La vidéo de la conférence Sombre est en ligne
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30 minutes d'exposé sur Sombre, suivies de 1h30 de questions à l'auteur. Captation vidéo pour la première heure, audio ensuite.
À regarder sur la chaîne YouTube de Tergnier.
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Trop chouette !
Je suis bien content pour toi :)
PS ce message peut s'autodetruire Ă la lecture du taulier ;)
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12 démos à Histoire de jouer – mars 2022 – Caen
Même pas une photo de ma table, cette méga lose.
C'est officiel, 2022 est un rattrapage de 2020. Le mois dernier, j'étais à la médiathèque de Tergnier pour une animation annulée en dernière minute il y a deux ans because confinement. Idem ce week-end avec Histoire de jouer, convention ludico-rôliste normande à laquelle j'avais été convié en 2020. Deux looongues années de Covid plus tard, j'ai enfin pu répondre à l'invitation.
Et ce fut bien bon.
Ah la vache, quel pied de revenir en conv, qui plus est dans ces conditions. J'ai eu durant tout le week-end ma petite salle à moi, au calme. Luxe, confort et volupté. Résultat, une douzaine de parties sur les deux jours.
Du Camlann en majorité parce que beaucoup de novices, un peu d'Overlord quand les joueurs étaient plus aware du JdR, et même un quickshot long en nocturne (épuisant mais réussi, bientôt un compte rendu sur le Tipeee de Sombre). Samedi, sept TPK de suite. Le sans faute. Johan for ze win. Dimanche, TPK en ouverture, puis un survivant par partie jusqu'à la fermeture, dont trois défaites successives à Camlann (une absolument excellente, Gauvain sauvant la Bretagne d'extrême justesse). Damned, j'avais perdu mon mojo !
À côté de ça, des stars comme s'il en drachait. Julien Pouard, avec qui il me fut bien agréable de voyager. Olivier Legrand et FaenyX, qui m'ont fait le plaisir de s'asseoir à ma table pour l'une de mes meilleures démos du week-end (Gauvain Mutilé qui arrache la victoire au dernier combat, c'était à leur table). Vincent Lelavechef, que j'ai enfin rencontré en vrai de vrai. Des amis et des fans aussi. El Medico, entraperçu l'espace de quelques secondes. Ce caméo de ouf. Et Laurent D., soutien de longue date qui a fait trente bornes en bagnole avec ses deux ados pour venir me serrer la pince et jouer avec moi. Supra cool.
Je suis revenu sur les coudes des jambes, les rotules, mais tout content. Ce fut un excellent week-end de jeu.
Les mercis
Merci à Elisa, Clément, Manuel et tous les bénévoles de l'association Éphémère pour leur gentillesse, la chaleur de leur accueil et la qualité de leur orga.
Mon body count
12 parties, 56 joueurs, 52 morts
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FaenyX parle de notre partie Ă Histoire de jouer
Sur son blog : https://chezfaenyx.blogspot.com/2022/03 … -zero.html
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8 démos à Orc'idée – avril 2022 – Lausanne
Mur de Sombre par Stéphane Gallay
Han. Johan et Maître Sombre. De retour parce qu'on revient (oooh yeah). Et ainsi de suite (oh oooh). En Suisse, le retour. Pour Orc'idée. Trois ans depuis la dernière édition (2019). Paye ton Covid. Et ça m'a fait un bien fou. Week-end de taré. Ultra épuisant mais ultra cool. La conv s'est avérée égale à elle-même. Une orga en béton armé, un lieu très fonctionnel et un public super agréable. Que. Du. Bonheur.
Mais cette année, hardcore pour le petit père Johan. À cause du Covid. Pas qu'il m'ait posé problème sur place, bien au contraire. Il n'y a plus de mesures sanitaires à Lausanne, ce qui m'a donné une vraie sensation de retour à la normale. Après tout ce temps, c'était super agréable de pouvoir parler et jouer sans masque, dans une conv et une ville où presque plus personne ne le porte. Impression de liberté hyper rafraîchissante.
Allez, topo rapide. Deux ans de Covid = zéro conv = vachement moins de ventes directes de Sombre = gros souci. Pour compenser, la VPC. Johan qui produit du zine comme jamais, 8 (oui, huit) en 18 mois. Un rythme de psychopathe qui m'a mis sur les coudes des jambes, les rotules. Quatre numéros par an pendant deux ans, un double bouclage tous les six mois. Truc de fou. Et qui a heureusement fonctionné. La revue existe toujours, Sombre a résisté au Covid. Son auteur par contre a un peu morflé.
Fin 2021, je commence à ressentir l'usure. C'est vraiment beaucoup de boulot. Je sature donc prends du retard sur ma dernière livraison. Au lieu de sortir à Halloween comme prévu, S11 + HS10, ma doublette d'automne, paraît fin novembre. Je rate le coche de Noël car il faut être dispo en début de mois pour que les boutiques aient le temps de commander. Début 2022, je me remets sérieusement à l'écriture parce que je dois assurer ma prod de printemps. Évidemment, usé comme je le suis, je patauge dans la semoule.
Cela n'avance pas aussi vite qu'il le faudrait. Résultat, Sombre 12, qui devrait normalement déjà être chez l'imprimeur, n'est pas encore fini d'écrire. Je vois que j'explose toutes mes deadlines, mais laisse pisser. J'ai déjà vécu ce genre d'épisodes. Je sais que si je force, je risque le surmenage. Et là , ce n'est pas deux ou trois mois que je prendrais dans la vue, mais minimum six à dix. Le surmenage fait très mal. Ouille ouille ouille. Donc je bosse en prenant bien garde à ne pas franchir la ligne rouge. S12 avance à son petit rythme.
Quel rapport avec Orc'idée, demandez-vous ? Tout bêtement, la reprise des convs clashe avec mon boulot d'écriture. En temps normal, quand je m'organise bien, j'arrive à gérer les deux en succession. Écriture en hiver et en été, convs au printemps et en automne. Johan, saisonnier du JdR. Mais pas cette année. Cette année, je suis à la ramasse. Je reviens en conv bien sûr, j'en ai trop besoin. Besoin de lever la tête de mon clavier, besoin de revoir des gens en vrai, besoin de refaire des ventes directes. Sauf que je ne suis pas du tout dans le bon tempo.
Quand j'écris, je me décale. Je me couche hyper tard pour profiter de la nuit. Ouais je sais, l'auteur d'horreur qui écrit lorsque le soleil est couché, ce pur cliché. La vérité est que même si je bossais sur Bisounours RPG, je le ferais tard le soir jusqu'à tôt le matin. Pas parce que c'est dââârk, juste parce que c'est calme. Je vis en ville dans un quartier assez animé. Pour écrire tranquille, y'a pas trente-six solutions. Faut le faire quand les gens dorment. L'humanité est une espèce hyper bruyante. C'est fou.
Évidemment, ces horaires ne sont guère compatibles avec ceux des conventions. Elles finissent certes très tard, mais commencent aussi très tôt. Donc pour assurer l'ouverture à Orc'idée, je me retrouve à me lever pendant deux jours à peu près à l'heure ou je me couche d'habitude. Je ne vous raconte pas comment ça me met la tronche à l'ouest. Plus jeune, lorsque j'ai commencé les convs, j'encaissais mieux ce genre de grand écart. Avec l'âge, j'ai de plus en plus de mal. C'est pour cela que ces dernières années, je me tiens le plus possible à l'enchaînement écriture puis convs puis écriture puis convs. Je me décale en nocturne pour tartiner du signe, puis me recale en diurne pour assurer mes démos sur des events. Il me faut entre deux et trois semaines pour faire la bascule en douceur.
Cette année, zéro bascule. Déjà le mois dernier, pour Histoire de jouer, ce fut assez costaud. Arrive Orc'idée, qui est d'un tout autre calibre. Sans même parler du trajet (Paris-Lausanne, rien à voir avec Paris-Caen), l'event lui-même est nettement plus animé et dense. Plein de gens partout tout le temps. Énormément de sollicitations diverses et variées. Du gros fun bien sûr, c'est cela qui est pur cool dans une conv : le shoot de foule rôliste. Mais c'est aussi très exigeant. Pas une découverte, hein. Je n'en suis pas à ma première Orc'idée et savais donc d'avance que ça allait être ultra sportif. Je n'ai pas été déçu.
Dès le samedi matin, Johan foncedé. La vache, je tiens debout parce que c'est la mode. En début d'aprème, turbo zombie. Surdopé au thé sucré pour rester actif. Parce qu'il ne s'agit pas d'attendre planté derrière mon stand comme Nanouk l'Esquimau. Je suis là pour assurer des putains de démos. Six dans la journée. Rude de chez rude. Un Overlord because six joueurs + cinq Camlaan parce que c'est mon scénario le moins compliqué à mener, et aussi parce que pas mal de débutants.
Dont deux jeunes enfants durant la même partie, un de sept ans, l'autre qui n'en avait pas encore six. Que voulez-vous, les rôlistes se reproduisent. Pour celui de sept ans, une lettre à la Poste. Pour le petit bonhomme de cinq-presque-six, un poil plus délicat car bien jeunot. Le gameplay de Camlann est finement calibré pour les 7 ans et plus. Heureusement, son papa était là pour le soutenir (Lionel, ce fut un plaisir de t'accueillir de nouveau à ma table).
Le soir à 22 heures, lorsque le public a fini de déserter le couloir des stands pour se répartir dans les salles où se dérouleront les parties de la nuit, je remballe mon matos et vais me coucher. Dé-chi-que-té. La nuit est bonne, mais pas aussi réparatrice qu'il le faudrait. Tout exténué que je sois, je ne peux pas changer de rythme en un claquement de doigts. Donc dimanche rebelote. Johan défoncé derrière son stand, qui trouve malgré tout l'énergie d'assurer encore deux démos avant de reprendre son train. J'ai tout donné et ne l'ai pas regretté. Deux très bonnes parties. La seconde en particulier fut extrêmement plaisante. Une table entièrement féminine, cinq copines dont quatre découvraient le jeu de rôle. Un Camlann ultra fun. Merci mesdemoiselles, vous m'avez fait mon dimanche. Et sauvé la Bretagne.
Les mercis
+ Merci aux orgas et aux bénévoles. Du boulot ultra carré. De la grosse réactivité. Des sourires, de la bonne humeur et de l'amabilité par paquets de douze. Si Orc'idée casse tout, c'est grâce à vous.
+ Merci en particulier à Thalie, Stéph et Laurent pour l'orga en amont. Et en particulier du particulier à Laurent pour sa disponibilité par mail et la cordialité de son accueil. Mention spéciale à la vanne sur le billet de 10 francs, elle était vraiment drôle.
+ Merci aux fans suisses de Sombre qui suivent fidèlement la revue et sont venus compléter leur collection sur mon stand. Votre indéfectible soutien me fait chaud au cœur.
+ Spéciale dédicace à Yvan et Pseudo. Super cool de vous rencontrer enfin en vrai.
Mon body count
8 parties, 36 joueurs, 28 morts
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Avec grand plaisir, j'ai eu aussi plaisir à jouer. Mon fils était très content d'avoir joué et son retour à notre stand a été l'occasion de dire à tout le monde qu'on était tous mort.
J'ai oublié de compléter ma collection mais je le ferai à la prochaine occasion.
A bientot
Lionel
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Oui c'était très sympa de discuter le bout de gras.
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Mon fils était très content d'avoir joué et son retour à notre stand a été l'occasion de dire à tout le monde qu'on était tous mort.
Oui c'était très sympa de discuter le bout de gras.
Clairement. C'est l'un des plaisirs essentiels des conventions.
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