J'ai assuré une animation, participé à une convention ou à un festival. J'en cause.
Ci-dessous, la liste des liens vers les comptes rendus de l'année en cours. Pour les années passées, voir le post suivant.
2024
+ 3 animations en médiathèque pour la Nuit de la lecture
+ 4 démos à Érudites & Dragons
Hors ligne
Liens vers les comptes rendus des années passées
2023
+ 3 animations en médiathèque pour la Nuit de la lecture
+ 2 démos à la soirée jeu de rôle de la bibliothèque Louise Michel
2022
+ 1 conférence + 7 démos à la médiathèque L'Oiseau « Lire »
+ 12 démos à Histoire de jouer
+ 3 démos à la médiathèque du Kremlin-Bicêtre
+ 6 démos au Salon des Littératures Maudites
2021
2020
+ 5 démos + 1 playtest à la Convention Fantastique
2019
+ 12 démos au Japan Tours Festival
+ 1 démo au Labo de l'Edition
+ 9 démos à Paris est Ludique
+ 6 démos + 1 conférence aux Aventuriers de la Cité Ardente
+ 4 démos à la médiathèque Arthur Rimbaud d'Antony
+ 12 démos au Salon Fantastique
2018
+ 5 démos à la Bibliothèque Louise Michel
+ 3 démos à la ludothèque La Marelle
+ 12 démos à Paris est Ludique
+ 5 démos à la médiathèque L'Astrolabe
+ 3 démos au Cercle Fantastique
2017
+ 18 démos à Au-delà du Dragon
+ 10 démos au Festival des Mondes de l'Imaginaire
+ 11 démos au Salon Fantastique
+ 2 démos + 2 playtests au Colloque JdR
+ 11 démos à Paris est Ludique
+ 4 démos à l'arène des Grands Moulins
+ 14 démos au Games Tours Festival
+ 14 démos aux P'tites Joutes
2016
+ 9 démos au Salon Fantastique
+ 5 animations à la médiathèque de Lillebonne
+ 12 démos au Festival des Mondes de l'Imaginaire
+ 7 démos à Pas Sage En Seine
+ 2 animations à la médiathèque d'Antony
2015
+ 3 démos au Championnat européen de Call of Cthulhu TCG
+ 4 démos au Dernier Bar avant la Fin du Monde
+ 5 démos au colloque Les 40 ans du JdR
+ 15 démos au Festival de Villepreux
+ 9 démos à Créateurs en jeux
2014
+ 11 démos aux Elfic et au W-Day
+ 2 démos Grand Nain Porte Quoi
+ 6 démos pour l'inauguration d'une ludothèque à La Rochelle
+ 20 démos au Salon fantastique
+ 17 démos au Festival en Jeux !
+ 5 démos au Cercle des Investigateurs
2013
+ 7 démos à la médiathèque d'Asnières
Hors ligne
12 démos à Zone Franche – février 2013 – Bagneux
Vendredi
Zone Franche, Terres Etranges y participe tous les ans. Cette année, on y est venus en force. Enfin, aujourd'hui c'est plutôt la force tranquille : Krom et moi. Bon, y'a pas forcément besoin de plus, vu qu'il s'agit de la journée des scolaires. Tandis que Krom lutte avec son portable, qui refuse obstinément de diffuser le teaser Sombre (on soigne la promo, hein), des collégiens se pointent en grappes avec leurs profs. Mis à part eux, pas des masses de public. Business as usual, c'est tous les ans pareil.
Moi, sur le coup de midi, je m'emmerde comme un rat mort. Les gamins sont repartis manger et y'a plus personne d'autre sur le festival que les exposants. Ça fait trois heures que je tiens le stand Terres Etranges en mode Nanouk l'esquimau et c'est juste plus trop possible. Cette année, le village jeu de rôle a été déplacé vers l'entrée du festival. On est pile poil sur le passage obligé des gens, ce qui est cool. Mais on se les pèle de chez pèle, ce qui est vachement moins cool. Faut que je m'agite sinon je vais finir congelé.
Comme y'a zéro visiteur, je fais le tour des stands, à commencer par le mien, pour débaucher du rôliste. Je me retrouve avec une table de cinq joueurs, dont Alatar (Opale), Jemrys (Les Écuries d'Augias) et Krom (Projets-R). Ni une ni deux, un petit Deep space gore. Partie trèèès sympa, qui m'a permis de valider toutes les idées que j'avais eues après mes démos à l'IRL Opale de mardi. Et bin ça dépote grave, on s'est offerts un climax d'enfer !
J'overkiffe ce scénario, alors que la science-fiction horrifique n'est pas à la base mon sous-genre favori. Deep space gore est encore en rodage mais il est déjà super sympa à mener et je n'ai vraiment pas le sentiment qu'il produit des démos de Sombre au rabais. Je lui trouve une certaine densité narrative et technique, qui fait défaut à Overlord, plus basique.
Je suis hyper content car ça m'ouvre pas mal d'horizons niveau démos et ça révèle le gros potentiel ludique de Sombre zéro. Comme je l'ai constaté au fil de mes improvisations de ces derniers mois, on peut faire autre chose que du speed gaming avec. Y'a bien moyen de viser des formats (et donc des scénarios) un tantinet plus ambitieux, de l'ordre de 45 à 60 minutes. Forcément, ça me fait grave cogiter.
Après la pause repas, retour des scolaires. Je commence à être fatigué (le froid, ça me crève. Demain, je me pointe en cosplay Bibendum Michelin, une couche de vêtements sur l'autre) mais accepte une démo à six joueurs, un garçon et cinq filles. DSG étant trop complexe pour toute une table de collégiens inexpérimentés, je me rabats sur Overlord.
Ça ne se passe pas trop mal mais ça traîîîîîne en longueur. Les ados sont très moyennement attentifs et un poil turbulents, ce qui m'oblige à faire le gendarme (alors que je devrais plutôt faire l'animateur). Surtout, ils mettent des plooombes à déclarer leurs intentions. Je fais ce que je peux pour speeder le bousin, mais même la phase PVP ne met pas vraiment de oomph dans leur moteur. La dynamique ludique n'est pas bonne du tout. Résultat, on met plus d'une demi-heure à boucler un scénar qui devrait normalement être torché en quinze minutes. Moyen, voire moyen moins.
Du coup, j'en reste là . J'avais vaguement l'intention de remonter un DSG avec d'autres exposants, ceux qui s'étaient montrés intéressés mais n'avaient pu se libérer durant la pause repas. Froid et fatigue aidant, j'y renonce. Hé, le festival dure 72 heures. S'agirait pas de s'épuiser dès la première journée.
Samedi
L'interassocatif rôliste, c'est pas si compliqué. Prenez Bagneux et son village jdr. Folklorique, bigarré mais un peu à l'étroit dans l'espace qu'on lui a alloué. Y'avait pas mal de monde aujourd'hui, aussi bien du côté exposants que public. Les tables sont pleines à ras bord et on en arrive, en début d'aprème, à un point où on risque, si la demande augmente encore un poil, de devoir se mettre à jouer par terre. Pas que ça nous fasse peur à Terres Etranges mais quand même, assis sur des chaises c'est mieux. Et pis y'a des gens qui n'ont plus de place où poser leur matos promo, because stands tournants.
Hop, hop, hop, petite réorganisation éclair. On accueille Opale sur un bout de notre table. Je veux dire, on était déjà à deux assos dessus (Terres Etranges c'est bon mangez-en + Projets-R ça gère), c'est pas une troisième (Opale c'est d'la balle) qui va nous déranger. Faudra juste attendre un poil plus longtemps pour s'asseoir, à tour de rôle, sur les deux chaises dont on dispose. Les conventions, c'est rien que du fun, je vous dis.
À côté de ça, Antoine d'Imaginez.net déplace son matos sur le stand de la Fédé, tandis que Véronique nous trouve des chaises supplémentaires pour transformer la table ainsi libérée en espace de démo. Du coup, Mando peut s'y installer pour improviser un Sombre à la mode Poudlard. Le concept est bien barré : un survival dans lequel les joueurs doivent buter Harry Potter, ce terriiiiible sorcier maléfique. Bon sang, elle est pas belle la vie à Terres Etranges, hmmm ?
Moi, j'ai déjà deux démos dans les pattes. Une première avec Mando (Projets-R), Oblivion (Projets-R), David Best (Opale), Nico (La petite bibliothèque ronde) et Eric Nieudan (Irlande for ze win). Une seconde avec Polo et une famille de quatre personnes, dont le fiston s'est mis à Sombre parce que sa mère lui a offert le premier numéro du zine, acheté à Zone Franche l'année dernière. Juste énorme ! Dans les deux cas, je mène un Deep space gore.
Mais en début d'aprème, y'a plus de place nulle part. Du coup, je vais voir le stand d'en face, celui des gens de La petite bibliothèque ronde. Ils ont à dispo trois guéridons, genre petites tables de café, qui ne sont pas super remplis. Je demande à Nico, un garçon adorable, si je peux en squatter un. Il accepte volontiers. On récupère des chaises auprès de l'orga du festival et bam, j'enchaîne deux parties sur mon petit bout de table. Les conditions de jeu sont un poil plus rock'n'roll que sur le village jdr car on est plus proche de la petite scène, où les annonces micro se succèdent, mais cette histoire de guéridon me met la grosse banane.
Ceux qui ont un peu suivi la genèse de Sombre zéro se souviennent que cette variante est née d'une expérience ludique malheureuse. Durant une convention littéraire qui se déroulait à la terrasse d'un café, je m'étais retrouvé à tuer le temps autour de l'une de ces petites tables rondes. On avait fait plusieurs parties de Thiercelieux et j'avais été particulièrement frustré de réaliser que je ne pouvais pas enchaîner sur une démo de Sombre. J'avais des joueurs mais y'avait physiquement pas la place de jouer. La table n'était pas assez grande pour mes feuilles de perso. D'où l'idée de Sombre zéro, une variante jouable sans crayon sur une minuscule surface.
Un an et demi plus tard, me revoilà dans une situation analogue, sauf que là , j'ai l'outil qui va pile poil bien. Rhaaaaa nom de Dieu, ce sentiment d'accomplissement que j'ai ressenti lorsqu'on s'est assis autour de ce guéridon pour jouer ! Un truc de fou, le genre de machin qui récompense grave le game design un minimum exigeant auquel je m'astreins. Super sensation, bon sang.
J'enchaîne donc deux Overlord sur ma chtite table car mon cast est à chaque fois composé d'un père et de ses deux jeunes enfants (10 et 12/13 ans). Bagneux est un festival très familial. Mener du DSG avec des mômes aussi jeunes ne serait pas optimal, le scénario est un chouïa trop pointu pour eux. Overlord est nettement plus adapté. Simple, direct, bourrin. Sans fioritures, quoi. Je récupère deux Opaliens pour compléter mes tables, Cialf pour la première, Altaric pour la seconde.
Enfin, je termine la journée avec une cinquième et dernière partie, un DSG à quatre joueurs, dont Antoine d'I.net et Daniel Chestel Danjean. J'adore jouer avec Daniel. C'est un joueur retors, qui a toujours l'idée qui va bien pour grappiller un petit avantage. Il joue malin et moi, j'aime ça. C'est bien fun à gérer et ça pousse les scénars dans des directions souvent inédites, ce qui est excellent pour le playtest. Au final, DSG passe le test Danjean haut la main. La partie est super et si elle se termine en TPK, on est à un cheveu d'avoir un survivant.
Décidément, je kiffe ce scénar. Il est ultra fun, cadré mais très ouvert, et assez ardu. Depuis que je l'ai calé, c'est-à -dire depuis hier, je n'ai eu aucun survivant. Je suis convaincu que c'est possible, mais ça demande une sacrée combo d'intelligence tactique, de jeu coompétitif (il s'agit d'un soft PvP) et de moule aux dés. Comme dans House, en fait. Putain, je m'éclate à mener DSG, mais quelque chose de bien. C'est de la grosse baballe !
Dimanche
Troisième jour de conv et j'ai pas la grande forme. La journée d'hier fut bien rude. J'arrive sur le festoche en mode « J'ai beau être matinal, j'ai mal ». Et là , rien que des bonnes nouvelles. D'une, il fait plus chaud (on se caille toujours autant dehors mais les orgas ont poussé la clim dans notre couloir, ce qui est cool). De deux, Krom et Oblivion ont déjà monté le stand. Le teaser Sombre, qui depuis hier passe correctement (Krom 1 - portable foireux 0), boucle sur notre écran télé. Je sors ma bannière, mes visuels, mes zines, mes flyers et pof, nous voilà opérationnels.
On ne le sait pas encore mais ça va être une journée de ouf malade. À un moment, tandis que Polo mène Refuge, son survival montagnard made in Cthulhu DDR, on tombe à court de place. Tout pareil qu'hier mais en pire. Ni une ni deux, on convertit la moitié de notre stand en table de démo. Je pousse le matos d'un côté, Krom s'installe de l'autre avec ses trois joueurs et leur improvise un quickshot à base de blob et de viande de cheval. Ouais ouais, à Sombre, y'a juste aucune limite.
De mon côté, je mène cinq parties, trois Deep space gore et deux Overlord. Je termine la dernière sur les rotules mais super content. Cinq bonnes démos, avec plein de kopaings : Jef du Grog (un aficionado de Sombre zéro), Marc (trois ans qu'on se promettait de jouer, enfin on l'a fait !) et même Akae, que j'ai eu un vif plaisir à accueillir à ma table... et qui a failli survivre à son DSG. Il s'en est fallu d'un jet et ce fut excellent !
Beaucoup de jeunes à ma table aujourd'hui, des ados et des préados de 10 à 14 ans, dont un frère et une sœur qui ont participé à trois (ouais, trois) de mes parties. Ce sont eux qui sont revenus me demander de refaire un Overlord en fin de journée (les garous, ça plaît). C'est le genre de truc qui fait super, mais alors super, plaisir. Et puis aujourd'hui, j'ai eu une survivante à DSG. Il est donc bien possible d'arriver au générique en un seul morceau !
Et à la fin, la consécration ultime : tonton Alias himself m'a dit que, oui peut-être probablement pas sûr, il tenterait un DSG à Ludesco, Eric Nieudan lui ayant « survendu » le scénario. C'est là qu'on voit la supériorité écrasante de l'Irlande sur la France quand il s'agit de causer à la Suisse. L'effet leprechaun, je vois que ça. Parce que moi, ça doit bien faire cinq ans que, de conv en conv, j'essaie d'asseoir Alias à ma table. Mais c'est un garçon très occupé. Piscine, dentiste, poney, tricotage de chamalows en peluche, rien que des cas de force majeure. Là , je le sens, je tiens le bon bout. Mais du coup, la putain de pression que ça me met pour Ludesco. Ah bon sang, j'gobe un Lexomil et j'reviens.
Le bilan
Un excellent festival ! Épuisant mais super riche à tous points de vue. Plein de kopaings, plein de parties, plein de fun. Première fois que je ne mène que du Sombre zéro sur une conv et ça l'a super bien fait. Le système est accessible à tous, même aux débutants, même aux plus jeunes. Les scénars tournent super bien (putain, DSG est vraiment cool) et le format (15 à 25 minutes) est pile poil adapté. J'adore cette variante, elle roxxe trop du poney moldave !
Les mercis
+ Merci à la Fédé pour son accueil et la qualité de son orga. Spéciale dédicace à Véro, pour sa réactivité, sa gentillesse et sa bonne humeur. Ce fut un plaisir de bosser avec toi durant ces trois jours.
+ Merci à Projets-R, une assoce qu'elle gère grave. Des gens sérieux (et fun !) qui n'ont pas peur de mouiller la chemise et avec qui on a plaisir à partager un stand. Reviendez quand vous voulez, les gars.
+ Merci à tous les exposants qui, parce qu'on avait besoin de compléter des tables pour lancer des démos là maintenant tout de suite, ont bien voulu s'asseoir avec nous quelques minutes pour jouer à Sombre alors qu'ils avaient par ailleurs plein de trucs à faire sur leurs propres stands.
*
Mon body count :
Deep space gore :
+ Partie 1 : cinq joueurs, zéro survivant.
+ Partie 2 : cinq joueurs, zéro survivant.
+ Partie 3 : cinq joueurs, zéro survivant.
+ Partie 4 : quatre joueurs, zéro survivant.
+ Partie 5 : quatre joueurs, une survivante.
+ Partie 6 : quatre joueurs, zéro survivant.
+ Partie 7 : cinq joueurs, zéro survivant.
Overlord :
+ Partie 1 : six joueurs, zéro survivant.
+ Partie 2 : quatre joueurs, zéro survivant.
+ Partie 3 : cinq joueurs, zéro survivant.
+ Partie 4 : six joueurs, zéro survivant.
+ Partie 5 : six joueurs, une survivante.
Total : 12 parties, 59 joueurs, 57 morts.
Hors ligne
Très cool en tout cas le format Sombre Zéro, je n'avais pas eu trop le temps de m'y pencher vraiment jusque là mais je suis convaincu ... et en effet Deep Space Gore est un super scénar ! Je vais m'empresser de le faire jouer à mes potes avec qui on joue à Sombre d'habitude !
Et un plaisir d'avoir pu jouer avec toi Johan, la dernière fois devait remonter à une partie de KULT il y a une vingtaine d'années ou presque !
L'ombre Ă l'horreur s'accouple et le mauvais au pire.
(Victor Hugo)
Hors ligne
Très cool en tout cas le format Sombre Zéro
Ouais, hein ? J'overkiffe. Speed, fun, simple, pile poil ce que j'aime en jdr.
Ce ne devait au départ être qu'un truc un peu accessoire et voilà que je me retrouve à écrire deux scénars SZ en quelques mois et à utiliser cette variante de manière intensive pour faire des démos en convs. Heureuse surprise.
Et c'est là que je vois l'avantage d'être mon propre boss sur Sombre. Sombre zéro est un truc que je n'avais pas du tout prévu, mais auquel j'ai pu, parce que je ne suis pressé par rien et que je mène ma barque comme je l'entends, consacrer le temps de playtest et l'espace éditorial que j'ai voulu. Les fanzines, moi je dis que c'est übercool.
Je vais m'empresser de le faire jouer Ă mes potes avec qui on joue Ă Sombre d'habitude !
Note qu'il y a une planche de tuilles vierges Sombre zéro à télécharger sur la page officielle : http://www.terresetranges.net/sombre.php3
Et un plaisir d'avoir pu jouer avec toi Johan, la dernière fois devait remonter à une partie de KULT il y a une vingtaine d'années ou presque !
Tu m'Ă©tonnes. On Ă©tait jeunes, on Ă©taient beaux, on avait des cheveux !
Hors ligne
Je dis deuz pour la partie de DSG Ă Ludesco avec tonton Alias.
Je me réjouis de refaire un nouveau scénar de Sombre zéro.
Hors ligne
Hors ligne
Johan Scipion a écrit :Enfin, je termine la journée avec une cinquième et dernière partie, un DSG à quatre joueurs, dont Antoine d'I.net et Daniel Chestel Danjean. J'adore jouer avec Daniel.
J'adore jouer avec Johan, même s'il persiste à me tuer scénario après scénario et tente de faire une sale réputation sur ce forum :) au bon docteur Chestel :ange:
Johan Scipion a écrit :C'est un joueur retors, qui a toujours l'idée qui va bien pour grappiller un petit avantage. Il joue malin et moi, j'aime ça. C'est bien fun à gérer et ça pousse les scénars dans des directions souvent inédites, ce qui est excellent pour le playtest. Au final, DSG passe le test Danjean haut la main.
donc le test est réussi si je n'arrive pas à survivre ? :grmbl: mais tu l'as joué facile, j'étais déjà blessé au départ.
Johan Scipion a écrit :Décidément, je kiffe ce scénar. Il est ultra fun, cadré mais très ouvert, et assez ardu. Depuis que je l'ai calé, c'est-à -dire depuis hier, je n'ai eu aucun survivant. Je suis convaincu que c'est possible, mais ça demande une sacrée combo d'intelligence tactique, de jeu coompétitif et de moule aux dés.
Deep Space Gore est génial : les perso, la map ( oooohhh !), la procédure du petit secret. Et 20 minutes pour faire jouer, sur un coin de table dans une ambiance bruyante, je ne pensai pas que ce soit possible (mais c'était avant). que de progrès depuis overlord !
Par contre, je pense toujours que le système est trop rapidement mortel : 4 pv au lieu de 3 devrait régler tes soucis de massacre sans dénaturer l'ambiance. et de toute façon, je n'aurai pas survécu. :(Bref, Sombre c'est bien et Johan est un psychopathe, car il tue les PJ et le superflu des règles avec autant d'efficacité. Tu ne seras pas soigné, na !
Hors ligne
donc le test est réussi si je n'arrive pas à survivre ?
Ouais c'est ça !
Euh non, attends. Ce serait plutôt que le test est réussi quand tu as magouillé tout ce que tu pouvais pour survivre (et là franchement, c'était vraiment *très* bien joué. Ça m'a fait kiffer) mais que la partie s'est bien déroulée quand même, ce qui fut le cas.
Ce que je teste quand tu es à ma table, c'est la robustesse narrative de mes scénars. Leur capacité à résister à tes idées tordues.
mais tu l'as joué facile, j'étais déjà blessé au départ.
Je suis fourbe, c'est un fait.
Deep Space Gore est génial
Meurchi tout plein.
20 minutes pour faire jouer, sur un coin de table dans une ambiance bruyante, je ne pensai pas que ce soit possible (mais c'Ă©tait avant).
Ouais, le jeu de rôle apéro existe et il s'appelle Sombre zéro. J'overkiffe.
que de progrès depuis overlord !
Ouais, hein ? Je commence à prendre la vraie mesure de ma petite variante. Ça fait plaisir.
Par contre, je pense toujours que le système est trop rapidement mortel
Mais mon pĂ´v monsieur, zis iz horror !
Johan est un psychopathe
Hors ligne
8 + 1 = 9 démos à Ludesco – mars 2013 – La Chaux-de-Fonds (Suisse)
Jusqu'à la semaine dernière, la Suisse je ne connaissais pas. J'avais juste topé quelques échantillons gratuits ici et là , des trucs qu'ils distribuent en conv : Nonène, le gars qui joue à des jeux tout nu, Alias, que quand j'étais jeune, il posait déjà pour Casus, ou Laurent Jospin, qui fait un jeu de rôle qui, très littéralement, tue. Que des gens super sympas, mais je n'en restais pas moins puceau de l'Helvétie.
Sauf que voilà , cette année on m'a invité à Ludesco, une convention multijeux (société, platal, figs, GN, rôle, j'en passe et des meilleures) qui sait vachement bien prendre de l'altitude. Mille mètres, quand même. Christoph et Sylvie, deux orgas, s'occupent de préparer mon week-end. Pour être opérationnel samedi matin, je pars vendredi dans l'aprème. Comme dirait Hannibal Smith, le plan se déroule sans accroc.
Vendredi
Mais soudain, dans le TGV qui va à Besançon, je reçois un SMS de Sylvie : « Comment que ça va bien ? On a entendu dire que y'a une grève et que ton train Besançon-La Chaux est annulé. Est-ce que c'est y donc vrai ? ». J'aurais pas été assis, je serais tombé par terre. Je veux dire, aucune information à partir de Paris, rien. Et là quand même, on est déjà à Dijon. Oh bon sang, ça sent le pâté cette affaire.
Je remonte toute la rame pour trouver les contrôleurs et leur pose la question. Sont au courant de rien, leur téléphone ne marche pas (plein de tunnels + plein de vallées = pas de réseau) et le mien non plus. J'ai en effet découvert que je peux recevoir des SMS de Suisse mais pas y répondre. Trop cool. Avec Free, j'avais en fait pas tout compris. Quelques minutes plus tard, je suis fixé : ouais y'a bien grève, ouais y'a plus de trains vers La Chaux, ouais ça va durer jusqu'à dimanche. Alala, la grosse merdouille.
Et une bonne nouvelle, ça vous arracherait la gueule ? Aaaah ouiiiii quand mêêêême, un car de remplacement est prévu à partir de Besançon ? Mais a priori, il ne monte pas jusqu'à La Chaux ? Et pour le retour dimanche, c'est le caca tout pareil ? Le car part de Morteau (en France), pas de La Chaux ? Trooop cool. Nan vraiment, c'est pur sympa. Je veux dire, c'est pas comme si ça chamboulait toute l'orga prévue avec Sylvie, hein ?
Arrivé à Besançon, je file au guichet de la SNCF pour avoir des infos. Ça corrobore ce que m'a dit la contrôleuse. Pour l'aller, y'a donc un car et ça devrait le faire. J'ai même dégoté une gentille dame qui serait prête à m'amener en voiture jusqu'à La Chaux si le car n'y monte pas. Tant qu'on y est, la guichetière me change mon billet retour et me surclasse en première. Si je parviens à attraper le Besançon-Paris de dimanche, je voyagerai dans le luxe et la volupté réservés aux happy few.
Mais ça s'annonce mission hyper difficile : faudra que je chope le car à Morteau, à vingt minutes en caisse de La Chaux, et que ledit car n'ait pas plus de dix minutes de retard sur un trajet de plus de deux heures. Parce que sinon, mon TGV sera déjà parti lorsque j'arriverai à Besançon. Et il s'agit bien sûr du dernier train direct de la journée. Si je le loupe, je pars pour un périple que même la traversée du Mordor ressemblera à une promenade de santé en comparaison.
Enfin bon, ça c'est pour dans deux jours. Présentement, je prends le car et, mirâââcle, il va jusqu'à La Chaux. Bon, j'ai une grosse heure de retard quand je débarque à la gare, mais au moins je suis sur place. Pas pu avertir Christoph et Sylvie bien sûr. Passé en Suisse, y'a plus de Free. Et sinon, la gare de La Chaux en nocturne, c'est assez sympa. Ambiance putes, dealers et zonards. Bon sang, ça me fait chaud au cœur. Je m'imaginais déjà que la Suisse était un autre monde. Mais en fait non, c'est pile poil comme chez moi ! Rassuré, je suis.
Bon, arrivé à Ludesco, je dois quand même me rendre à l'évidence : je cause pas la langue. Moi, je parle le parisien canal banlieue. Eux, le suisse. Heureusement, Christoph et Sylvie, toujours serviables, me gratifient d'une formation accélérée. Pour dire « C'est ça ! », tu dis « Absolument ! ». Au lieu de mettre un « quoi » à la fin de chaque phrase, tu mets un « ou bien ? », genre « Ça va ou bien ? », « C'est bon pour toi ou bien ? », « Y'a de la neige ou bien ? ». Quand on te dit « Ça joue pour toi ? » ça n'a juste rien à voir avec un quelconque jeu, surtout pas celui que tu es en train de mener, faut juste comprendre « Ça le fait ? ». On dit pas « La Chaux » comme « chaud » mais « La Chaux » comme « tchô ». Ah là fastoche, c'est comme dans Titeuf. Et pis, y'a les coutumes locales : la bise aux filles, c'est trois. Putain, hardcore.
Mais bon ça y est, je suis opérationnel. Et du coup, comme y'a déjà du public et que j'ai besoin de me défouler un peu de mes aventures ferroviaires, je monte un petit Deep space gore à l'arrache. Première partie, premier TPK, la conv s'annonce sous les meilleurs auspices. Je peux m'en aller me coucher avec le sentiment du devoir accompli. Sylvie et Christoph me conduisent à l'auberge de jeunesse. C'est plutôt très sympa. Propre, fonctionnel, mais froiiiid. C'est pas grave, j'ai mon duvet ultra chaud et mes trois épaisseurs sur la tête, deux bonnets (ouais ouais, on m'avait promis un - 14°C en nocturne, je me suis équipé) et un bandana. Résultat, le lendemain je suis d'attaque. Un poil fatigué bien sûr, mais tout de même vaillant. Et c'est heureux car la journée s'annonce looongue.
Samedi
Je ne le sais pas encore mais aujourd'hui, je vais pulvériser mon record personnel : six parties, cinq démos flash en Sombre zéro et un quickshot Sombre classic durant la nuit. Pendant la journée, j'enchaîne cinq Deep space gore et un Overlord. Il était prévu que je fasse un White trash en après-midi, mais je n'ai qu'un préinscrit, Ismaël, avec lequel j'avais d'ailleurs déjà été en contact par mail. Il avait voulu m'acheter un Sombre il y a quelques mois mais ça n'avait pas abouti. Même à l'international, le monde rôliste est tout rikiki. Sauf que bon, un White trash à un joueur, c'est juste pas possible. Et puis, je cherche à m'économiser un peu en prévision de la nocturne. Ce sera donc un Deep space gore avec une table recrutée à l'arrache.
De toute façon, depuis Bagneux, je me vois de plus en plus mal continuer à mener du Sombre classic en conv. Sur un créneau long, pas de souci, mais en format court, Sombre zéro est tellement plus fun et plus efficace que y'a juste pas photo. Surtout lorsque, comme c'est le cas à Ludesco, le public est mélangé. Ici, peu de rôlistes purs et durs. On trouve de tout en terme d'âge et de tempéraments ludiques. Je veux dire, y'a même un stand de toupies et un autre de puzzles ! Ouais parfaitement, on peut venir à Ludesco pour se faire un puzzle tout seul tranquille dans son coin. L'intérêt de la chose m'échappe totalement, mais y'a visiblement des gens que ça branche.
Dans ce contexte, des petites parties de 15-20 minutes, dont quinze secondes d'explication des règles, sont bien plus adaptées. Et puis, ça me permet de voir passer pas mal de têtes à ma table. Ça buzze plus. Parmi les joueurs de la journée, Nonène, qui a déjà joué et mené Overlord mais qui rempile pour un DSG de folie. Daniel des Écuries d'Augias, qui sera à ma table cette nuit. Il s'est inscrit parce qu'il aime bien mes comptes rendus de parties qu'il lit sur le forum des Écuries (ouais, je poste là -bas aussi). Et aussi Gap, qui anime la rubrique Sombre sur le Sden, mène le jeu, notamment à Orc'Idée (l'autre convention rôliste suisse) et poste régulièrement sur TE.net. Super, mais alors, super content de le rencontrer enfin en vrai. Lui aussi est inscrit à ma démo nocturne.
Entre deux parties, stand. Je le partage bientôt avec Alias, mon Graaaaal ludique à moi que j'ai. Car oui, tonton Alias, poussé à la débauche horrifique par Éric Nieudan, m'a promis à Bagneux qu'il ferait un DSG. On est à deux doigts de concrétiser mais, comme dans ces mélos où un événement inattendu empêche en dernière seconde le premier baiser entre le héros et sa dulcinée, on n'arrive pas à trouver un créneau. Au moment où y'a de la place à ma table, le voilà qui doit lancer sa partie de Tigres Volants. Caramba, encore raté ! Mais je ne désespère pas, j'aurai ma revanche, euh pardon, mon happy end. Nous convolerons en justes noces rôlistes, j'en fais le serment. Et pas plus tard qu'à Eclipse, le rendez-vous est pris.
À côté de ça, les kopaings finissent par débarquer. Kevin, Obi, Krom et Mando, la fine équipe de Projets R, ont triomphé d'une nuit de trois heures de sommeil, du GPS franco-français qui tombe en rade passé la frontière (lui aussi, il doit être chez Free) et de la douane volante. Epic win, les gars. Et y'a aussi Yann Lefebvre, auteur de Crimes et co-boss des Écuries d'Augias, que j'ai un immense plaisir à recroiser. Longtemps qu'on ne s'était vus.
Arrive la nuit et ma démo au Train fantôme. Je n'ai longtemps eu que trois inscrits, dont Gap et Daniel, mais récupère un quatrième joueur en dernière minute, Justin, le trésorier de Ludesco. Je m'étais délibérément limité à quatre pour tenir le créneau de jeu et pouvoir assurer un minimum malgré la fatigue. Mener pour cinq joueurs est significativement plus éreintant. À trois par contre, ça aurait peut-être été un peu juste pour ce que j'avais en tête. Avec Justin, ma table est complète et c'est cool.
La logistique s'avère un poil délicate mais au final, la partie est excellente. Je m'en retourne le sourire aux lèvres me coucher dans la glacière, pardon l'auberge de jeunesse. Sur le chemin, on croise Krom et Mando, levés en pleine nuit pour relayer Kevin sur le stand Projets R (et ouais, Ludesco est non-stop). Je me couche fatigué mais content. Ce fut une grosse et bonne journée.
Dimanche
Dernier jour de conv. Je me pointe en mode « J'ai beau être matinal, j'ai mal » mais quand je vois les gens de Projets R, tous hyper crédibles en zombies sans maquillage, je me dis que je ne m'en sors pas trop mal. Du coup, j'enchaîne deux Sombre zéro, un Overlord et un Deep space gore. Et là encore, y'a du beau monde à ma table : Christoph et Sylvie de Ludesco, Vincent Mottier d'Orc'Idée et Yann des Écuries. Übercool, franchement. Ce n'est pas si souvent qu'on a la chance de pouvoir jouer entre orgas et exposants, tout le monde est généralement trop occupé de son côté. Mais le dimanche est plus relax que le samedi et surtout, Sombre zéro est rapide. Plus facile d'asseoir quelqu'un pour quinze minutes à ma table que pour quatre-vingt dix. Enfin, sauf si le quelqu'un s'appelle Alias, bien sûr.
Cette dernière démo de Deep space gore est particulièrement intéressante car j'ai quatre survivants sur cinq PJ, quelque chose que je ne croyais pas possible. Avant cette partie, je pensais qu'il ne pouvait y avoir qu'un, maximum deux survivants. Là , c'est quasi tout le cast qui s'en sort. L'explication ? Christoph qui joue agressif (ce qu'il faut faire dans ce scénario) et qui a une chance insolente aux dés. Moi qui enchaîne les fumbles. Et un autre joueur (dont je ne connais pas le prénom) qui, dans la dernière scène, neutralise mon joker. Résultat, je ne parviens qu'à sécher un seul PJ. Un instakill esthétiquement très réussi (la description de sa mort était bien sympa, je vais l'intégrer au scénario).
Après la partie, je me suis demandé si je devais modifier le scénar pour interdire à l'avenir une telle fin, étant entendu que quatre survivants sur cinq c'est un peu beaucoup pour un film d'horreur qui se respecte, mais à la réflexion, je n'en ferai rien. Cette partie démontre simplement qu'on a une vraie bonne chance de survivre à DSG, pour peu qu'on fasse les bons choix et qu'on ait une moule de pendu. Perso, ça me va carrément bien. Excellent playtest !
En milieu d'aprème, tandis que Projets R au grand complet monte au front (ils s'en vont animer un tritable Sombre au Train fantôme, adapté d'un scénario de Krom, une histoire de maison hantée), je quitte Ludesco en compagnie de Yann et Daniel. Yann me drope directement à la gare de Besançon, ce qui me permet d'attraper mon TGV dans de bonnes conditions et de revenir à Paris en première. Voui tout à fait, du pur luxe. Finalement, les grèves à la SNCF c'est rien que du bonheur.
Le bilan
Une excellente convention !
Plein de démos (putain, six le samedi quand même, ct'un truc de fou), plein de gens ultra sympas, des kopaings comme s'il en pleuvait et une ambiance vraiment trèèès cool. J'aime ce genre de festivals ludiquement très ouverts, dans lesquels le jeu de rôle se trouve intégré à la masse des jeux de société, des plus classiques aux plus modernes, ce qui est à mon sens sa juste place.
Et puis, j'ai particulièrement apprécié l'orga. Rien que des gens super carrés, hyper accueillants et très réactifs. Franchement, c'était le rêve. Spéciale dédicace à Sylvie, Chirstoph, Géraldine et Lionel. Grâce à vous, j'ai passé un super week-end. Ludesco c'est bon, mangez-en !
Merci également à Projets R, une assoce qui roxxe sa grand-mère en slip panthère. Bon sang, un tritable Sombre ! On m'aurait dit y'a cinq ans que des gens feraient jouer mon jeu à une dizaine de joueurs en simultané, je ne l'aurais pas cru. Vous êtes des ouf malades et je vous kiffe.
Merci enfin à Yann pour le covoiturage gracieux. Un petit voyage vachement agréable et qui m'évite une sacrée galère au retour.
*
Les vraies fausses citations
Ils l'ont dit, l'ont presque dit ou auraient pu le dire, mais pour respecter leur anonymat, je ne citerai que leurs prénoms :
+ Stéphane : la paix des ménages est dans le cosplay.
+ Kevin : le sommeil, c'est pour les faibles.
+ Delphine : putain mais c'est un scandale, y'a pas de bites dans Tigres Volants !
+ Benjamin : le GPS, c'est surtout bien quand ça marche.
+ Daniel : l'Éducation Nationale est un sport de combat. Moi je m'en fous, j'ai une hache + 12.
+ Yann : ma femme m'aime quand je suis docile.
+ Christoph : le fromage français, on le fait quand même mieux en Suisse.
+ Lionel : le steampunk, ça me fait pousser les poils.
+ Sylvie : les sacs, c'est une drogue dure. Absolument !
+ Laurent : c'est vrai, je suis pratique. Mais c'est normal, je suis suisse.
*
Mon body count
Sombre zéro : Deep space gore
+ Partie 1 : cinq joueurs, zéro survivant.
+ Partie 2 : quatre joueurs, zéro survivant.
+ Partie 3 : quatre joueurs, un survivant.
+ Partie 4 : cinq joueurs, zéro survivant.
+ Partie 5 : quatre joueurs, zéro survivant.
+ Partie 6 : cinq joueurs, quatre survivants.
Sombre zéro : Overlord
+ Partie 1 : quatre joueurs, un survivant.
+ Partie 2 : six joueurs, une survivante.
Sombre classic : quickshot
+ La sorcière du bois maudit : quatre joueurs, un survivant.
Total : 9 parties, 41 joueurs, 33 morts.
Hors ligne