tout le monde se rabat donc dans le couloir entre les chambres et le reste du motel. Elles veulent ouvrir la seule porte qui reste, mais elle est en partie bloquée, un rapide coup d'oeil leur confirme qu'il y a un autre cadavre derrière. A nouveau elles hésitent, et ne veulent pas y aller. Bon je dois dire que mon texte ne rend pas non plus honneur à l'ambiance autour de la table, mais je connais bien mes deux joueuses et je sais ce qui marche avec elles en terme de techniques secrètes de MJ, et j'en use et abuse depuis le début : je ne reste pas assis, je tourne doucement autour d'elle, je parle bas, souvent hors du champ de vision d'au moins une d'entre elles et je crie presque quand quelque chose de nouveau arrive. Ces ficelles sont grosses et la méthode archaïque, mais ça marche tellement bien...
Il faut donc que je les déloge ! Si tu ne viens pas à Lagardère, c'est Lagardère qui viendra à toi ! Et Lagardère, là , c'est un vampire, j'envoie donc le premier pour leur bouger un peu les miches ! Bien mal m'en a pris, j'ai sonné la fin du scénario, elles ont fuit à l'extérieur par la porte de derrière : Penelope se fait rattraper et zigouiller par le monstre tandis que Connie, Salva et Trevor vont se perdre et mourir dans la tempête...
Générique
Alors que le soleil se lève sur le Delight, le vent s'est calmé et la caméra file dans le désert, fait le tour d'un petit monticule qui n'est autre que le corps de Connie couvert de sable, les yeux vitreux et grands ouverts... Un mouvement sous sa poitrine fait bouger son chemisier, c'est kiki son chihuahua qui s'extirpe de sa cachette, renifle le corps de sa maitresse et aboie à la mort...
Bilan
Je n'ai pas eu le temps de préparer ma partie cette fois et j'étais dans une configuration que je n'avais pas encore prévue... Au final, ça ne s'est pas du tout passé comme les autres fois, ceci étant du au fait, comme je le dis plus haut, qu'à 2 joueurs, les idées fusent forcément moins vite qu'à 4 ou 5. En plus on était fatigués. Mais après la partie on a fait un petit débrief avec les filles et elles m'ont dit avoir énormément apprécié la partie, même si de mon côté elles sont passées complètement à côté du scénar (elles n'ont pas vu le cadavre du prêtre et encore moins Wallace) ; ce qui les a séduit, c'est la mise en scène et les petits détails croustillants des descriptions gores.
Si une prochaine fois je n'ai que deux joueurs, je ne pense pas toutefois refaire Bring me sun, c'est pas fait pour, il va donc falloir que je finisse par m'écrire un scénar pour ce type de situation !
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porter le corps dans la chambre froide.
Oh bien, ça.
Un mouvement sous sa poitrine fait bouger son chemisier, c'est kiki son chihuahua qui s'extirpe de sa cachette, renifle le corps de sa maitresse et aboie Ă la mort...
Rhâââ comme c'est beau toute cette tragédie mammaire. Ça m'émeut.
elles sont passées complètement à côté du scénar
Ça, c'est pas grave du tout.
Et en fait, ce n'est même pas vrai car dans BMS, comme dans House (qui est la matrice de BMS), le scénar est constitué d'une amorce bien carrée + un décor fouillé + des pistes de conclusion.
Il se peut fort que le groupe n'explore pas tout le décor (c'est même assez probable s'il n'y a que deux PJ) donc qu'il ne voie/comprenne pas tout ce qu'il y aurait à voir/comprendre, mais ce n'est pas grave du tout. J'ai mené certaines parties de House dans lesquelles les joueurs n'ont pas exploré l'étage ou ne sont pas descendus à la cave, et elles n'ont pas été ratées pour autant, bien au contraire.
Moi en tout cas, j'étais hyper content de voir du neuf. Car l'un des avantages de ce format est la forte replay value côté meneur : tu peux mener le scénar quinze fois, la partie va avoir une gueule différente à chaque fois.
Souvent, les explorations atypiques produisent des fins atypiques, mais le scénar n'en est pas moins exploité pour autant. Parce qu'il n'est pas, à la base, linéaire. Même si le texte prévoit un certain nombre de fins probables, il ne s'agit pas d'aller de A à F en ne loupant aucune scène intermédiaire. Il s'agit, en partant de A, d'aller comme on le sent à C, D, E et/ou F (modulo les contraintes liées au plan, of course).
Y'a un côté bac à sable dans l'affaire, bien sûr. Dans BMS, Bad et moi parlons d'un parcours « idéal », celui qui émerge en tant que partie standard au fil des playtests, mais ce n'est en aucun cas d'un parcours obligé. La preuve avec ta partie.
Tout ça pour dire que je trouve que tes joueuses et toi avez, étant donné vos contraintes de temps et de cast, bien exploité le scénar. En particulier, la scène de la chambre froide a l'air d'avoir dépoté du mulet. Or elle est plutôt rare. Rien que pour ça, ta partie est super cool.
il va donc falloir que je finisse par m'écrire un scénar pour ce type de situation !
Go go go !
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Effectivement, la chambre froide, contrairement à mes trois parties précédentes était LA scène de la partie ! A partir d'une idée toute bête : à la morgue, ils collent les cadavres dans des frigos...
En tout cas c'est clair que ça s'est bien passé, dommage d'avoir été en impro totale de mon côté, loin de ma zone habituelle de confort de MJ. Je pense qu'avec une petite heure de préparation en amont, j'aurai pu rendre d'avantage de tension sans avoir à recourir à des artifices (qui marchent quand même tellement bien avec des filles... ) de mise en scène aux ficelles plus grosses que mes bras.
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"Il n'y a pas de lumière sans ombre" (Aragon)
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Bon je poste ce soir pour m'auto-botter le cul, faut que j'fasse un CR parce que j'ai rejoué Bring me Sun à l'Udocon prés de Macon le week end du 14 juillet...
J'fais le retour complet demain si tout va bien. :)
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j'ai rejoué Bring me Sun à l'Udocon prés de Macon le week end du 14 juillet...
Ouais, ça s'est su : http://terresetranges.net/forums/viewto … 295#p12295
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Aller c'est parti ! Bon évidemment ce sera moins détaillé que les précédents, j'ai trop tardé à écrire et c'est moins frais dans ma tête...
Le Cast
Je suis sur un format court, je mène la partie dans l'après midi et j'enchaîne sur un autre JDR le soir, va falloir que ça pulse, 3h grand max ! J'ai quatre joueurs, c'est très bien, et d'emblée je limite les options, je ne propose pas Cyrus mais uniquement Connie, Penelope, John et Trevor. Cyrus d'ailleurs ne figure pas à l'affiche, je l'exclue de ma séance, comme ça, sans préavis, même pas en PNJ. Comme je vis dans un monde parfait, mes deux joueuses vont jouer les filles, mes deux joueurs vont jouer les hommes.
La Partie
Aucun d'entre eux ne connait Sombre, certains en ont entendu parler mais ça ne va pas plus loin. Ma petite difficulté perso, c'est que là je mène dans une convention de taille réduite (on était une trentaine) avec uniquement des casusiens, et uniquement des "hypeux" ces gens qui ont l'habitude des jeux expérimentaux, des trucs narratifs, des gens exigeants à l'esprit critique... Vont-ils accrocher à Sombre qui reste un jeu "classique" hormis le fait de jouer des victimes ?
Quelques instants d'appréhension plus tard, je prends les choses en main, et me lance dans l'explication des règles. J'utilise pour ça la fiche de Cyrus qui ne me servira pas sur cette partie. J'ai affaire à des joueurs chevronnés, ils comprennent très rapidement le principe et on peut lancer l'histoire...
Dans le car, c'est déjà tendu... Connie fait chier tout le monde avec Kiki qui meurt de soif, John, cramponné à sa mallette, supporte stoïquement la mauvaise humeur de la femme de son boss, tandis que de leur côté John et Penelope semblent se faire la gueule.
La courte traversée de la tempête pour le Delight est éprouvante pour tout le monde (je joue à fond la carte de l'attrition, 1 point en moins pour tout le monde, c'est moi qui régale !). Arrivés dans la salle de resto, Salva va mettre le juke box en route pendant que Connie, Penelope et Trevor cherchent quelques rafraichissements. De son côté John se rend à l'accueil pour appeler les tauliers, mais y'a personne, et le bureau est en bordel, le seul téléphone est arraché et putain, y'a pas d'réseau dans ce bled de merde !
Se rendant compte que tout semble vide, Trevor et Penelope vont dans la cuisine, John et Connie eux vont se rassoir sur une banquette en sky, un peu inquiets.
Dans la cuisine, c'est vite le bordel, le journaliste et la medium ont trouvé cadavre, la tête dans l'évier alors que plane une écœurante odeur de chair brûlée. Rapidement, Trevor veut appeler les flics, entendant ça John dit qu'il ne faut surtout pas (il a décidé que dans sa mallette, il y a quelques kilo de dope), et qu'il faut même essuyer les empreintes de tout le monde et ne plus toucher à rien ! C'est le moment que choisi la goule-cuisinier pour se relever dans un hurlement sinistre. A trois, ils parviennent à en venir à bout à coup de couteaux de cuisine et tessons de bouteille. John et Connie veulent se barrer illico et foncent dans le couloir proche de l'accueil avec dans l'idée de se calfeutrer dans une chambre. Trevor et Penelope décident quant à eux d'enfermer le cadavre dans la chambre froide. Là , nouvelle scène d'horreur avec les deux filles écorchées... Un ange passe... Je lui colle un coup de pied au cul pour qu'il dégage, et je réactive mon cuisinier qui 'a pas été fini correctement. Au terme d'un épique corps à corps, ils parviennent à l'enfermer dans le frigo.
John et Penelope renoncent vite à leur projet en voyant que pour atteindre les chambres, il faut sortir... Dépités, ils retournent tête basse au resto. Ils croisent un Trevor surexcité (avec tout ce bordel, sa santé mentale est sérieusement entamée, il n'est pas loin de sortir la troisième carte de personnalité). Pendant que les trois autres glandent, le journaliste, qui a cassé un manche à balai en deux pour s'en servir d'arme, tente d'entrer dans la réserve, qui est bloquée de l'intérieur par quelque chose de lourd... Il force et parvient à entrer pour se retrouver nez à nez avec une autre goule qui lui saute à la gorge ! La baston est terrible mais brève, après s'être fait arracher un lambeau de chair, Trevor transperce le crâne du monstre de toutes ses forces (instakill !!!!!). Rameutés par le bordel ambiant, les trois autres rappliquent dans la réserve. Une discussion vive s'ensuit, la moitié veut trouver un moyen de fuir, tandis que Trevor, soutenu par Penelope veut filer directement à la cave dont ils aperçoivent l'escalier (le journaliste a perdu le point qu'il lui manquait pour devenir suicidaire... ). John reste finalement en haut à faire le guet, tandis que les trois autres descendent (Connie a eu tout de même suffisamment de présence d'esprit pour faire les poches de son amant et récupérer la clé des menottes de la mallette, juste au cas où...)
Au sous sol, ils découvrent Wallace qui le insultent copieusement, et après une âpre négociation, ils acceptent de le sortir de son trou. Le chasseur leur déballe son histoire qu'ils avalent plus ou moins de bonne grâce, et tente de prendre les choses en mains en haut des escaliers. Il leur dit de vider la citerne dans l'établissement et d'y foutre le feu. Ses ordres passent mal avec Penelope (elle est devenue complètement incontrolable ), et tous deux se mettent sur la gueule, la jeune femme se faisant aider par un Salva Ponti (si il est encore vivant à ce moment là ) terrorisé. John et Connie se carapatent vers la citerne avec un tuyau d'arrosage, Trevor lui, descend avec une torche improvisée et son balai pour latter du vampire !
Du côté de la citerne, c'est la consternation, outre les dégâts occasionnés par la sortie, le tuyau est trop court (mouaahahahahahaha) pour faire couler l'essence (la fuel, ça brûle pas comme ça, mais on s'en fout hein, c'est un film de série Z ! ) ! Dans la baston du haut de l'escalier, Wallace tue sauvagement Salva d'un coup de hache mais meurt rapidement sous la hargne de la latino furieuse !
Au sous-sol, c'est l'instant de gloire de Trevor... La chaleur de sa torche fait émerger lentement les vampires de leur torpeur, et alors que le premier se rue sur lui Trevor encaisse le premier assaut et puisant dans ses dernières ressources (adrénaline + 12 + 6, heartshot !) il empale le monstre en plein coeur. Il part alors d'un tonitruant rire de dément, et sourire mauvais aux lèvres, une lueur de folie fiévreuse dans les yeux, couvert de sang, il attend résolument les autres vampires qu'il voit approcher vers lui...
En haut, l'essence commence à envahir le couloir alors qu'ils entendent les derniers cris d'agonie du courageux journaliste. Pas le temps de réfléchir John enflamme le combustible, plus le choix faut dégager, essayer de retrouver le car et s'y cacher jusqu'au matin. Mauvaise idée... Et fin du scénario, personne ne peut survivre dans une telle tempête....
Générique
Alors que la tempête se calme, la nuit est en place depuis quelques heures sur le désert du Nouveau Mexique. Une créature monstrueuse toute en crocs et en griffes plonge sa main dans le sable et en ressort une blonde presque morte, serrant contre elle le cadavre d'un petit chien. Sans état d'âme, le monstres plonge ses crocs répugnants dans la gorge dénudée de la jeune femme pour en aspirer le peu de vie qu'il en reste....
Bilan
Une excellente partie !!! Encore une fois j'ai été surpris des décisions des joueurs qui cette fois n'ont quasiment pas exploré la moitié du décors. Ils ont par contre joué à fond leurs personnalités et le résultat était vraiment extra, à mon sens c'est un vrai salut au boulot de l'auteur du scénar parce que les personnalités sont vraiment complémentaires ! C'est d'ailleurs ce point de règle, lié à l'attrition qui a vraiment plu à mes joueurs qui ont été rais de la partie, menée tambours battants !
Au final, mes différentes aides de jeu ont acquis leur forme définitive, j'ai trouvé l'ergonomie maximale, aussi bien pour les PJs que le MJ, et les différents visuels et accessoires ont fait leur petit effet bien sympa !
A bientĂ´t pour un nouvel Ă©pisode !
Dernière modification par amaranth (07 Aug 2014 14:31)
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les personnalités sont vraiment complémentaires !
Meurchi !!! ça fait super plaisir... on a effectivement beaucoup travaillé ce point...si les joueurs interprètent complètement leur personnalité, la situation devient vite en effet explosive...je me rends compte à te lire et au vu des dernières parties, que c'est sans doute une observation sur laquelle il faut qu'on insiste lors du Briefing.
"Il n'y a pas de lumière sans ombre" (Aragon)
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Plop!
C'est moi qui jouait John et je ne peux que rejoindre les conclusions d'Amaranth. On s'est vraiment bien éclaté. Ce qui m'a le plus impressionné sur un scénario qui a duré à peine plus de 2h, c'est que Sombre permet de donner suffisamment de matière pour qu'assez rapidement ce soit les joueurs qui fassent avancer l'action et à partir d'un certain point on peut même fermer le scénario je pense, ce sont les joueurs qui ont les commandes le MJ n'a plus qu'à saigner les PJ comme des gorets pour le plus grand bonheur de tous. Bravo aussi pour les personnalités des PJ aux petits oignons et merci à Amaranth, un VRP efficace avec des petites aides de jeu qui nous ont permis de démarrer en 5 minutes
Dernière modification par Cryoban (20 Aug 2014 23:11)
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